La chronique de Michel C. Auger publiée le 21 novembre dans la section Contexte, « François Legault, le partisan en chef », a suscité de nombreux commentaires. Voici un aperçu des courriels reçus.

Lisez la chronique de Michel C. Auger

Fabuleux détournement d’attention

M. Legault est très bien conseillé en communication. La manière de détourner l’attention du public vers des sujets plus rassembleurs est fabuleuse. On parle trop du troisième lien, alors hop ! on enlève la cravate, on déboutonne la chemise, on décolle les cheveux et vite vite, on amène un autre sujet plus populaire. J’ose croire que les gens ne sont pas dupes.

Nicole Carrier

Le cirque électoral

Après la pandémie, c’est le cirque électoral. Panem et circenses (du pain et des jeux), de quoi distraire la foule des réels enjeux. Ce ne sera pas la dernière annonce du genre.

Christophe Landarc

Quelqu’un doit s’occuper de notre sport national

Oui, M. Legault est partisan. Et nous avons de la chance qu’il le soit ! Le hockey se porte mal au Québec. Pourtant, ce n’est pas les partisans qui manquent, ce sont les joueurs… et une équipe gagnante. La Finlande produit plus de joueurs de la LNH que le Québec. Une vraie gifle au visage du village qui a fait du hockey son sport national. Je me fous de savoir qui va s’en occuper. Faut que quelqu’un le fasse. Et comme les dirigeants du CH ne le font pas, un vrai partisan peut rouler ses manches et le faire lui-même. Merci M. Legault !

Normand Briand, Repentigny

Le jupon dépasse

En soufflant sur les braises du rêve du retour des Nordiques, M. Legault essaie peut-être de s’assurer les votes de ceux qu’il risque de perdre lorsqu’il devra faire marche arrière concernant le troisième lien. Le jupon du politicien dépasse déjà jusqu’à mi-mollet moins d’un an avant les élections.

Claude Jean

Un projet pour votre retraite, M. Legault

Le projet de François Legault de faire revenir les Nordiques devrait être son projet de retraite. Une fois redevenu simple citoyen, il pourrait acheter lui-même le club et le financer de sa poche, si ce projet lui tient tant à cœur. Les finances publiques doivent plutôt servir la population : réparer les infrastructures existantes, les écoles en piteux état, le salaire des infirmiers et infirmières, des professeurs, etc.

Michèle Patry

Le risque est grand

On ne peut pas être contre la vertu ! Cependant, M. Legault prend un risque considérable en se mêlant du retour des Nordiques. S’il ne réussit pas, ce sera la fin définitive. Il ne restera plus d’options. En négociation, il faut se garder le dernier recours. Alors, il n’en restera plus et on pourra dire que c’est la fin… une deuxième fois !

Serge Leduc, Pincourt

D’autres préoccupations

Je ne voterai pas pour le gouvernement Legault. Le problème de manque de logements abordables, les besoins en éducation, les jeunes en difficulté dans des quartiers sans arbres, sans infrastructures sportives abordables, sans ressources sociales me préoccupent beaucoup.

Micheline Vigneault

Donner une chance à tous de faire du sport

Seulement les jeunes des familles bien nanties peuvent se permettre de jouer au hockey. Le hockey est un sport qui coûte trop cher pour une très grande majorité de familles du Québec. Présentement, nos jeunes se font tuer dans nos rues, ne devrait-on pas investir plutôt dans des sports moins dispendieux afin de donner une chance à tous ?

Michelle Simard

Des millions au privé

Personne à Québec ne veut que l’argent de ses taxes serve à donner des millions à des organisations privées richissimes ni à des sportifs-mercenaires qui gagnent plus en trois mois que moi dans toute ma vie.

Louis Béland

Tellement de choses vont mal...

Je suis abasourdie de voir notre premier ministre en première ligne pour le hockey. Il me semble qu’il y a tellement de choses qui vont mal. On nous a répété cela en boucle tous les jours… Doit-on comprendre que maintenant tout cela est réglé ? Infirmières, places en garderie, CHSLD, santé mentale, CPE, délestage, soins de santé pour tous, violence dans les rues… À ce jour, mon vote est perdu pour la CAQ.

Carole Bureau

Investissement mal ciblé

Je vois mal nos deniers publics investis dans un sport qui génère des millions à lui seul et qui demeure et le restera inaccessible pour une bonne majorité de Québécois. Je ne parle pas du hockey de ruelle ou à la patinoire du parc. Pas plus que je n’imagine la mère ou le père chef de famille monoparentale avec deux ou trois enfants avoir le temps et l’argent pour courir à l’aréna plusieurs jours par semaine. Encore moins les centaines de dollars pour l’équipement, et les milliers de dollars annuels à investir pour suivre son enfant dans les tournois s’il joue bien.

Le gouvernement Legault devrait plutôt faire un comité sur l’inactivité chez nos jeunes et investir dans des infrastructures pour les petits clubs et écoles de sport locaux. L’école de karaté de mon petit-fils n’a pas recommencé depuis la COVID-19, car l’école où les cours se donnaient ne donne toujours pas l’accès à sa salle.

Voilà où on devrait collectivement investir dans nos jeunes.

Marc Ladurantaye, Val-d’Or