Vous êtes nombreux à réagir aux textes que nous publions. Voici un éventail de commentaires que vous nous avez fait parvenir ces derniers jours.

Solidaire des valeurs d’origine

Je suis un électeur à tendance solidaire. Je suis d’accord avec les signataires de cette lettre. Québec solidaire ne doit pas s’éloigner de ses valeurs d’origine. Je peux comprendre qu’il est difficile de convaincre une majorité de Québécois et Québécoises, encore plus en cette époque centrée sur l’individualité, où le bien collectif régresse dans les valeurs de la vie moderne. Ce parti doit demeurer à gauche et ne pas succomber à la tentation de flirter avec le centre, coûte que coûte.

Jean-Luc Boyer, Repentigny

Autosabotage

Je suis de gauche de naissance, je dirais. Je vote NPD au fédéral et Québec solidaire (QS) au provincial. QS, dont je suis membre, était pour moi enfin un espoir de voir les idées progressistes être réalisées, d’abord par un travail constructif dans l’opposition, puis par l’éventualité d’une élection dans les 10 à 15 prochaines années. Mais comme pour confirmer le dicton qui dit que la gauche ne veut pas prendre le pouvoir, mais veut avoir raison, une fronde groupée se lève contre Gabriel Nadeau-Dubois. Je ne doute pas, je suis même certaine qu’il n’est pas facile pour les femmes de prendre leur place dans QS (comment pourrait-il en être autrement dans notre société ?) et que l’entourage de GND en mène large. Mais la lutte actuelle sur la place publique ressemble plus à de l’autosabotage qu’à une lutte pour une meilleure égalité et une meilleure démocratie. Si les militants veulent demeurer marginaux et disparaître des sièges de l’Assemblée nationale, en laissant la place de plus en plus à la droite économique et identitaire, grand bien leur fasse. Moi, si GND déserte QS, je ne renouvelle pas ma carte et j’annule mon vote.

Julie Poirier, Montréal

Lisez la lettre ouverte « Crise à Québec solidaire : réinventer notre démocratie en faillite »

Architectes, à vos crayons

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Françoise Plantard est d’accord avec William Jegher : gardons seulement la tour du Stade.

Il arrive parfois qu’il soit très problématique de faire du neuf avec du vieux et, bien souvent, cela finit par coûter plus cher. Je pense que l’entretien du Stade coûte déjà assez cher, considérant les avantages que l’on en retire (il n’est plus que très rarement utilisé). Le démolir, en gardant la tour comme phare sur la ville, serait une solution raisonnable, et bâtir un autre beau projet avec toutes les normes actuelles de sécurité serait plus rentable. Avis aux architectes : à vos crayons…

Françoise Plantard, Longueuil

Lisez la lettre d’opinion « Une vision renouvelée pour le Stade olympique de Montréal »

La LPHF me redonne la passion

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Marie-Philip Poulin (29), lors du premier match des séries de la LPHF entre Montréal et Boston, le 9 mai dernier à Laval

Quand j’avais 16-17 ans, j’étais passionnée de hockey. Il y avait alors six équipes et je connaissais tous les joueurs du Canadien et plusieurs joueurs des autres équipes. Puis j’ai quitté le Québec trois ans pour enseigner en Afrique. À mon retour, l’expansion de la LNH avait commencé : 12 équipes, une saison de plus en plus longue, etc. Je n’ai plus retrouvé le feu sacré et me suis complètement désintéressée du hockey. Mais la LPHF est arrivée et j’ai retrouvé la passion de ma jeunesse. Des matchs endiablés, une folle envie de donner leur 100 %, etc. J’ai l’impression de retrouver le dynamisme de l’époque de Maurice Richard et de Guy Lafleur. Et le sourire de ces femmes qui sautent sur la glace, un véritable baume en cette époque si troublante. Bravo aux Glorieuses de Montréal !

