
C’est un moment qu’on attendait depuis si longtemps que, bien franchement, on ne peut s’empêcher d’être un peu déçu. Ça aurait pu être plus sérieux. Moins vulgaire, en tout cas.
C’est un moment qu’on attendait depuis si longtemps que, bien franchement, on ne peut s’empêcher d’être un peu déçu. Ça aurait pu être plus sérieux. Moins vulgaire, en tout cas.
On ne saura jamais quel aurait été le destin de l’Irak si Saddam Hussein était resté au pouvoir, il y a 20 ans.
Il est 23 h à Jérusalem quand Irwin Cotler m’appelle. L’ex-ministre de la Justice et ex-prof de droit à McGill ne « suit » pas la crise politique en Israël. Il est partie prenante.
Quand bien même on accuserait des généraux ou même Vladimir Poutine de crimes de guerre en Ukraine, qu’est-ce que ça changera au juste ?
Israël est la seule démocratie au Proche-Orient, mais elle l’est un peu trop au goût de la droite religieuse. C’est pourquoi le gouvernement de coalition avance une réforme qui changera profondément l’équilibre des pouvoirs dans l’État.
Pour une rare fois, le régime iranien ne conteste pas les faits. Depuis le début de novembre, plus de 800 écolières dans au moins 58 écoles ont été empoisonnées par des gaz toxiques alors qu’elles étaient en classe. À Qom, la ville sainte, à Téhéran, la capitale, et dans huit autres provinces du pays.
(Kherson, Ukraine) Quand Vladimir Poutine lance son offensive sur l’Ukraine, à l’aube du 24 février 2022, Vladyslav Nedostup, comme des millions d’Ukrainiens, ne sait pas trop comment réagir. Pris de panique, il consulte Google. Dans la fenêtre de recherche, il tape nerveusement : « Comment prodiguer les premiers soins ».
Samira* est à la tête d’une organisation s’intéressant à la justice sociale à Kaboul. Selon les nouvelles règles des talibans, elle aurait dû perdre son emploi. Mais au lieu de ça, elle a réussi à les convaincre qu’elle fait de l’« éducation islamique » et a obtenu une exemption.
Plus le temps passe, plus l’Occident s’engage profondément dans le soutien militaire de l’Ukraine.
« Une catastrophe ». « Un expert de l’indécision ». « Trop colombe ». Un « traîneux de pieds », si on traduit en québécois une expression du New York Times.
Une date presque semblable à celle de l’assaut contre le Congrès américain de janvier 2021. Des manifestants qui dénoncent une élection volée sans preuves à l’appui. Un homme maquillé de la tête au pied et portant une parure de plumes, lui donnant des airs de cousin pas trop éloigné de l’émeutier de Washington le plus reconnaissable.
C’est une trêve qui est passée à l’histoire. Un cessez-le-feu en 1914 en plein milieu de la Première Guerre mondiale le temps de célébrer Noël. Les Allemands s’étaient mis à chanter dans leurs tranchées. Les Britanniques les avaient imités. Dans le no man’s land, les Français avaient partagé leur champagne.
Non, ce n’est pas tous les jours qu’on peut se vanter d’avoir partagé le lit d’une ministre brésilienne. Au Nouvel An, ce jour-là est arrivé pour moi.
Après deux années à tourner au ralenti, la planète a pris sa revanche en 2022. Si elles s’étaient repliées sur elles-mêmes pendant la pandémie de COVID-19, les grandes puissances – États-Unis, Chine et Russie en tête – se sont relancées dans le grand jeu de quête d’influence mondiale cette année. Mais à quoi jouent-elles au juste ?
Depuis le début de l’année, les élus du Congrès américain ont reçu plus de 9000 menaces. De mort, de violence. Des torrents de haine. C’est neuf fois plus qu’en 2017, la première année de la présidence de Donald Trump.