Les journalistes, chroniqueurs et éditorialistes de La Presse ont reçu sept prix au prestigieux Concours canadien de journalisme, vendredi soir à Toronto. Notre journaliste et chroniqueuse Isabelle Hachey est nommée journaliste de l’année.

« Ce qui nous rend le plus fiers dans ces nombreux prix, c’est leur diversité, a souligné François Cardinal, éditeur adjoint et vice-président Information de La Presse. Une diversité qui montre la qualité, mais aussi la profondeur du journalisme pratiqué à La Presse pour toucher le plus grand nombre de lecteurs, grâce en bonne partie aux donateurs. »

Parmi tous les quotidiens canadiens, La Presse arrive en deuxième place avec sept prix dans 23 catégories. Le Globe and Mail se distingue avec 9 prix.

La Presse Canadienne, le Halifax Chronicle Herald, le National Post, le St. John’s Telegram, le Toronto Star, TorStar et le Vancouver Sun/The Province se sont vu attribuer un prix chacun.

Isabelle Hachey est la seule double lauréate de la soirée, en plus d’avoir été couronnée journaliste de l’année.

Elle a remporté le prix dans la catégorie du Reportage à caractère international pour son travail en Ukraine, au début de la guerre. Elle est aussi lauréate dans la catégorie « Chronique », pour ses textes sur la guerre en Ukraine, sur les lois québécoises permettant à un violeur d’exercer des droits parentaux et sur la mort de Joyce Echaquan sous les insultes racistes, à Joliette.

Elle était également finaliste avec Marie-Ève Tremblay du 98,5 FM dans la catégorie « Grande enquête » pour leur reportage qui revenait sur l’affaire Julien Lacroix. C’est Kelly Grant du Globe and Mail qui a reçu ce prix pour un reportage sur une épidémie de tuberculose au Nunavut.

Au cours de sa carrière, Isabelle Hachey a été quatre fois lauréate au Concours canadien de journalisme et 15 fois finaliste.

Quatre autres prix

L’éditorialiste en chef de La Presse Stéphanie Grammond a remporté le prix dans la catégorie « Éditorial », pour ses textes sur la guerre en Ukraine, le Réseau express métropolitain (REM), et la protection de la langue française.

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Stéphanie Grammond, éditorialiste en chef de La Presse

En culture, Charles-Éric Blais-Poulin et Marissa Groguhé ont été récompensés pour leur reportage sur une vague de suicides qui a secoué la communauté des arts du spectacle pendant la pandémie de COVID-19.

Le chef de l’équipe d’enquête de La Presse Vincent Larouche s’est vu décerner le prix du meilleur Reportage soutenu pour sa couverture du « procès fantôme », un procès criminel jugé en secret, ce qui est « incompatible avec les valeurs d’une démocratie libérale », selon la Cour d’appel du Québec.

Enfin, le photojournaliste Robert Skinner a remporté le prix de la Photo d’actualité générale pour son cliché d’un jeune sans-abri faisant des acrobaties, alors qu’il était à l’hôpital avec la COVID-19.

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

« Je suis extrêmement heureux que Robert ait remporté ce prix, a réagi David Boily, directeur de la photo et de la vidéo. C’est un photographe doté d’une grande sensibilité qui transparaît dans ses photos. Je suis ravi que son excellent travail ait finalement été récompensé, surtout dans une si grande arène. C’est un prix grandement mérité. »

Et 14 nominations

Des journalistes et chroniqueurs de La Presse étaient aussi finalistes à huit autres reprises, soit au total 14 nominations. Il s’agit du meilleur classement pour notre quotidien en 15 ans.

Dans l’équipe éditoriale, le journaliste Vincent Brousseau-Pouliot compétitionnait dans la catégorie « Texte explicatif » pour son analyse des données sur l’immigration au Québec. Le caricaturiste Serge Chapleau était par ailleurs en nomination pour la 16e fois de sa carrière.

Dans la catégorie « Chronique », la chroniqueuse internationale Laura-Julie Perreault était en lice pour une série de textes sur la guerre en Ukraine, où elle abordait son amour de la Russie et les dangers que représente Vladimir Poutine.

La grande reporter Katia Gagnon a récolté sa septième sélection au prestigieux concours en devenant finaliste dans la catégorie « journalisme spécialisé », grâce à sa couverture approfondie du système de protection de la jeunesse au Québec.

Sélectionnée pour la 10e fois, la journaliste d’enquête Caroline Touzin était finaliste dans la même catégorie, grâce à une série de reportages mettant en lumière les effets de la violence meurtrière et de la hausse de la maltraitance d’enfants sur les hôpitaux montréalais pendant la pandémie.

En lice pour le prix dans la section « Politique », la correspondante parlementaire Fanny Lévesque s’était démarquée avec divers reportages portant notamment sur l’impact de la loi 79 sur les familles autochtones et sur les quarts de travail de 16 heures imposés aux infirmières.

Pour leurs reportages sur l’arrestation de trois entraîneurs de basketball de l’école secondaire Saint-Laurent pour des crimes de nature sexuelle, le journaliste d’enquête Daniel Renaud et les reporters Alice Girard-Bossé et Henri Ouellette-Vézina étaient en lice dans la catégorie « Nouvelle de dernière heure ».

Le Concours canadien de journalisme a été créé en 1949 par le Toronto Press Club. Il vise à encourager et récompenser l’excellence du travail journalistique parmi les quotidiens canadiens.

Lisez 14 sélections pour La Presse
En savoir plus
  • 923
    Nombre de candidatures soumises au Concours canadien de journalisme en 2023
    Source : Concours canadien de journalisme
    76
    Nombre d’organisations médiatiques y ayant participé
    Source : Concours canadien de journalisme