(Toronto) Quand une personnalité comme Kate Middleton annonce qu’elle souffre d’un cancer, cela peut avoir des effets positifs pour ceux qui vivent avec la maladie ou pour mieux sensibiliser la population, affirme un dirigeant de la Société canadienne du cancer.

Selon Stuart Edmonds, vice-président principal, mission, recherche et défense de l’intérêt public, une telle annonce encourage souvent les gens à subir des tests et à se faire soigner.

« Il y a du grand positif même si je pense qu’une telle annonce, le moment d’une telle annonce est une question d’ordre privé. Je ne suggère pas que toutes les personnalités publiques doivent faire état d’une maladie dont elles souffrent. C’est trop demander. Toutefois, lorsque cela arrive, cela augmente la sensibilisation au cancer. »

La princesse de Galles a diffusé vendredi une vidéo pour annoncer qu’elle souffrait d’un cancer et qu’elle suivait une chimiothérapie.

L’annonce vidéo intervient après des semaines de spéculations dans les réseaux sociaux sur son sort et son état de santé, depuis qu’elle a été hospitalisée en janvier pour une opération abdominale.

M. Edmonds dit qu’il peut être difficile d’expliquer aux plus jeunes la réalité du cancer sans leur faire peur. Selon lui, se préparer à l’avance à avoir une telle conversation peut aider. Il faut aussi prévoir un endroit tranquille et privé. L’accompagnement d’un autre adulte est recommandable.

Il conseille aussi de donner des renseignements par petites doses.

« Il faut être prêt à répondre aux questions, parce qu’ils vont sûrement en poser quelques-unes. »

M. Edmonds dit comprendre complètement que la princesse de Galles ait voulu que sa famille soit au courant du diagnostic avant de le révéler publiquement.

« Je ne peux même pas commencer à comprendre la pression, l’anxiété et la peur qu’elle a dû vivre, tout se sachant atteinte d’un cancer et en recevant des traitements. »

En février, le palais de Buckingham avait annoncé que le roi Charles III était traité pour un type non précisé de cancer découvert alors qu’il subissait une intervention pour une hypertrophie bénigne de la prostate.