
Chroniques En continu


La première chose à faire dans une course à la direction, comme celle du Parti conservateur, c’est de se démarquer de ses adversaires. Mais faut-il le faire avec des théories économiques marginales qui ressemblent parfois à de véritables théories du complot ?

Je suis depuis quelques mois en période de désintoxication politique. Après 14 ans de dépendance à ce « shoot » professionnel quotidien, la décontamination va bon train, comme le chantier de curetage du cerveau et sa remise à niveau citoyenne.

Le projet du REM de l’Est sera passé par toutes les étapes et toutes les émotions avant d’aboutir, lundi, à un projet repensé et qui fera honneur à Montréal et au Québec tout entier.

Avec près de 59 % des voix au 2e tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron aurait pu triompher. Après tout, voici un meilleur score que ceux de François Mitterrand ou même du général de Gaulle quand il s’est retrouvé dans un second tour.

On célèbre, ou exècre, cette semaine le 40e anniversaire du rapatriement de la Constitution canadienne et l’entrée en vigueur de la Charte canadienne des droits et libertés. Sans l’accord du Québec ? Oui, ce qui reste inacceptable. Un « coup de force » du gouvernement fédéral ? Tout à fait.

(Paris) Plusieurs choses peuvent influencer les électeurs en vue du second tour de la présidentielle française. En premier lieu, la performance des candidats lors de leur débat du 20 avril, quatre jours avant le vote.

(Paris) Malgré la pandémie, malgré la guerre en Ukraine, le plan de match d’Emmanuel Macron – qu’il avait élaboré il y a fort longtemps – s’est réalisé parfaitement : il se retrouve non seulement au second tour contre l’adversaire qu’il voulait, Marine Le Pen, mais celle-ci est plutôt mal placée pour l’emporter.

(Paris) Ce sont deux partis politiques qui se sont échangé le pouvoir au cours du dernier demi-siècle. Des partis au passé parfois glorieux, fondés par des chefs plus grands que nature et qui ne pourraient peut-être pas survivre aux prochaines élections.

(Paris ) Cette élection à la présidence devait être une simple formalité : Emmanuel Macron allait être réélu sans difficulté devant des opposants qui ne lui arrivaient pas à la cheville. Et, soudain, c’est devenu une véritable élection, dont l’issue n’est plus écrite d’avance.

Le gouvernement Trudeau vient de donner raison au gouvernement de Stephen Harper avec sept ans de retard. Le Canada achètera donc des avions de chasse F-35 pour remplacer les vieux CF-18.

D’abord, établissons ce que cette entente entre les libéraux et le NPD n’est pas : ce n’est pas une fusion, même informelle, des deux partis. Ce n’est pas une coalition, il n’y aura pas de ministres du NPD. Et les conservateurs auront beau déchirer leur chemise, il n’y a rien dans cette entente qui est contraire à nos traditions parlementaires.

Jean Charest est quand même un peu chanceux dans sa malchance. Il a attrapé la COVID-19, ce qui fait qu’il ne pourra pas participer à ce qui se présente comme une bataille de ruelle. Maintenant que les principaux candidats à la direction du Parti conservateur du Canada se sont avancés, il est clair que ce sera tout sauf une belle campagne qui permettra à un parti divisé de retrouver son unité.

Jean Charest lancera jeudi sa campagne à la direction du Parti conservateur du Canada à Calgary, histoire de montrer qu’il a du soutien dans l’ouest du pays. On comprend l’importance stratégique de le faire.

L’abandon de l’enquête Mâchurer sur le financement du Parti libéral du Québec à l’époque où il en était le chef est, bien évidemment, une bonne nouvelle pour Jean Charest, au moment où il va plonger dans la course à la direction du Parti conservateur du Canada.

Vous connaissez un CINO ? C’est la version canadienne d’un RINO (Republican in Name Only), l’insulte suprême de Donald Trump contre ses ennemis. On devrait bientôt avoir la version canadienne : CINO (Conservative in Name Only), des conservateurs qui n’ont que le nom – comme Jean Charest, tel que vu par les partisans de Pierre Poilievre.