
Chaque printemps me revient en mémoire un conseil que m’a donné un vieux médecin : « Tu devrais regarder les arbres plus souvent. »
Chaque printemps me revient en mémoire un conseil que m’a donné un vieux médecin : « Tu devrais regarder les arbres plus souvent. »
Ça fait longtemps que je ne vous ai pas parlé de la pandémie. En fait, je n’ai pas plus envie d’en entendre parler que vous, mais je me demande comment ça se passe, votre retour à la vie ? Votre retour au bureau ? Votre retour à la vie de bureau ?
La commis à la caisse m’a fait signe de réessayer. Même problème, le terminal ne reconnaissait pas ma carte de crédit. Je lui ai dit que ce n’était pas grave, que j’allais simplement entrer mon NIP plutôt que taper ma carte sur le lecteur. Elle m’a fait signe d’attendre un instant, puis elle est partie...
Lorsque le petit monsieur s’est mis en garde, mimant avec ses poings et son jeu de jambes un combat de boxe digne du XIXe siècle, un frisson de honte m’a parcouru l’échine.
« Nous comprenons que la fête des Mères est une période sensible pour certains. Nous aimerions vous donner l’opportunité d’éviter de recevoir des courriels à ce sujet. »
L’ergonomie a trop longtemps été absente de ma vie. Je l’écris alors que je ressens à l’index une décharge chaque fois que j’appuie sur mon clavier (je tape à deux doigts) et qu’un torticolis a rendu mes mouvements de tête aussi fluides que ceux de Catherine Deneuve dans ses plus récents films. C’est-à-dire pas du tout.
« Le 10 mars 2020, on jouait au bridge. On ne savait pas que ça prendrait plus de deux ans avant qu’on se revoie. »
Il a voté samedi. Pour la première fois de sa vie. « J’ai 18 ans et j’ai dû voter Macron. C’est triste », m’a-t-il dit en sortant du Palais des congrès.
La crise climatique provoque des bouleversements voués à prendre de l’ampleur. Comment s’adaptera-t-on au monde qui nous attend ? Si la question vous inquiète, vous faites probablement partie des écoanxieux (yé !). Heureusement, il existe des regroupements pour vous aider à dormir un peu mieux…
Ma mère a bordé ses cinq enfants avec la même comptine, chaque soir.
L’automne dernier, j’ai consacré une chronique à tenter de répondre à la question d’une lectrice, soit : est-ce que les jeunes d’aujourd’hui manquent de pudeur ? Je croyais que ce « courrier des lecteurs » serait un exercice isolé, un simple clin d’œil aux réflexions que je découvre parfois avec joie dans ma boîte courriel… J’avais tort.
Lorsque mon père a décidé de repeindre les murs du rez-de-chaussée, début mai, j’aurais dû m’en douter. Que quelque chose d’inhabituel se tramait. Je finissais ma première année d’université. Je ne vivais que la moitié du temps chez mes parents, en banlieue de Montréal. À plus d’une heure et demie en transports en commun de la faculté.
Que sait-on réellement de ce que les Canadiens pensent de l’amour, de la sexualité ou encore de la répartition de l’argent au sein du couple ? Pas grand-chose, en fait... Mais grâce à la chercheuse Chiara Piazzesi, c’est sur le point de changer.
Je discutais récemment avec un ami médecin de l’avenir de son fils, qui projette de devenir chirurgien, comme lui. Il n’ose lui dire qu’il préférerait qu’il choisisse un autre métier. Les gardes de 24 heures un week-end sur trois, l’inextricable bureaucratie à affronter, le gouvernement qui risque de mettre en péril le système public avec son pari du privé…
Il y a trois semaines, le Sénat de la Floride a voté une loi qui interdit aux enseignants du primaire d’évoquer l’identité de genre et l’orientation sexuelle dans leurs cours. Ça m’a fait penser : au Québec, comment parle-t-on de ces enjeux aux élèves de moins de 10 ans ?
La semaine dernière, alors que j’étais invité sur le plateau du sympathique jeu-questionnaire scientifique Génial ! à Télé-Québec, j’ai invoqué à la blague « l’appel à un ami ou à un membre de la famille » afin de m’aider à mieux répondre aux questions. Comme Génial ! n’est pas Who Wants to Be a Millionaire ?, ma requête n’a pas eu de suite.