J’habite depuis plusieurs années dans le même quartier avec ma famille de trois enfants. C’est une petite rue tranquille, avec des enfants et des aînés, qui nous permet d’être à la fois proches de la nature comme du centre-ville. Et une de mes grandes fiertés, c’est que ma conjointe et moi avons toujours résisté à nous procurer un véhicule utilitaire sport (VUS). Nous avons une petite voiture et elle nous convient très bien.

Si j’écris cette lettre, c’est que je n’en reviens pas du nombre de publicités qui représentent les VUS comme le choix ultime, encore plus pour les familles. Ils sont représentés comme un symbole de puissance, de succès, de liberté, mais on s’est vite rendu compte, ma conjointe et moi, que cela ne correspond pas à la réalité. On peut se sentir libre, fort et avoir du succès sans VUS.

En tant que père, j’ai été confronté au défi de trouver une voiture familiale qui puisse correspondre aux besoins de notre famille de trois enfants. Comme l’offre tournait principalement autour des VUS, ma compagne et moi avons évalué les avantages et les inconvénients d’en posséder un.

Beaucoup d’argent envolé

Nous avons fait nos calculs sur le plan financier. On perd plus de 4000 $ par an en essence et en entretien à cause de la plus grosse envergure de ces véhicules et plus de 10 000 $ à l’achat. Ensuite, on s’est rapidement rendu compte qu’en termes de capacité, on n’y gagnait pas vraiment. En effet, lors de nos plus longs trajets ou de nos fins de semaine en camping, notre vieille remorque de moto ou notre support de toit fait très bien le travail !

De plus, je m’inquiète parfois de la dangerosité de ces véhicules dans un quartier résidentiel comme le nôtre. Les études démontrent qu’un VUS est deux fois plus souvent impliqué dans des accidents avec des piétons qu’une voiture.

Je suis convaincu qu’il est de notre devoir, parents et citoyens, de faire des choix éclairés et conscients pour le bien-être de notre famille et de notre planète.

Il faut bien regarder ses besoins et s’ils peuvent être satisfaits sans l’achat d’un VUS, autant ne pas en acheter !

Il existe d’autres options pour vivre sans un gros véhicule, comme d’avoir un support sur le toit ou une remorque avec une petite voiture, et d’opter pour les transports collectifs et le vélo lorsque c’est possible.

En résistant à cet achat, on peut continuer d’opter pour des véhicules plus petits, plus sécuritaires, mais surtout plus économes en carburant et ainsi plus respectueux de l’environnement. Mes enfants méritent un père qui fait des gestes cohérents avec les valeurs qu’il tente de leur inculquer.

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