Vous êtes nombreux à réagir aux textes que nous publions. Voici un éventail de commentaires que vous nous avez fait parvenir ces derniers jours.

Au-delà du sarcasme

Je suis très fier de moi de ne pas succomber à cette tendance [le mépris] et d’avoir, par exemple, gardé comme meilleur ami un pro-Trump conspirationniste antivax antimasque, etc. Tout ce que théoriquement, je devrais détester puisque je suis à l’opposé complètement. Mais nous arrivons à voir cette situation avec curiosité et ouverture. Le mépris et le sarcasme sont très destructeurs et je suis très content de ne plus les pratiquer (comme au début de la pandémie, j’en étais le champion).

François Dugas, Sainte-Marthe-sur-le-Lac

Lisez « Le mépris est un bouclier »

Moins d’interventionnisme

Ayant occupé le poste de président de l’Ordre professionnel de la physiothérapie de 2014 à 2022, j’ai pu constater le bien-fondé de la réflexion de M. Dumez. Trois éléments occupent mes réflexions. 1) Que le système de santé sépare les opérations du réseau du pouvoir politique interventionniste. Ça me semble sur la bonne voie. 2) L’interdisciplinarité ; ça progresse lentement, mais ça progresse. 3) La responsabilisation accrue des patients dans les corridors de soins, comme le suggère M. Dumez.

Denis Pelletier, Sherbrooke

Lisez « Miser sur l’intelligence collective en santé »

PHOTO DADO RUVIC, REUTERS

Les géants américains du web n’ont rien à envier à TikTok pour la collecte de données, estime Martin Paquin, une question abordée par Alexandre Sirois dans « Faut-il interdire TikTok de ce côté-ci de la frontière ? ».

Illusoire confidentialité

Les Américains se plaignent de TikTok, mais depuis des années ils font la même chose, sinon pire. Le Patriot Act et d’autres lois permettent aux services de renseignement américains d’exiger de n’importe quelle entreprise américaine qu’elle leur remette des données conservées sur leur serveur, que celui-ci soit situé aux États-Unis ou à l’étranger. Et pour ce qui est des géants américains du web, ils n’ont rien à envier à TikTok pour la collecte de données.

Martin Paquin, Montréal

Lisez « Faut-il interdire TikTok de ce côté-ci de la frontière ? »

PHOTO YAMIL LAGE, AGENCE FRANCE-PRESSE

Pêcheurs à La Havane, à Cuba

Et le sourire, lui ?

J’ai toujours trouvé ce palmarès très étrange dans ses résultats. Les premiers sont toujours les Finlandais et pourtant, j’ai trouvé les gens de ce pays tellement taciturnes : aucun sourire, tous dans leur bulle, à la limite de l’impolitesse. Le service à la clientèle dans les boutiques et restaurants est impatient et bête. Ces gens sont les plus heureux du monde ? Vraiment ? N’importe qui ayant voyagé dans les Caraïbes sait à quel point, parfois malgré la pauvreté, ces gens semblent heureux. Ils chantent, ils dansent, ils communiquent, ils sourient et semblent savoir profiter de la vie. Il me semble que cela se rapproche davantage du bonheur que chez les Scandinaves.

Nathalie Lalonde, Rosemère

Lisez « Les Québécois sont très heureux ! »

Un milieu où s’épanouir

Mon fils n’a pas de déficience intellectuelle, mais un syndrome Gilles de la Tourette avec de nombreux troubles d’apprentissage sévères. Nous avons dû nous battre jusqu’au protecteur de l’élève afin qu’il puisse intégrer une classe spécialisée, malgré le fait que les classes régulières ne correspondaient pas à ses besoins. Depuis qu’il y a été intégré en 2021, mon fils a fait d’immenses progrès dans toutes les sphères de sa vie tant sur le plan scolaire que social. Il s’épanouit dans ce milieu stimulant et il a réussi à se faire des amis. Sa confiance en lui a augmenté et il a même réussi à intégrer une classe régulière de première secondaire en anglais ! L’équipe-école fait un travail remarquable.

