Pas dans mon beau quartier
Une densification « douce » de quatre-cinq-six étages dans des quartiers résidentiels est une solution équilibrée et nécessaire. Malheureusement, elle sera difficile à appliquer concrètement surtout dans les quartiers mieux nantis. Ce sont les CCU (comités consultatifs d’urbanisme) et les élus d’arrondissement qui ont la responsabilité de mettre en œuvre cette densification. Les politiciens d’arrondissement sont très sensibles au « pas dans ma cour ». Dans les quartiers résidentiels, toute densification même « douce » sera contestée. Il est à craindre que les élus d’arrondissement des « beaux quartiers » n’aient pas le courage politique de favoriser une mesure aussi intelligente que nécessaire.
Jean Paul Dubreuil, Montréal
Lisez « Verticalités »Un appel aux francophones bilingues
Étant moi-même anglophone assimilé, originaire de l’Alberta, mais vivant à Gatineau depuis maintenant presque 40 ans, je trouve bien pertinente la suggestion de M. Polèse que les anglophones aient un rôle à jouer dans le soutien du français.
En même temps, je me permets de suggérer que les francophones bilingues ont un devoir parallèle. Comme exemple, j’offre mon expérience personnelle, sans autres commentaires : quand j’entre dans un commerce à Gatineau et que je parle français, les employés – la plupart du temps – me répondent en français.
Quand j’entre dans un commerce à Montréal et que je parle français, les employés – presque toujours – me répondent en anglais.
George Dew, Gatineau
Lisez « Un appel à mes concitoyens de langue anglaise »Des représentants choisis par le parti
Vue sous cet angle, la proportionnelle est une bonne chose. Ce que je n’aime pas dans le projet proposé, c’est qu’on se retrouve avec des représentants choisis par le parti et non pas élus directement par la population. Impossible de se débarrasser de certains indésirables aimés du parti. On se retrouve aussi avec des gouvernements minoritaires aux prises avec des partis extrémistes et des négociations sans fin comme on le voit dans beaucoup d’autres pays. Notre système a ses défauts, mais il est simple, rapide et moins coûteux.
Danielle Michaud, Sherbrooke
Lisez « Révision de la carte électorale : viser la bonne cible pour régler le bon problème »Soumission de l’enseignement
Le projet de loi est en droite ligne avec ce que dénonce Alain Denault dans le premier chapitre de son livre La médiocratie. Il porte encore plus loin la soumission de l’enseignement aux intérêts financiers et privés. L’application des principes du néolibéralisme dans la corruption de nos espaces communs. Révoltant.
Pierre Careau, Québec
Lisez « Un projet de société déguisé et précipité »En sens inverse
Propos tellement pertinents et qui le sont, selon moi, depuis la fin des investissements en transports en commun au Québec, dans les années 1970. C’est comme si les gouvernements successifs (de la province et de la Ville de Montréal, entre autres) avaient géré ce dossier à l’inverse du sens commun : au lieu d’investir pour donner un vrai système efficace qui attire des clients utilisateurs et ensuite compléter le transport avec l’automobile, on met tout en place pour exténuer les automobilistes (avec tous les dommages collatéraux que cela génère), sans investir dans les transports en commun. Tout cela avec la croyance qu’on convaincra les gens qu’il est temps de délaisser l’auto et de passer aux transports collectifs. Comme projet de société, donnons-nous de vrais transports en commun efficaces.
Marc-André Lavigne, Montréal
Lisez « Coupes dans les transports en commun : un legs conscient de la CAQ »Dialogue sur les écrans
Je trouve rafraîchissante l’idée que des professeurs décident d’en parler avec les jeunes en écoutant leurs perceptions positives et négatives des écrans, d’en faire des sujets à discuter et d’impliquer tout le monde en faisant voir le bon et le moins bon de ces outils. Ensuite, il serait important, avant de proposer des mesures restrictives dans l’utilisation des écrans, d’en discuter avec les enfants et les parents.
Nicole Lavoie, Lorraine
Lisez « Les jeunes ne sont pas des victimes passives des écrans »Le point de vue d’un jeune homme conservateur
En tant que « jeune homme conservateur », je suis très méfiant envers une personne qui clame qu’il faut cesser la division afin de s’attaquer aux « enjeux pressants ». Qui définit ces enjeux ? Le but d’une démocratie n’est pas d’être uniforme, mais bien d’être en mesure de faire participer tout le monde à une prise de décision. Si vous croyez que les enjeux que vous avez identifiés (je suspecte l’environnement, la crise du logement, les inégalités de richesse, etc.) sont si importants que vos adversaires politiques devraient se rallier à vous, vous n’êtes évidemment pas dans un état d’esprit d’écoute et d’ouverture.
Laurent Benoit, Bromont
Lisez « L’énigme d’une génération de jeunes hommes conservateurs »Mobilisée et investie
Trente ans : c’est l’âge qu’aura mon fils dans un mois. Des années que je m’investis pour comprendre, ouvrir des portes, avoir des services d’aide, prévoir ce qui va venir après, alors qu’il faut gérer le présent. J’en suis à la bataille du logement : appartements supervisés inexistants, ressources d’hébergement rares et peu adaptées. « Mobilisation » et « joie » se conjuguent difficilement ensemble pour moi. Mais quand sa vie me permet de reprendre mon souffle et de regarder : Dieu qu’il peut être fascinant d’observer la façon qu’il a d’aborder le monde, mon garçon ! Je l’aime !
Chantal Rheault, Sainte-Catherine
Lisez « 40e Mois de l’autisme : continuons (joyeusement) la mobilisation ! »À armes inégales
La citation suivante d’Aristote me vient en tête en lisant cette réponse de l’Association des médecins juifs du Québec (AMJQ) : « La plus grande injustice est de traiter également les choses inégales. » La guerre entre le peuple israélien et le peuple de Gaza n’est pas à armes égales, ce qui ne semble vraisemblablement pas avoir été pris en considération dans cette réponse de l’AMJQ. L’attaque contre le peuple israélien a été macabre et ignoble. Il est toutefois difficile de relativiser la réponse israélienne lorsque, six mois plus tard, les bombes tombent toujours et que les vivres sont toujours coupés à Gaza.
André-Philippe Jean, Montréal
Lisez « Mise au point de l’Association des médecins juifs du Québec »