Le témoignage de Richard Grenier se questionnant sur l’achat du prochain véhicule familial a trouvé écho auprès de nos lecteurs, nombreux à le commenter. Voici un aperçu des courriels reçus à la suite de la publication de la lettre « Résister aux VUS, mon choix de père ».

Lisez la lettre de Richard Grenier

Cohérence

Jour après jour, on sensibilise la population aux changements climatiques, à l’importance d’utiliser le transport collectif, aux véhicules énergivores et aux familles qui peinent à boucler leur budget et pourtant, la majorité des véhicules qu’on voit sur nos routes sont des véhicules utilitaires sport (VUS). Ils sont plus coûteux à l’achat ou à la location, ils consomment plus, prennent plus d’espace, et ils sont plus dangereux lors de collisions. Soyons cohérents : demandons à nos gouvernements de trouver une façon de réduire la vente de ces VUS et demandons-nous pourquoi plusieurs modèles de petites voitures existent en Europe, mais ne sont pas offerts au Canada. Et s’il vous plaît, journalistes automobiles, parlez-nous dans vos chroniques de véhicules plus petits et abordables.

Claire Tardif

Un exemple

Je suis totalement en accord. Je suis consternée d’entendre les gens parler d’environnement alors que la majorité achète des VUS qui polluent. Je possède présentement une Yaris depuis 16 ans que j’ai décidé de garder parce qu’il est présentement impossible de trouver une petite voiture chez les concessionnaires. Je réalise qu’on a décidé pour nous qu’il fallait rouler dans des VUS… ce que je me refuse de faire. Bravo, monsieur, pour votre décision. Vous êtes un exemple pour vos enfants et les gens qui vous entourent.

Gisèle Clermont

Urgence et nécessité

Entièrement d’accord avec ce père de famille. Les fabricants, appuyés par les « vedettes » engagées pour faire leur publicité, veulent à tout prix nous enfoncer dans la gorge ces véhicules dont les caractéristiques tant vantées (puissance, espace, suspension renforcée, etc.) ne servent que rarement. Ces publicités nous montrent des automobilistes roulant joyeusement en pleine nature, sur des routes boueuses… Je suis persuadé qu’il n’y a qu’une infime proportion de propriétaires de VUS qui utilise ce type de véhicule à ces fins. Donc, quelle est l’urgence ou la nécessité d’avoir un VUS ? Aucune, comme l’a démontré ce père de famille.

André St-Pierre, Longueuil

Des Martiens en voiture

Merci d’exprimer si bien une opinion minoritaire. Je suis comme vous, j’ai élevé deux enfants en ayant toujours des petites voitures et j’ai souvent eu l’impression d’être une Martienne. Certains m’ont même fait sentir comme une mère inconsciente. Toute cette publicité sur les VUS est mauvaise pour l’environnement et le portefeuille.

Marie-France Boulianne

Bonheur garanti

Je dois bientôt changer de véhicule et je vais sûrement résister à cet afflux de publicités pro-VUS qui montre la conduite d’un tel véhicule comme la source garantie d’un bonheur sans pause et sans fin… Pas besoin !

Jean-Marc Girard, Victoriaville

Une solution de rechange

Sur le fond, il est raisonnable de penser plus petit et de résister aux VUS. Mais si c’est pour multiplier les remorques et les supports de toit, je ne suis pas convaincu que ce soit le bon choix. C’est aux pick-up en premier qu’il faut résister et à la publicité omniprésente pour s’en procurer. Quant à l’économie en écartant les VUS, elle n’est pas apparente actuellement. Les véhicules électriques de l’avenir présentés à ce jour sont chers, lourds et gros en raison de l’espace nécessaire pour leur donner plus d’autonomie avec de grosses batteries. Rien donc pour écarter les VUS.

Pierre Rousseau, Québec 

Espace et enfants

Tout à fait d’accord. J’ai fait le même choix pour ma famille et j’ai suffisamment d’espace pour tout amener. Il faut arrêter de penser que le VUS est l’unique option dès qu’on a des enfants. 

Véronique Lavoie

Des besoins différents

La petite voiture, c’est bien pour les grandes villes qui possèdent de bons moyens de transports en commun et dont les espaces de stationnement sont limités. La réalité est tout autre dans les villes plus petites ou à la campagne. La liberté est associée à tous les véhicules automobiles, pas seulement aux VUS. Pour ma part, les rangements sur le dessus de la voiture ne me conviennent pas (personne âgée), trop difficile pour moi, sans compter que je traîne souvent une remorque. De mon côté, le VUS est pratique pour le transport de grandes œuvres et de matériel de sport. De plus, il ne me coûte pas plus cher d’essence que ma voiture précédente, je parle d’un petit VUS. Chacun a des besoins différents.

Sonia Pinaud

Options à hayon

Éventuellement, une auto avec un hayon est un choix plus logique pour celles et ceux qui ont besoin d’espace. Malheureusement, le choix est limité.

Bernard Michallet

Dommage pour la planète

Je suis entièrement d’accord avec ce monsieur. Nous possédons une Toyota Corolla avec un coffre arrière d’une très grande capacité. Nous avons un chalet dans Lanaudière et nous n’avons jamais eu besoin d’un VUS pour nous y rendre, même en hiver. Nous avons également remarqué que beaucoup de VUS ont des coffres arrière beaucoup plus petits que notre « petite » Corolla. Nous sommes très actifs (golf, ski, raquette) et notre voiture répond à nos besoins. Lors de notre prochain achat, nous ne prévoyons pas acheter un VUS, bien que les constructeurs automobiles délaissent de plus en plus la construction de véhicules du genre de notre Corolla pour faire plus de place aux VUS. Très dommage pour notre planète.

Josée Michaud

Une voiture pour la vie

Bravo, cher monsieur ! Votre témoignage m’interpelle. En effet, nous sommes envahis par ces gros véhicules. Notre garage en est plein, alors que j’habite une unité de condo où aucun propriétaire n’a d’enfants. Mon conjoint et moi avons toujours prôné d’habiter près des services et des transports en commun. Une seule voiture toute notre vie durant aussi. Nous marchons beaucoup et je ne vois pas souvent des petites berlines. Je ne voudrais pas me faire frapper par un de ces gros véhicules. L’environnement y gagnerait si plus de monde pensait comme vous. Pensons à nos petits-enfants aussi.

Diane Otis