Chantale Legault, Alma

Lisez « Le droit d’être lui-même »

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Préparation de phoque aux Îles-de-la-Madeleine

La chance d’y goûter

Si le phoque se trouvait au comptoir des viandes des épiceries et qu’il se vendait à un prix raisonnable, il est évident que j’en consommerais. Pour diversifier ma diète, pour la qualité de sa chair, mais aussi pour les bienfaits que son gras procure à la santé. Le seul endroit où j’ai vu de la chair de phoque en vente était dans une boucherie de Rimouski et ça doit bien faire 25 ans de ça. Compte tenu de son prix élevé et sans savoir si j’apprécierais son goût, j’avais décidé de passer mon tour, mais je suis toujours resté avec l’idée de goûter cette chair.

Luc Forest, Montréal

Lisez « Pour une chasse au phoque durable et profitable »

PHOTO JEAN GOUPIL, ARCHIVES LA PRESSE

Brian Mulroney en 1976

Civisme et intelligence font la paire

Je me suis toujours inscrit comme un conservateur progressiste et les années au pouvoir de Brian Mulroney furent pour moi inoubliables en termes de réalisations sur les plans international et national. N’oublions surtout pas le grand redressement dans les finances publiques réalisé par le ministre Wilson (pour réparer les dégâts de Trudeau père). Notons également le grand degré de civisme qui existait dans les débats politiques de l’époque. J’associe toujours civisme avec intelligence, ce qui n’existe plus. Comme le mentionne M. Huenefeld, j’encourage fortement une scission dans le Parti conservateur du Canada (PCC) pour réunir les vrais progressistes dans un nouveau parti politique. Je ne voterai jamais jamais jamais pour le PCC !

Patrice Le Roux, Brossard

Lisez « Les progressistes-conservateurs à la Mulroney devraient quitter le PCC »

Cruelle maladie d’Alzheimer

L’article de Régis Labeaume a déclenché un flot d’émotions. Malheureusement, j’en connais pas mal plus sur la maladie d’Alzheimer que je le voudrais. Elle a emporté mon père en septembre 2020, ainsi que les parents de mon conjoint en juillet 2022 et en novembre 2023. La maladie a été fulgurante pour mon père, et courte pour ma belle-mère. Mon beau-père en a souffert pendant de longues années avant de partir. Ma mère, du haut de ses 77 ans, est en pleine forme. Mais j’ai peur que ce triste sort la frappe elle aussi un jour, elle et d’autres membres de ma famille, dont moi-même… Puis-je espérer qu’un traitement, ou du moins un début de traitement, soit disponible pour mes vieux jours ? Cette maladie est horriblement cruelle : elle efface et brise tout sur son passage chez les personnes qui en souffrent, et laisse des traces indélébiles chez les personnes qui restent…

Nancy Goudreault, Québec

Lisez « Mon ami Al Zheimer est parti »

Confessions d’un caméléon

Quand je suis arrivée pour la première fois au Québec, j’aurais eu besoin de sous-titres, car je n’entendais que dalle ! Et j’arrivais de Marseille, bonne mère ! Mais aussi, Brésilienne que je suis, quand je suis arrivée au Portugal à l’âge de 7 ans, ces chers moustachus s’adressaient à moi en espagnol, car ils ne pigeaient nada de mon débit chantant. J’ai donc appris une langue étrangère, le portugais du Portugal, que je parlais à l’école et dans la rue, reprenant ma langue maternelle à la maison. Car ce sont des façons différentes de penser, de structurer les phrases et de positionner les muscles du visage. Cela induit et traduit une approche différente des émotions, de l’humour et de la logique. Il faut penser différemment pour changer d’accent, j’en sais quelque chose, car même à l’intérieur de mon pays, je le fais en changeant de région, parce que je suis ascendant caméléon, et ça rapproche de jouer la même harmonie. Les accents, c’est une langue, c’est une musique et un rythme, et il faudrait cesser de s’en offusquer. Demandez à un Argentin de comprendre le débit d’un Andalou, moi qui suis parfaitement hispanophone j’en perds mon flamenco !

Bïa Krieger, Montréal

Lisez « Les sous-titres, c’est naze »