Il était absolument renversant d’entendre, lundi, la nouvelle députée libérale de La Pinière dire avec fougue, comme sa cheffe, que le Parti libéral du Québec (PLQ) était un parti inclusif, le parti de tous les Québécois, etc., etc., etc. C’est un raisonnement complètement déconnecté de la réalité.
Aussi bien vous le dire tout de suite : ma tête n’est pas faite sur notre système de scrutin. Je pense spontanément à cette phrase : deux choses peuvent être vraies.
(Québec) Un gros casse-tête. C’est en ces termes que trois anciens conseillers de Robert Bourassa ont résumé le premier défi auquel fait face François Legault après une réélection écrasante jamais vue depuis 1989 : former un nouveau conseil des ministres. Son dévoilement se ferait dans la semaine du 16 octobre.
« C’est drôle quand même : ma plus belle campagne, c’est celle que je perds », lâche au détour d’une phrase Caroline St-Hilaire, qui a accepté mercredi de revenir sur sa défaite électorale dans Sherbrooke avec La Tribune. Celle qui avait auparavant remporté ses quatre élections fédérales et deux municipales à Longueuil évoque que le vote étudiant — combiné à d’autres facteurs — a pavé la voie pour Québec solidaire dans la circonscription.
(Yamachiche) Au surlendemain d’une défaite historique du Parti libéral du Québec (PLQ), de nouveaux élus de la formation politique et des candidats défaits ont tous fait front commun derrière leur cheffe, Dominique Anglade, qui devra bientôt faire face à un vote de confiance.
( ) Des votes favorables à la Coalition avenir Québec (CAQ) sur tout le territoire, mais des appuis plus régionaux pour les partis de l’opposition. Les résultats du vote de lundi soir confirment le réalignement de la politique québécoise observé depuis 2018, estime le politicologue Éric Montigny.
Au-delà de la réélection du gouvernement Legault, les élections provinciales de 2022 seront l’occasion pour de nouveaux visages, tous partis confondus, de faire leur entrée à l’Assemblée nationale. Qui sont-ils ? Pourquoi ont-ils fait le saut en politique ? Et quelles sont leurs priorités ? La Presse fait le point avec six nouveaux élus.
N’allez pas vous battre dans les autobus, ça ne vaut pas la peine. Peu importe l’intensité des escarmouches, François Legault ne changera pas d’idée1. La réforme du mode de scrutin, à ses yeux, c’est fini.
L’une des règles les plus élémentaires de mathématiques, la règle de trois, ne s’est pas appliquée, lundi soir, lors du dévoilement des résultats électoraux. La Coalition avenir Québec (CAQ) a obtenu 41 % des votes, mais 72 % des sièges à l’Assemblée nationale. À l’inverse, les conservateurs ont récolté 13 % des votes, mais n’ont fait élire aucun député. Un scrutin proportionnel aurait-il tout réglé ? Voici ce qu’en pensent des experts consultés par La Presse.
(Québec) Les partis ayant échoué à faire élire 12 députés ou à obtenir 20 % des voix devraient pouvoir avoir leur place à l’Assemblée nationale, estime le maire de Québec, Bruno Marchand.
Après avoir encaissé le pire résultat de son histoire en termes de vote populaire, d’importants défis financiers se profilent au Parti libéral du Québec (PLQ). L’ex-ministre des Finances Carlos Leitão lève la main pour participer à la transition, Dominique Anglade s’en remet au parti.
(Ottawa) Le gouvernement québécois a déjà tous les pouvoirs dont il a besoin en matière d’immigration, a argué mardi Pablo Rodriguez, lieutenant québécois de Justin Trudeau.
(Montréal) La cheffe libérale Dominique Anglade se dit prête à collaborer avec le gouvernement et les autres partis politiques, mais ne confirme pas qu’elle soutiendra une entente pour permettre à Québec solidaire (QS) et au Parti québécois (PQ) d’être reconnus comme groupes parlementaires à l’Assemblée nationale.
(Saint-François-de-l’Île-d’Orléans) Après avoir décroché le mandat fort qu’il voulait, François Legault passe à la deuxième étape de son plan : tendre la main à l’opposition et mobiliser les Québécois afin de faire « mousser » sa demande à Ottawa pour obtenir plus de pouvoirs en matière d’immigration et « arrêter le déclin du français ».
(Québec) Au lendemain d’une élection qui n’a pas permis à Québec solidaire (QS) de « conquérir » autant de circonscriptions qu’il le souhaitait, Gabriel Nadeau-Dubois a défendu que son parti a tout de même « résisté » à la vague caquiste, mais qu’il faut plus que jamais rouvrir le débat sur une réforme du mode de scrutin.
