Vous avez été nombreux à réagir aux textes et éditoriaux publiés durant le dernier week-end. Voici un court aperçu des courriels reçus.

Défendre le caractère public d’Hydro-Québec

Renforcer les institutions

Tout à fait d’accord. Il faut renforcer nos institutions publiques et non les privatiser. Le néolibéralisme n’a fait que rendre notre population plus pauvre et plus vulnérable et a fait grandir les inégalités durant les 40 dernières années, en plus de détruire la planète. Il fait se départir de cette idéologie destructrice, si notre peuple est pour survivre.

Danielle Cormier, Saint-Hubert

Maître des énergies vertes

N’oublions jamais que la valeur principale du privé, dans toutes les sphères de notre société, est la recherche du profit et la satisfaction financière des actionnaires. Nous sommes les actionnaires d’Hydro-Québec et le message au gouvernement doit être clair : « Maître chez nous pour toute source d’énergie propre ». Il n’est pas question de démanteler Hydro-Québec pour des intérêts privés. Au contraire, il est temps pour Hydro-Québec de créer le monopole de la propriété des énergies vertes.

André Clermont, Austin

Lisez le texte de Joannie Ouellette « Hydro-Québec et le capitalisme parasitaire »

Référendums citoyens : ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain

Ce sont les luttes citoyennes qui ont empêché le Vieux-Montréal d’être rasé pour devenir une autoroute, qui ont assuré que le Vieux-Port soit notre fenêtre sur le fleuve plutôt qu’une forêt de tours et que soient bloquées tant d’aberrations auxquelles nous sommes si heureux d’avoir échappé.

D’un autre côté, les règles actuelles relatives aux changements de zonage produisent des absurdités avec régularité. Des gens vivant à quelques pas d’un projet ne peuvent se prononcer sur leur environnement immédiat. À l’opposé, d’autres vivants à bonne distance ont un droit de vie ou de mort sur des projets qui ne les concernent pas. Le plus aberrant est de voir certains citoyens vivant dans les trous de gruyère n’avoir pas les mêmes droits que ceux qui les entourent.

Les règles ne doivent plus être les mêmes pour des changements affectant quelques personnes que pour les projets majeurs qui spolieraient le paysage des kilomètres à la ronde.

Les règles doivent changer. C’est clair. Cependant, les pouvoirs publics semblent enclins à vouloir reproduire la recette suivie pour le REM, celle de créer un État dans l’État doté de superpouvoirs qui finit par créer des horreurs architecturales comme celles vues aux abords du canal Lachine et ailleurs ainsi que générer des bruits non seulement très forts, mais particulièrement désagréables.

Le gouvernement actuel ne doit pas faire table rase des acquis du passé pour favoriser indûment certains acteurs économiques. Soyons sages, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain !

Daniel Chartier, architecte paysagiste, Mercier

Lisez l’éditorial de Stéphanie Grammond « L’autosabotage de Montréal »

Quand un « génie » quitte la scène

Place de la critique

Je respecte le travail de Xavier Dolan et il a droit à toutes ses décisions concernant son art et sa vie. Par contre, je me questionne sur la tendance qu’ont bien souvent les chroniqueurs ou autres critiques à qualifier de génies certains artistes encore jeunes sans penser au poids qu’ils leur imposent sur les épaules.

Claude Jean

À propos du « sentiment de productivité »

Lisez le texte de Stéphane Dompierre « Le secret de ma productivité »

Prioriser et accomplir

Merci de parler de productivité dans ces termes. J’ai toujours eu 50 000 projets en tête. J’arrive mieux à les prioriser maintenant, et surtout à accomplir ceux qui me tiennent le plus à cœur et qui sont « accomplissables ». Je ne pense pas que je suis plus productive, mais j’ai une plus grande satisfaction personnelle. Et à la fin de la journée, de la semaine, du mois et de l’année, c’est ce qui compte le plus pour moi.

Line Rondeau

Pourquoi vouloir être aussi productif ?

Ma question est très simple : pourquoi vouloir être aussi productif ? Qui cherche-t-on à impressionner ? Pourquoi ce choix qui ressemble plus à une obsession plutôt que la recherche de l’équilibre ? Des questions parmi tant d’autres.

Jean-Pierre Beauchesne

Se débarrasser de la culpabilité

C’est la première fois qu’on me dit clairement que le problème, c’est ce que je crois. Je n’y avais jamais pensé sous cet angle. Je me donne le droit de ne pas être efficace et de procrastiner, je me parle pour me pardonner ces écarts, mais il me reste le sentiment de culpabilité. Merci pour cette nouvelle réflexion.

Sophie Mailhot

Lisez L’éditorial d’Alexandre Sirois et Nathalie Collard « Xavier Dolan et les Sex Pistols : même combat ? »