Louise Archambault, Saint-Lambert

Lisez la chronique « Un grand coup de patin pour les femmes »

La peur de froisser les automobilistes

Pour financer nos routes en mauvais état et les transports en commun, il FAUT que les utilisateurs contribuent au financement par la mise en place de péages sur toutes les autoroutes, les ponts, etc. Sur toutes les infrastructures, qu’elles soient gérées par le fédéral, le provincial ou le municipal. Quand les automobilistes en auront assez de passer par tous les postes de péage, ils finiront par choisir les transports en commun. La technologie par transpondeur a démontré son efficacité avec le pont de l’A25, il suffit de l’étendre partout. Traverser le Mexique coûte 160 $ en péages, se rendre à Miami de Montréal coûte environ 75 $ en péages. Au Canada et au Québec, on a peur de froisser les automobilistes. Si on ne froisse personne, vous pouvez être certains que la planète sera inhospitalière d’ici moins d’un siècle.

Michael Peters, Anjou

Indispensable réseau routier

Si plus personne n’utilisait le réseau routier avec son véhicule automobile privé, ça prendrait toujours un réseau routier (construit et entretenu à longueur d’année) pour les autobus, la livraison à domicile par auto ou camion des biens, du courrier, les déplacements des policiers, pompiers et ambulanciers, le ramassage des ordures ménagères, la construction et l’entretien des réseaux d’utilité publique, sans oublier les pistes cyclables. J’en oublie probablement !

Claude Gou, Montréal

Lisez la lettre d’opinion « Le transport collectif moins subventionné que l’automobile »

La musique adoucit l’apprentissage scolaire

Je suis entièrement d’accord avec M. Loignon. J’ai moi-même trois filles qui ont bénéficié d’un programme musique-études de la 3e à la 6année du primaire, au début des années 2000. Elles ont fait l’apprentissage du violon. Ce programme a assurément contribué positivement à leur réussite scolaire et à leur épanouissement personnel. Malheureusement, au fil des années, ce programme de la commission scolaire s’est vu amputé de plusieurs ressources.

Hélène Maurais, Terrebonne

Lisez la lettre d’opinion « Enseignement musical : j’ai joué Beethoven »

La seule action acceptable

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

Campement de manifestants propalestiniens sur le campus de l’Université McGill

La discussion, l’échange de points de vue, les compromis, c’est la base de la vie en commun et de la paix. Pour déclencher cette négociation entre deux parties, occasionnellement cela prend une action qui attire l’attention de l’autre (le campement pacifique des étudiants). La seule action acceptable actuellement est une négociation, après on verra si la seule solution est l’intervention de la police et le pourquoi.

Pierre Paquet, Boucherville

Lisez la chronique « Et si McGill négociait au lieu d’appeler la police ? »

Des souvenirs douloureux

Merci de votre témoignage. Dans mes études et mon emploi, je côtoie beaucoup de collègues d’origine vietnamienne et ils sont toujours très discrets sur les horreurs qu’ils ont subies. Je remercie les Canadiens d’origine vietnamienne qui ont participé à la création du Québec actuel.

Julie Beauchemin, Saint-Lambert

Lisez le témoignage « Mémoires d’un réfugié de la mer »

Je traverse le pont

Eh oui, la docteure Pérodin a malheureusement raison et a été très bonne de rester si longtemps en service dans notre région. En Outaouais, on vit dans cet enfer et c’est très anxiogène de se sentir si peu desservis. Et en plus, on a une grave pénurie de médecins de famille. On blâme les patients orphelins de se retrouver aux urgences afin de consulter. On n’a pas beaucoup de choix si on veut rester dans le réseau québécois. Utiliser la ligne 811 pour accéder à une consultation GAP en clinique prend quelques heures de démarches téléphoniques et au moins trois à cinq jours d’attente pour enfin avoir la consultation. Moi, je vais consulter aux urgences à Ottawa, juste de l’autre côté du pont. Ça coûte beaucoup plus cher au Québec, alors on nous le déconseille. Si plusieurs de nos concitoyens adoptent ma démarche et votent avec leurs pieds, peut-être qu’un jour ces considérations financières forceront notre province à nous trouver des solutions.

Odette Rochefort, Gatineau

Lisez la lettre d’opinion « Je suis partie »