(Montréal) Au lendemain de la réélection de la Coalition avenir Québec, les syndicats l’appellent à changer d’attitude et à faire preuve de plus d’« humilité ».
(Québec) Même si sa formation n’est pas parvenue à remporter un siège lundi, le chef conservateur Éric Duhaime dit entretenir l’espoir que son parti entre à l’Assemblée nationale grâce à un transfuge de la Coalition avenir Québec (CAQ) qui joindrait ses rangs.
Le Parti libéral du Québec (PLQ) ne demandera pas de recomptage après avoir perdu la circonscription de Verdun aux mains de Québec solidaire (QS) lundi.
Un peu plus de 66 % des électeurs québécois ont finalement exercé leur droit de vote cette année, a confirmé mardi le Directeur général des élections (DGEQ). Il s’agit d’une légère baisse par rapport à 2018, mais surtout, d’un des résultats les plus faibles des dernières années.
(Montréal) Même si l’île de Montréal se démarque encore une fois du reste de la province en envoyant à Québec seulement deux députés de la CAQ, la mairesse de Montréal Valérie Plante ne craint pas d’avoir de la difficulté à faire entendre ses revendications auprès du gouvernement de François Legault.
Québec solidaire dénonce le « climat toxique » entourant l’élection d’Haroun Bouazzi dans Maurice-Richard, une première percée pour le parti dans cette circonscription. À peine élu, le principal intéressé a en effet été la cible de commentaires haineux en ligne.
(Boucherville) Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon rejette toute forme de fusion ou d’entente électorale avec Québec solidaire, au lendemain d’une élection difficile où le Parti québécois a subi la pire défaite de son histoire. Il mise tout sur une réforme du mode de scrutin écartée par le gouvernement Legault et l’opposition officielle libérale.
La Coalition avenir Québec obtient un deuxième mandat fort et laisse derrière les partis de l’opposition. Chroniques, articles, vidéos et photos : voici ce que vous devez consulter en ce lendemain d’élections.
Encaissant la pire défaite de leur histoire en termes de vote populaire, les libéraux de Dominique Anglade sont parvenus à sauver les meubles en nombre de sièges. Le parti conserve l’opposition officielle avec l’élection de 21 députés plus que jamais concentrés à Montréal.
(Québec) Les grands rassemblements du Parti conservateur du Québec n’auront finalement pas été un gage de victoire. Son chef, Éric Duhaime, a échoué à se faire élire dans la circonscription de Chauveau, remportée haut la main par son adversaire caquiste Sylvain Lévesque.
(Boucherville) La remontée du Parti québécois dans les sondages s’est concrétisée dans les suffrages exprimés, mais elle ne lui a pas permis d’éviter une cuisante défaite avec seulement trois élus, son pire résultat depuis sa fondation. Le parti de René Lévesque n’aura que trois représentants à l’Assemblée nationale, mais le chef Paul St-Pierre Plamondon a réussi son pari et représentera les citoyens de Camille-Laurin au Parlement.
Québec solidaire (QS) promettait de conquérir de nouvelles circonscriptions. Mieux : il espérait devenir l’opposition officielle. Mais au terme de la course, lundi, le parti de gauche a fini la campagne électorale avec un seul député de plus qu’en 2018, avec deux gains à Montréal, mais aussi une défaite cuisante en Abitibi-Témiscamingue.
(Québec) Ce n’est pas une vague, c’est un raz-de-marée caquiste qui a déferlé sur le Québec cette fois… sauf à Montréal. François Legault décroche haut la main un deuxième mandat majoritaire à l’Assemblée nationale, où sa domination est encore plus forte face à des partis de l’opposition tous affaiblis.
Pas de grands bouleversements dans les régions du Québec. Le territoire demeure principalement caquiste, avec une poignée de circonscriptions – Sherbrooke, Pontiac et Matane-Matapédia – qui résistent toujours à la vague bleu poudre.
La campagne de la Coalition avenir Québec (CAQ) n’était finalement pas aussi mauvaise qu’on le prétend. Sinon, elle n’aurait pas récolté 41 % des voix, encore plus que les 37 % de 2018.
Au lendemain des élections, l’île de Montréal apparaît plus isolée que jamais, rouge, avec un cœur orange et deux touches de bleu, au milieu d’une mer bleu caquiste.
Dans la couronne sud de Montréal et en Montérégie, le Parti libéral n’a réussi à conserver que son château fort de La Pinière. En toute fin de soirée, Laporte semblait en voie de lui échapper après une bataille très serrée.
Plus de femmes que jamais siégeront à l’Assemblée nationale. Autour de 60 femmes ont été élues lundi lors des élections provinciales, un sommet historique.