
La scène était saisissante. Ils étaient au kilomètre 41 du marathon de Tokyo, et le Canadien Cameron Levins était encore dans le coup. Mieux : il était en avant du peloton serré de six coureurs qui ne s’était pas encore disloqué. Tout contre lui, soufflant dans son cou, quatre Éthiopiens et un Kényan. Des coureurs jeunes et fringants ayant déjà couru un marathon en 2 h 4 min, 2 h 5 min…