Vous avez été nombreux à réagir à notre appel à tous. Voici quelques lettres reçues.

La marque « Trudeau » en péril

Mon inquiétude, c’est que le bureau du premier ministre du Canada n’ait pas accordé l’attention nécessaire à l’ingérence du Parti communiste chinois dans la politique canadienne. Ce serait une grave erreur de jugement, surtout après l’humiliation subie dans l’affaire des deux Michael. C’est la crédibilité de la marque « Trudeau » qui est en jeu. Certains au Parti libéral du Canada vont certainement montrer des signes d’impatience et de frustration. C’est à l’interne qu’ils devront décider de la suite des choses.

Nicolas Dupré

Changement d’approche

Pour être honnêtes, nous devons nous référer aux politiques du Canada en 2016, lesquelles étaient très différentes d’aujourd’hui. En 2016, on favorisait un rapprochement avec la Chine dans le but d’accroître nos exportations. Depuis le rapprochement de la Chine et de la Russie, nous voyons le danger après l’envahissement de l’Ukraine. Notre politique envers la Chine a changé.

Marcel Frenette

Un partenaire commercial ou un rival ?

La Chine, tout comme la Russie, est une autocratie qui n’a que faire des droits de la personne et de la démocratie. Elle profite des revenus de nos échanges commerciaux, mais elle nous considère non pas comme des concurrents, mais comme des ennemis. L’ingérence étrangère, c’est très grave. Il serait plus qu’important que toute la lumière soit faite. L’ingérence devrait être vérifiée dans toutes les sphères et non pas seulement au sein du système électoral.

Sylvain Christin, Saint-Irénée

Un « don » pour contrer la désinformation ?

S’il s’avère impossible de rembourser les donateurs chinois, on pourrait les aviser que la Fondation Trudeau et l’Université de Montréal versent ces fonds à une fondation vouée à lutter contre la désinformation chinoise.

George Lebrun

Le méchant du jour

Tout cela est un peu de la poudre aux yeux et la fuite des documents secrets américains en est un bon exemple. Les réseaux sociaux tentent de nous influencer à tour de bras et sont en partie responsables de la désinformation quotidienne sur la planète. Depuis toujours, les pays s’espionnent et s’ingèrent dans les affaires des autres pays. Non seulement au point de vue politique, mais aussi dans tous les aspects de nos vies privées. L’espionnage n’a pas de parti pris. La Chine est présentement le méchant du jour.

Michel Bourgault

Un nouveau chef pour les libéraux !

C’est le début de la fin pour Justin Trudeau, le problème, c’est que Pierre Poilievre n’est pas l’homme de la situation. Le Parti libéral du Canada doit se doter d’un nouveau chef non impliqué dans ce scandale. Marc Carney, ancien gouverneur de la banque du Canada, serait la solution.

Donald Fortin

Et l’ingérence canadienne, elle ?

Le Canada, qui est victime de l’ingérence chinoise, a fait de l’ingérence en Haïti. Des manœuvres qui vont à l’encontre des principes élémentaires de démocratie et des valeurs canadiennes. Selon Radio-Canada, « le Canada est intervenu militairement en Haïti en 2004, conjointement avec les États-Unis et la France, afin de faire tomber le gouvernement de Jean-Bertrand Aristide ». Autre cas d’ingérence canadienne en Haïti, le gouvernement de Stephen Harper a participé à la grande magouille qui consistait à fabriquer les résultats des élections de 2010 afin de sélectionner Michel Martelly comme président. Ce grand ami du Canada qui a ruiné son pays avant de le plonger dans les bas-fonds de l’anarchie est aujourd’hui sanctionné par le gouvernement Trudeau pour corruption et financement de gangs armés.

Frédéric Boisrond, sociologue