Nos lecteurs ont retrouvé avec plaisir notre chroniqueur Boucar Diouf, remettant eux aussi en question la pertinence des feux d’artifice de Loto-Québec en 2023. Voici un aperçu des commentaires reçus en réaction à sa chronique « On n’a plus le luxe de péter le feu !»

Une image de notre inconséquence

Les feux d’artifice sont dépassés et, à la limite, une triste image de notre inconséquence. Mettre le feu à des pièces pyrotechniques qui ensuite envoient de la pollution dans l’air relève de l’inconscience. Le feu fait rage presque partout, évitons d’y ajouter notre parcelle pour avoir le plaisir éphémère et égoïste de voir des illuminations qui, malheureusement, rappellent celles qui forcent nos compatriotes de Kelowna et Yellowknife à fuir dans la précipitation.

Michelle Bachand

Limitons-nous

Je suis tellement d’accord avec cette chronique. J’ai été très surprise par la tenue de ces feux, considérant les incendies au Québec, et partout au Canada ; sans oublier la planète ! Je m’attendais à ce que toute cette saison soit annulée, à cause de la mauvaise qualité de l’air, et par respect pour toutes ces victimes, humains et animaux. Oui, il y a des gens qui en veulent, on peut comprendre, c’est très beau ! Si on ne veut pas tout arrêter, qu’on cesse cette compétition annuelle qui dure des semaines, et qu’on fasse des feux d’artifice aux fêtes nationales, ce qui réduirait déjà de beaucoup la pollution, y compris celle occasionnée par les détours que doivent effectuer les véhicules motorisés, à cause de la fermeture du pont.

Ginette Tremblay

Fines particules

J’habite dans une RPA de l’est de Montréal. Notre immeuble a une terrasse sur le toit qui permet d’admirer les feux de loin. Nous sommes à plusieurs kilomètres de La Ronde. Quand il vente, les feux dégagent une traînée de fines particules nauséabondes que l’on voit survoler les quartiers de l’est de Montréal. Il faut vraiment le voir (et le sentir) pour le croire. Si Loto-Québec souhaite conserver cette attraction touristique, il me semble qu’il serait temps de recourir à une technologie plus respectueuse de la santé et de l’environnement.

Lucienne Jetté

Ballet de drones

Bien aimé la chronique sur les feux d’artifice. Pourquoi ne pas les remplacer par des chorégraphies de drones ? Ce serait moins polluant pour l’air et les oreilles ?

Philippe Rachiele

Absurde

Non, Boucar, vous n’êtes pas seul ! C’est absurde de continuer ces feux ! Nos gouvernements devraient interdire les feux d’artifice d’un océan à l’autre ! Notre province, notre pays, notre Terre brûlent… qu’est-ce qu’on attend pour arrêter au moins ces feux inutiles, nuisibles et polluants ! Et nous, on peut au moins arrêter de les encourager en n’allant pas les applaudir, ni sur le site ni ailleurs autour !

Andrée Marquis

C’est assez !

J’habite Longueuil depuis neuf ans et je ne comprends pas encore pourquoi ces pétards qui coûtent une fortune et empoisonnent l’air que l’on respire puissent encore avoir lieu chaque semaine de l’été. Qui peut les interdire ? Quel ordre de gouvernement ? On n’en peut plus de ce gaspillage contre-productif qui nous empoisonne, pas juste les poumons, mais aussi la vie. À l’heure où les urgences sont débordées dans les hôpitaux, est-ce prudent de fermer le pont Jacques-Cartier ? Déjà que le tunnel Louis-Hyppolite-La Fontaine est quasi inutilisable, ici, nous sommes littéralement pris en otages. Assez, c’est assez, que ces feux d’artifice cessent définitivement, et pas dans cinq ans !

Christiane Bouchart d’Orva

Soirs d’orage

Merci de souligner l’obsolescence des feux d’artifice. Peut-être devrait-on observer la furie du ciel les soirs d’orage ?

Dany Gagnon

Lasers ou étoiles

Considérant le contexte actuel où notre planète souffre à la suite de sa surexploitation, les feux d’artifice ont fait leur temps. D’autres options s’offrent à nous sur le plan culturel qui pourraient instruire davantage la population. Pour la beauté d’un spectacle dans le ciel, dans le respect de l’écologie, des lasers lumineux peuvent faire l’affaire. Toujours aussi beaux, mais rien comme l’observation naturelle des étoiles et de notre belle Lune… fermons les lumières !

Louise Gauthier

Se divertir sans polluer

Comme Boucar, je suis estomaquée qu’on continue à financer des feux d’artifice qui contribuent à la mauvaise qualité de l’air. Il est plus que temps qu’on se trouve des divertissements sains qui ne génèrent ni pollution de l’air ni gaz à effet de serre. Réveillons-nous et ça presse !

Lucie Lessard, Québec

Risques d’incendie

Je suis tellement d’accord avec le sujet de la chronique ! En tant que pompier de Montréal à la retraite, j’ai eu l’occasion de superviser les risques d’incendie des dizaines de fois sur le site de La Ronde. Les débuts d’incendie étaient très fréquents malgré notre vigilance. Honnêtement, je ne comprends plus ce besoin de faire exploser cette pollution nocturne qui dégage une fumée probablement toxique et qui nous empêche de regarder les étoiles, déjà très difficiles à percevoir dans le ciel de Montréal.

Mario Trottier

Voix pertinente

J’attendais depuis des lustres d’entendre une voix pertinente qui relève l’impertinence de ces feux insolents et tonitruants, qui vont à l’encontre du message : « Attention à la planète bleue ».

Diane Lamarche

Irrespirable

Le camping Vacances Bromont offre à ses campeurs des feux d’artifice tous les samedis soir de l’été. En plus des feux de camp des campeurs qui en rajoutent, l’air devient irrespirable. Une fois par année suffirait.

Robert Désourdy

Mettre fin à une pratique archaïque

Cher Boucar, suis-je donc heureux de te lire ce matin, mon ami. Enfin ! Je croyais bien être le seul à me creuser le coco avec cette question depuis quelque temps, mais tu me rassures. Ça prenait bien toi ! À lire chaque jour à propos des kilomètres de forêts brûlés dans chaque province et partout sur la planète, et à respirer l’air enfumé sur le continent entier, je n’arrive pas à croire qu’on investit encore des milliers de dollars pour faire péter des flammèches et divertir les inconscients. Voilà l’occasion rêvée pour Loto-Québec de faire un bon coup pour son image et de mettre fin à cette pratique polluante et archaïque, en solidarité avec les populations touchées (tout le monde ?) et les organismes comme la SOPFEU. Il y a plein d’autres façons de faire un spectacle moderne de lumière et de son, sans polluer. Merci de mettre cette question sur la place publique.

Adrien Claude

1. Lisez la chronique de Boucar Diouf