Voici quelques unes de vos réactions par rapport à l’actualité de la semaine.

Le sort du caribou est scellé

La valse-hésitation de l’État, coincé entre les lobbys forestiers et les communautés qui dépendent de l’exploitation de la ressource forestière, fait en sorte que l’espèce a atteint ou est sur le point d’atteindre le point de non-retour. D’études en commissions d’enquête, le temps est le meilleur allié des partisans du statu quo, soit la disparition d’une espèce d’empêcheurs d’exploiter en rond…

Jean-Guy Poirier, Saguenay

Lisez l’éditorial d’Alexandre Sirois : « Le caribou dans la pièce »

La reconnaissance du travail communautaire

Nous parlons souvent des employés de la santé qui sont à bout de souffle, mais les travailleurs et travailleuses des organismes communautaires travaillent vraiment dans l’ombre… comme toujours. La population ne connaît pas et ne réalise pas tout le travail qui s’y fait au jour le jour. Ces travailleurs représentent la base de survie de nos nouveaux arrivants et de notre société défavorisée. À quand leur visibilité et leur reconnaissance ?

Lucie Giguère

Des souvenirs de la rivière Magpie

Ceux qui ont déjà vu les paysages que nous procure la rivière Magpie ou qui ont fait du canot sur la rivière ont de très beaux souvenirs. Imaginez de voir un barrage à partir de la route 138, au lieu des magnifiques chutes et rapide. Il y a beaucoup d’autres moyens que de mettre du béton sur les cours d’eau pour répondre à nos besoins énergétiques. Commençons par réduire notre consommation. Nous ne pourrons vivre à crédit sur l’environnement.

Ernest Carbonneau

Les mailles du filet qatari

Le passé n’est plus le présent… chez nous, en tout cas ! C’est bien, nous avons progressé, changé, évolué. Notre société est meilleure, je pense, qu’il y a 60 ans. Malheureusement, la démocratie de certains pays est menacée, la violence quotidienne y sévit. Notre histoire n’est pas sans tâche, mais aujourd’hui, nous pouvons dire que les droits de la personne sont pas mal plus respectés qu’au Moyen-Orient, non ? Les femmes ont, selon nos lois, les mêmes droits que les hommes. Je ne peux imaginer une seconde que quelqu’un puisse m’imposer une façon de penser. Nos enfants sont protégés, soignés. Nous devrons toujours nous indigner devant des hommes d’État qui briment et oppriment leur population, alors qu’ils nagent dans l’opulence.

Françoise Hélias

Lisez le texte de Michael Fortier : « Les mailles du filet »