Des entraves sont à prévoir sur le réseau routier du Grand Montréal durant cette longue fin de semaine de la fête du Travail. Nos lecteurs en ont pris note, plutôt résignés. Voici un aperçu des réponses à notre Appel à tous.

Lisez l’article « Long week-end : congestion appréhendée sur plusieurs grands axes à Montréal »

Une île complètement enclavée

Tous les week-ends ou presque, il est difficile de sortir de Montréal. Il n’y a pas de transport en commun pour sortir de la ville. Nous sommes complètement enclavés les fins de semaine, c’est intolérable. Je suis Montréalaise, j’utilise les transports en commun, mais lorsque je désire sortir de la ville, il n’y a aucun bus ou train pour me rendre dans les plus petites localités, alors je suis obligée de prendre ma voiture. Les fins de semaine, l’île de Montréal est cernée par des barrages routiers et nous sommes prisonniers. Je suis tellement exaspérée par ces entraves routières à répétition que je songe à quitter cette ville.

Liliane Poirier

Évitons de nous rendre Montréal

C’est déjà compliqué de circuler à Montréal avec tous les détours, embouteillages et complexités pour se stationner. Maintenant, avec ces nouveaux travaux, ce que je retiens : ne pas aller à Montréal !

Martin Bourque, Varennes

Des escapades en ville qui se font rares

Nous habitons Sherbrooke, en Estrie. Nous avions l’habitude d’aller à Montréal plusieurs fois par année pour y magasiner et visiter différentes choses. Force est d’admettre que depuis quelques années, nos petites escapades dans la métropole sont devenues très rares. Auparavant, la décision d’aller ou non à Montréal se prenait en fonction de la météo. Désormais, ce sont les prédictions d’entraves sur le réseau routier qui nous guident… ! Le congé de la fête du Travail se déroulera chez nous, sous un ciel dégagé de toute entrave nuageuse !

Robert Dufresne, Sherbrooke

Revoyons nos plans

Ça fait longtemps que nous devons revoir nos plans. Maintenant, les travaux font partie intégrante de nos déplacements, sans que l’état de nos routes ne s’améliore !

Danielle Lauer

On reste chez nous

On reste chez nous, dans Côte-des-Neiges, parce qu’on n’a pas le choix. Mon conjoint est à mobilité réduite et on a de la difficulté à trouver du stationnement. De plus, détour après détour, ça n’en finit plus. Et devinez quoi ? Le 10 septembre, c’est le Grand Prix cycliste de Montréal ! Si on était plus jeunes, on ficherait notre camp assez vite !

Francine Raymond

À quand la fluidité ?

À quand une ville de Montréal fluide qui permet au trafic de circuler sans barrages et cônes orange du nord au sud et d’est en ouest ?

Monique Lalonde

Aucun résultat probant

Le comité Mobilité Montréal ? Sans imagination et donc sans effet, l’immobilité routière que prétend gérer cette autre structure municipale commise à notre bonheur ne donne aucun résultat probant sur la congestion automobile d’un grand nombre de rues de Montréal. Les rues Papineau et De Lorimier, et toutes celles autour, sont à éviter absolument ; la rue Rachel étant aussi fermée, j’ai mis une heure et quart pour me rendre (en auto) de la rue Beaubien, angle Saint-Denis, à la rue Marie-Anne, angle Papineau. Pourquoi ne pas modifier le parcours (sens interdit) de certaines rues secondaires pour permettre cette mobilité totalement inexistante ?

Bastien Gilbert

Pas de congestion en vélo

Nous planifions aller faire du vélo dans les Laurentides, alors pas de congestion en vue.

Cécile Mercier