Bâtie sur le modèle des cathédrales, la maison de Claude Auclair s’inscrit comme un exemple de développement durable dans le paysage québécois. Rencontre avec un passionné d’histoire, qui s’est consacré à cette construction extraordinaire pendant près de 20 ans.
Sur le bord de la route surplombant le Cap-à -l’Aigle, dans Charlevoix, une maisonnette – à moins que ce ne soit une grange ! – se dresse sans choquer l’œil. Revêtue d’un bois patiné par l’air salin, elle est une jolie tricherie en robe champêtre qui ne révèle son vrai visage que lorsqu’on s’enfonce dans ses entrailles. L’espace se démultiplie alors. L’ambiance se métamorphose. Nous sommes ailleurs, dans l’univers chaleureux et imposant des Arches.
Côté lac, cette majestueuse maison ressemble à un paquebot qui se serait ancré aux abords d’un lac des Laurentides, dans un ultime voyage. C’est justement cette histoire que raconte La Percée : celle d’un homme venu ériger sa dernière résidence sur la terre de ses ancêtres pour y laisser sa trace à son tour.
Au Centre-du-Québec, dans un paysage agricole où subsiste une petite forêt comme tant d’autres, deux amoureux d’art ont composé une ode à la beauté. La sensibilité de leurs réalisations – leur maison et maintenant une fondation pour l’art ouverte au public – conduit à un constat : la nature nourrit l’art, et l’art l’élève.
Pensée pour un jeune couple et ses deux enfants, cette maison, aux allures de belle campagnarde, s’est inspirée de l’architecture des anciennes du coin pour se fondre dans son paysage agricole… et pour longtemps. L’implanter sans brusquer le paysage est l’un des points forts de La Comtois de Terrebonne, récompensée d’une certification argent au Grand Prix du design.
Claude Cormier, le plus connu des architectes paysagistes québécois, s’est éteint le 15 septembre à Montréal, après avoir laissé sa marque aux quatre coins du pays. Il avait 63 ans.
Beaucoup de toits plats servent de couvre-chef sans vraiment chapeauter visuellement des édifices résidentiels. Quels sont leurs attraits et les moyens architecturaux pour apporter du cachet à cette surface plane qui peut donner une impression de bâti non fini ? Chose certaine : ils sont moins plates qu’on pourrait le croire…
Notre journaliste Émilie Côté se balade dans le Grand Montréal pour parler de gens, d’évènements ou de lieux qui font battre le cœur de leur quartier. Aujourd’hui, elle rencontre des habitants de l’île de la Visitation et d’autres amoureux de ce parc-nature d’Ahuntsic qui désirent que son patrimoine ancestral soit reconnu à sa juste valeur.
À l’heure de la retraite, un couple a choisi d’agrandir la maison en bordure d’un lac où il passait ses étés en famille. Une nouvelle aile, unie à la bâtisse ancestrale grâce à un passage vitré imaginé par l’architecte Jérôme Lapierre, lui permet de vivre aujourd’hui sur un seul niveau, au fil de l’eau.
Inconnu au Québec il y a 10 ans, l’acier Corten prend graduellement ses aises dans des aménagements paysagers auxquels il ajoute un caractère unique avec sa patine naturelle : brute, vivante, en constante évolution. Cette seconde peau agit comme un bouclier qui confère au matériau une longévité et une résistance exceptionnelles.
L’époque où on ne voulait que de grands espaces ouverts dans nos maisons semble révolue pour certains. Effet post-pandémie ou non, on revient à des pièces plus cloisonnées, mais sans vouloir étouffer pour autant. C’est peut-être pour cette raison que les parois de verre apparaissent de plus en plus dans nos designs. Zoom sur un bon (et beau) compromis, transparent de surcroît.
(Cap-à -l’Aigle) Il y a des centaines de millions d’années, une météorite a frappé de plein fouet le Québec, sculptant du même coup le paysage dentelé de Charlevoix. Au pourtour du cratère nouvellement formé, un paysage en terrasses a émergé. C’est sur ces promontoires de La Malbaie qu’est installé Teracea, à flanc de montagne d’où le domaine profite d’une vue incomparable sur le fleuve et les environs.
(Eastman) Parfois, il arrive qu’une maison d’architecte construite pour un client change de mains. Et dans certains cas, les nouveaux propriétaires n’ont pas du tout le même profil que les anciens. C’est ce qui s’est produit dans une résidence secondaire d’Eastman, désormais occupée par une famille nombreuse qui l’a adaptée à ses besoins.
Ils s’appellent Philip, Guillaume, Gabrielle et David. Amis dans la vie, ils ont uni leurs forces pour devenir partenaires d’affaires dans Ivy Studio. Portrait d’une firme d’architecture jeune, mais pleine de vie.
Sur un ancien stationnement asphalté trône maintenant une maison au design unique, parfaitement intégrée à l’environnement pourtant hétéroclite qui borde le marché Jean-Talon, à Montréal. C’est dans ce secteur effervescent de la Petite Italie qu’un couple s’est installé quand ses enfants ont quitté le nid, pour vivre sa vie à l’européenne.