La Fondation Pierre Elliott Trudeau se trouve sur la sellette ces jours-ci. La Presse fait le suivi.

Historique

La Fondation Pierre Elliott Trudeau a été fondée en 2001 par des amis et des proches de l’ex-premier ministre du Canada Pierre Elliott Trudeau. En 2002, un programme d’aide fédéral lui verse 125 millions de dollars comme fonds de démarrage. Depuis février 2023, la Fondation Trudeau est dans la tourmente à la suite de révélations faites dans le Globe and Mail, à cela s’ajoute l’ingérence chinoise dans les élections de 2019 et de 2021.

Notre couverture

Ingérence étrangère : « les temps ont changé »

Morris Rosenberg revient sur le don d’un milliardaire chinois à la Fondation Pierre Elliott Trudeau et défend son rapport

Lisez l’article de Mélanie Marquis

La Fondation Pierre Elliott Trudeau rembourse un don de 200 000 $

La Fondation Pierre Elliott Trudeau rembourse un don de 200 000 $ fait en 2016, après qu’un lien potentiel avec Pékin a été soulevé.

À titre d’organisme de bienfaisance indépendant et sans affiliation politique, l’éthique et l’intégrité font partie de nos valeurs fondamentales et nous ne pouvons garder un quelconque don qui pourrait avoir été commandité par un gouvernement étranger à notre insu.

La présidente et cheffe de la direction démissionnaire de la Fondation, Pascale Fournier

Lisez l’article d’Alice Girard-Bossé

Ingérence chinoise : le C. A. de la Fondation Pierre Elliott Trudeau démissionne

Plongés dans la tourmente en raison d’allégations concernant le don fait par un milliardaire chinois lié à Pékin, le conseil d’administration de la Fondation Pierre Elliott Trudeau ainsi que sa présidente-directrice générale Pascale Fournier démissionnent en bloc.

Lisez l’article de Mélanie Marquis

Implosion de la Fondation Trudeau : Justin Trudeau réitère sa confiance en David Johnston

Contrairement au chef conservateur Pierre Poilievre, qui s’est demandé dans une lettre au ton narquois si l’ancien gouverneur général David Johnston avait l’indépendance requise pour accomplir son mandat de rapporteur spécial sur l’ingérence chinoise, Justin Trudeau a assuré qu’il n’en doutait aucunement.

Lisez l’article de Mélanie Marquis

Démissions à la Fondation Trudeau : « Ce don, c’est une bombe puante »

Huit membres du conseil d’administration, quatre membres de la haute direction et six personnes agissant comme mentors ont démissionné en bloc mardi de la Fondation Trudeau à cause de questions majeures « d’éthique » soulevées par le « don chinois » fait à la fondation en 2016 et 2017.

Lisez l’article de Katia Gagnon et de Mélanie Marquis

Fondation Trudeau : impossible de retourner le « don chinois »

La Fondation Trudeau a essayé « à de multiples reprises » de retourner à un donateur chinois un chèque à l’origine d’une vive controverse, mais elle s’est butée à une porte close : le siège social de l’entreprise émettrice se trouve dans un domaine décrépit — et désert — situé à Dorval. Le contrat officialisant ce don, que La Presse a obtenu, a été signé au nom de la fondation en 2016 par Alexandre Trudeau, frère du premier ministre Justin Trudeau.

Lisez l’article de Katia Gagnon, Hugo Joncas et Mélanie Marquis

Des documents confirment que la Chine est derrière le don

C’est une association supervisée par Pékin et le Parti communiste chinois qui est derrière le chèque de 200 000 $ à la Fondation Trudeau, que l’organisme attribuait à un milliardaire chinois, montre une série de documents internes obtenus par La Presse.

Lisez l’article de Katia Gagnon, Hugo Joncas et Mélanie Marquis

Une réunion dans le QG du premier ministre

Justin Trudeau martèle depuis trois semaines qu’il existe un mur entre lui et la Fondation Pierre Elliott Trudeau depuis 10 ans, soit depuis qu’il est devenu chef du Parti libéral du Canada. Or, La Presse a appris qu’une activité commune de son ministère et de la Fondation s’est tenue en 2016 dans une pièce presque voisine de son bureau, sur la colline parlementaire.

Lisez l'article de Joël-Denis Bellavance et Mélanie Marquis

Nos chroniques et éditoriaux

Les yeux grands fermés

Justin Trudeau se complique la vie avec l’ingérence chinoise dans les élections canadiennes. Il n’en est pas responsable. Il ne l’a pas souhaitée non plus. Et ce n’est pas son rôle de surveiller les Chinois. Ce travail revient entre autres aux services de renseignement.

Il aurait tout à gagner à se montrer ferme. Mais il ne le fait pas, par peur de confirmer que le problème existe. En le banalisant ainsi, il s’en fait malgré lui le complice.

Lisez la chronique de Paul Journet

Trudeau n’a plus le choix

C’est tout sauf logique : plus les révélations troublantes sur les tentatives d’ingérence chinoise dans les élections fédérales se multiplient, plus Justin Trudeau se braque.

Lisez l’éditorial d’Alexandre Sirois

Ingérence chinoise : rangez votre pelle, monsieur Trudeau

La pelle est un outil fort utile pour les politiciens. En cas de tempête, il s’agit de pelleter les problèmes en avant et d’attendre qu’ils fondent d’eux-mêmes comme la neige lors d’un week-end pascal ensoleillé.

Parlez-en à Justin Trudeau qui a utilisé cette technique éprouvée lorsqu’on l’a accusé d’avoir fait pression pour éviter des poursuites à SCN-Lavalin ou lorsqu’on a dénoncé les liens entre son entourage et l’organisme WE Charity, à qui Ottawa avait confié un énorme contrat.

Le temps a passé. La grogne a fondu. Et les électeurs sont passés à un autre appel.

Mais l’ingérence alléguée de la Chine dans les élections fédérales de 2019 et 2021 est un enjeu bien trop fondamental pour que le gouvernement le repousse en espérant qu’il s’évapore.

Lisez l’éditorial de Stéphanie Grammond

Le gouvernement qui lançait des os

Le Canada comptera bientôt 40 millions d’habitants. Alors pourquoi Justin Trudeau a-t-il tant de difficulté à nommer à des postes indépendants des gens qui n’ont aucun lien avec sa famille ? Ou à éviter ceux qui ne risquent pas d’attirer la controverse ?

Lisez la chronique de Paul Journet