Vous êtes nombreux à réagir aux textes que nous publions. Voici un éventail de commentaires que vous nous avez fait parvenir ces derniers jours.

Je ne reconnais plus ma caisse

Mes parents avaient un compte Desjardins dans les années 1950. Il portait le numéro 6. Mon père a fait partie de la commission de crédit, moi j’ai fait partie du jury pour la bourse d’études. La première caisse Saints-Martyrs-Canadiens était dans la première chapelle, puis dans le sous-sol de la nouvelle église, puis ailleurs, mais toujours dans la paroisse. Fusion, refusion, on se retrouve avec le siège social à 5 km de la caisse Fleury. Le service aux particuliers laisse à désirer. On nous incite à placer le dernier dollar de notre compte. J’ai 77 ans, je ne reconnais plus ma caisse populaire, qui est rendue une banque.

Pierre C. Tremblay, Montréal

Lisez « Où loge l’âme de Desjardins ? »

Deux couleurs d’étiquettes

Je suis un fiscaliste à la retraite. C’est la vie de tous les jours d’un fiscaliste que vous décrivez. Avec une loi, tenter d’être le plus juste possible rend nécessairement toute règle complexe. Là n’est pas la question pour le simple citoyen ! Ce qu’il faut, c’est obliger les détaillants à avoir deux couleurs d’étiquettes pour que le consommateur sache ce qui est taxable et ce qui ne l’est pas. Allez, gouvernement, il y a un petit texte législatif court et simple à rédiger ici !

Jean-Pierre G. Lalonde, Rigaud

Lisez « La bureaucratie de la barre tendre »

Des minimaisons bien équipées

PHOTO FOURNIE PAR CHRISTINE PROGNEAUX

Certaines minimaisons peuvent accueillir plus d’une personne, écrit Christine Progneaux.

J’aimerais préciser que les minimaisons peuvent être aussi bien équipées qu’une maison régulière : salle de bain complète, cuisinette, chambre(s), salon, coin repas dans aussi petit que 200 à 300 pieds carrés ! Elles peuvent donc facilement accueillir un couple avec un jeune enfant, un chien ou un chat, catégorie de personnes pour lesquelles il n’y a pas de place en refuge. Elles peuvent également être adaptées pour les personnes à mobilité réduite ou en perte d’autonomie. Lorsque l’on parle d’itinérance et de dignité, il serait important d’inclure tout le monde ! Et pour l’aspect « temporaire », il serait judicieux et réaliste de penser en termes d’années (plutôt que de semaines ou de mois) pour assurer une certaine stabilité aux personnes en situation d’itinérance, le temps que suffisamment de logements sociaux soient construits. Ces minimaisons devraient donc offrir un minimum de confort !

Christine Progneaux, Saint-Joachim-de-Shefford

Lisez « Des minimaisons bientôt pour faire face à l’urgence ? »

J’ai hâte d’attendre le tramway

Bravo ! Très bien dit ! Je ne viens pas de Montréal. Mais il est évident que l’Est est tellement mal desservi. Et ça fait tellement longtemps que vous attendez ! Moi qui attends le tramway de Québec, eh bien, je considère que vous devez passer avant nous. Ne lâchez pas ! Talonnez-les.

Louise Perron, Québec

Lisez « Les jeunes de l’Est en ont marre d’attendre l’autobus »

La classe de Marie-Philip

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

La hockeyeuse Marie-Philip Poulin

Quel beau geste de Marie-Philip Poulin de s’adresser aux amateurs. Nous sommes loin des conférences de presse plates et insignifiantes. Merci à elle. C’est drôle, parce que le directeur général des Alouettes a eu le même témoignage en mentionnant que c’était plutôt aux joueurs et organisations de remercier leurs partisans. En passant, un petit mot en français du capitaine à 8 millions du CH serait-il vraiment si difficile ? Quand tu contrôles le marché !

Martin Vaillancourt, Lachine

Lisez « Merci à vous, partisanes et partisans ! »

L’Outaouais en état critique

Nous avons quitté Montréal pour nous installer en Outaouais il y a plus de trois ans maintenant, mais continuons malgré nous de nous rendre à Montréal pour tout service ou soin de santé (médecin de famille, chirurgie, échographie, mammographie, etc.). Ce n’est pas normal d’habiter la quatrième ville du Québec et de devoir faire la route jusqu’à Montréal pour recevoir des soins de santé. Pourtant, comme tous les signataires des lettres publiées sur le système de santé en Outaouais le soulignent, nous payons les mêmes impôts qu’ailleurs au Québec, et ce, sans obtenir les mêmes services qu’ailleurs. Il est plus que nécessaire que le gouvernement reconnaisse que la situation en Outaouais est critique et qu’elle requiert des solutions particulières en raison de sa spécificité régionale.

Alexie Labelle, Gatineau

Lisez « Nous craignons pour la survie de nos patients »

Non à l’acharnement

Je n’ai rien contre le concept de l’aide à vivre, mais ultimement, il y aura fin de vie. Les options ne sont pas aussi nombreuses… On vit, on meurt. Aussi bien mourir dignement, entouré des gens qu’on aime. Tous les gens importants dans ma vie, à qui je fais confiance, veulent une vie bien remplie, une mort sereine dans la dignité, sans souffrir trop longtemps. L’acharnement, pas pour moi.

L. Martin Caron, Ottawa

Lisez « Osons jaser au Québec de l’aide à vivre »

Envie d’autre chose

Comme de nombreuses personnes qui vous ont écrit, Mme Bazzo, j’ai envie d’autre chose. Enfin, que l’on traite des sujets de fond et de notre hallucinante inertie face aux écarts vertigineux de richesse. Nous sommes paralysés par notre incapacité à oser imaginer des formes de participation et d’organisation collectives qui nous permettraient d’influer sur notre destin collectif. En l’état actuel du monde, on se replie, par peur de perdre et de basculer dans la pauvreté, on troque la sécurité et la liberté de consommer contre la possibilité de construire des formes collectives instaurant un [équilibre] du pouvoir et la justice sociale et environnementale. Quelles sont les conditions éthiques personnelles que nous devons développer et promouvoir pour que notre besoin de sens soit agissant et transformationnel ? Pourquoi avons-nous perdu la croyance que l’on peut élire des personnes qui vont travailler pour le bien commun ? Doit-on revoir de toute urgence le fonctionnement de nos démocraties parlementaires ? Comment le faire en mettant les balises pour empêcher les dérives totalitaires ou mafieuses ? Merci de nous permettre de mettre des mots sur nos malaises et d’ouvrir l’espace de dialogue.

Rossana Pettinati, Montréal

Lisez « Envie d’autre chose »

CPI : il n’y a pas d’équivalence

PHOTO DIMITAR DILKOFF, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Karim Khan, procureur de la Cour pénale internationale

Mme Freeland et M. Trudeau brouillent les cartes. Il n’y a pas d’équivalence entre les accusations de la Cour pénale internationale à l’encontre des dirigeants israéliens et de ceux du Hamas. Pour résumer, les premiers sont accusés d’affamer des civils et de leur refuser une protection alors que les autres sont visés pour terrorisme, viols et meurtres. Bien sûr, il est difficile d’admettre des torts lorsque des « amis » sont dans le collimateur. Mais si on adhère aux principes de droit de la CPI lorsqu’il s’agit d’accuser des dictateurs ennemis, il faut aussi reconnaître cette légitimité envers nos amis et alliés. Il ne peut y avoir deux poids, deux mesures en droit.

Alan Charles, Repentigny

Lisez « Trudeau et Freeland critiquent la CPI, Joly s’en garde »