La Coalition avenir Québec obtient un deuxième mandat fort et laisse derrière les partis de l’opposition. Chroniques, articles, vidéos et photos : voici ce que vous devez consulter en ce lendemain d’élections.
Une victoire historique
Ce n’est pas une vague, c’est un raz-de-marée caquiste qui a déferlé sur le Québec cette fois… sauf à Montréal. François Legault décroche haut la main un deuxième mandat majoritaire à l’Assemblée nationale, où sa domination est encore plus forte face à des partis de l’opposition tous affaiblis. Tommy Chouinard fait le point.
Lisez l’article de Tommy ChouinardEn vidéo - François Legault tend la main aux partis de l’opposition
Anglade limite les pertes, évoque la reconstruction
Encaissant la pire défaite de leur histoire en termes de vote populaire, les libéraux de Dominique Anglade sont parvenus à sauver les meubles en nombre de sièges. Le parti conserve l’opposition officielle avec l’élection de 23 députés plus que jamais concentrés à Montréal. Fanny Lévesque suivait la soirée du PLQ.
Lisez l’article de Fanny LévesqueEn vidéo - Discours de Dominique Anglade
Nadeau-Dubois ne parvient pas à faire les conquêtes promises
Québec solidaire (QS) promettait de conquérir de nouvelles circonscriptions. Mieux : il espérait devenir l’opposition officielle. Mais au terme de la course, lundi, le parti de gauche a fini la campagne électorale avec le même nombre de députés qu’en 2018, avec un gain à Montréal, mais aussi une défaite cuisante en Abitibi-Témiscamingue. Hugo Pilon-Larose a suivi la caravane solidaire.
Lisez l’article d’Hugo Pilon-LaroseEn vidéo - Discours de Gabriel Nadeau-Dubois
Paul St-Pierre Plamondon entre à l’Assemblée nationale, mais...
... le PQ n’a fait élire que trois députés : Pascal Bérubé (Matane-Matapédia) Joël Arseneau (Îles-de-la-Madeleine) et son chef, Paul St-Pierre Plamondon (Camille-Laurin). La remontée du Parti québécois dans les sondages s’est concrétisée dans les suffrages exprimés, mais elle ne lui a pas permis d’éviter une cuisante défaite, son pire résultat depuis sa fondation.
Lisez l’article de Charles LecavalierEn vidéo - Le discours de Paul St-Pierre Plamondon
Déception au PCQ, Duhaime dit à la prochaine fois
Les grands rassemblements du Parti conservateur du Québec n’auront finalement pas été un gage de victoire. Son chef, Éric Duhaime, a échoué à se faire élire dans la circonscription de Chauveau, remportée haut la main par son adversaire caquiste Sylvain Lévesque.
Lisez l’article de Mylène CrêteEn vidéo - Discours d’Éric Duhaime
Le débat sur le mode de scrutin sur toutes les lèvres
En tout 89 députés, mais avec 41 % du vote. La réélection de la Coalition avenir Québec (CAQ) a vite relancé lundi les débats sur le mode de scrutin dans la province, vu la « distorsion » entre le nombre de sièges des partis et la volonté de la population générale.
Lisez l’article de Vincent Larin et d’Henri Ouellette-VézinaUn nombre record de femmes élues
Plus de femmes que jamais siégeront à l’Assemblée nationale. Autour de 60 femmes ont été élues lundi lors des élections provinciales, un sommet historique.
Lisez l’article de Marissa Groguhé« Gaffer » vers la victoire
Après une campagne électorale acrimonieuse, François Legault a promis d’être « le premier ministre de tous les Québécois ». C’est aussi ce qu’il avait promis lorsqu’il a été élu en 2018. Il avait alors parlé de « l’esprit de rassemblement » dans lequel il avait l’intention de gouverner « pour tous les Québécois ».
Lisez la chronique de Rima ElkouriVictoire décisive mais gonflée
« La campagne de la Coalition avenir Québec (CAQ) n’était finalement pas aussi mauvaise qu’on le prétend. Sinon, elle n’aurait pas récolté 41 % des voix, encore plus que les 37 % de 2018 », écrit le chroniqueur Paul Journet.
Lisez la chronique de Paul JournetDistorsions démocratiques record
« La distorsion fait partie de notre système électoral. Mais elle n’a sans doute jamais été aussi énorme. Et ça devrait nous inquiéter », nous dit Yves Boisvert dans sa chronique.
Lisez la chronique d’Yves BoisvertLe grand écart électoral
« Jamais en 50 ans les distorsions de notre système électoral ne sont apparues aussi clairement qu’avec la réélection de la Coalition avenir Québec (CAQ) », mentionne Stéphanie Grammond dans son éditorial.
Lisez l’éditorial de Stéphanie Grammond