Une majorité de lecteurs sont d’accord avec Stéphanie Grammond concernant l’abolition des tests COVID-19 à la frontière. Voici un aperçu des courriels reçus à la suite de l’éditorial du 7 novembre.

Lisez « La barrière inutile des tests à la frontière »

Test en cas de symptômes

En partant du principe que les personnes qui voyagent ont leurs deux doses de vaccin et qu’elles sont plus conscientisées par rapport aux risques liés à la COVID-19, je suis de ceux qui croient que ces voyageurs vont systématiquement aller passer un test de dépistage dans les centres publics à leur retour s’ils remarquent l’apparition de symptômes. Cela dans le but de se protéger eux-mêmes et de rassurer leurs proches qu’ils ne sont pas un risque de propagation dans la famille et au travail.

Doris Blanchet

Faux sens de sécurité

Enfin, quelqu’un soulève ce non-sens, ou ce faux sens de sécurité ! On aime bien vivre dans la peur au Canada. Et que dire de ces tests aléatoires lors des arrivées à l’aéroport pour « être encore plus certain » ! Nous avons payé 250 euros (360 $) 48 heures avant de prendre l’avion pour nous faire dire à la sortie avec nos bagages que nous étions choisis aléatoirement pour subir un autre test à l’aéroport de Dorval… Ça donne quoi de passer un test COVID-19 et de payer 250 euros avant de prendre l’avion si on est pour en faire un autre en descendant de l’avion ? Trop, c’est comme pas assez ! Arrêtons d’enrichir les laboratoires et de garder les gens dans la peur. C’est complètement ridicule dans le contexte actuel.

Linda Delorme

Pour les snowbirds

Le taux de vaccination en Floride est autour de 60 %. Je crois qu’il est raisonnable d’exiger des snowbirds un test à leur retour des États-Unis, car ils y vont pour un long séjour en général.

Jean Béchard

Complètement absurde

Je trouve que c’est complètement absurde ce test pour ceux qui sont doublement vaccinés. Cette mesure donne des munitions aux antivaccins.

Nabil Chattali

Un non-sens

Faire des tests pour les voyageurs étrangers qui viennent au Canada, mais abolir l’obligation d’obtenir un test PCR des Canadiens vaccinés qui reviennent chez eux… c’est un non-sens !

Aimay Dépelteau

Test aléatoire à l’arrivée

Je suis d’accord avec vous. Votre éditorial ne mentionne pas une autre absurdité : le test aléatoire à l’aéroport à l’arrivée. J’étais de retour d’Hawaii ce week-end avec le résultat négatif d’un test PCR pris une journée avant mon départ d’Hawaii, en plus d’un dossier en bonne et due forme sur ArriveCan. Au moment de sortir vers l’aire publique après les douanes, la réception des bagages, etc., on me dirige vers une clinique improvisée pour un test COVID-19. Comme vous le disiez, si j’avais été infectée par le virus pendant le trajet, on n’aurait pas pu le détecter. Quelle dépense inutile pour les contribuables et une frustration de plus pour les voyageurs.

Hélène Chiasson

Un semblant d’arnaque

Tout à fait logique votre ligne de pensée. Il est futile de penser que ces tests changeront les coûts de santé au Canada. Les gens doivent encore débourser pour rien. C’est un semblant d’arnaque qui profite à certains !

Mario Lefort

Traumatisme toujours présent

Les frontières ont été la porte d’entrée du virus, cela est vrai pour tous les pays. Le Canada a cependant tardé à fermer cette porte et nous connaissons la suite, particulièrement au Québec où la relâche scolaire a permis au virus de sonner la charge. Ce traumatisme est toujours présent et a guidé les actions du fédéral à toujours procéder par étapes, même si celles-ci paraissent absurdes dans certains cas d’espèce comme pour cette ouverture timide des frontières. En fait, les scientifiques savent très bien que ce test est inutile pour endiguer le virus, mais il est très efficace pour empêcher une ruée incontrôlable vers des ciels plus bleus, en cela j’applaudis la mesure.

Christian Castonguay

Abusif

Vous avez tout à fait raison. Je vais au Mexique, là-bas les mesures sanitaires sont plus respectées qu’ici. Dans tous les endroits, prise de température, lavage des mains, désinfection des semelles et port du masque, même à l’extérieur dans les rues achalandées. Le test PCR au coût de 2500 pesos (160 $) devient abusif étant donné que nous sommes complètement vaccinés. Et si la troisième dose doit être donnée, nous serons les premiers au rendez-vous.

Guylaine Adam

Retirer cette exigence

Je vous remercie de soulever cette anomalie ! Les données sont claires et incontestables. Il faut retirer cette exigence de test PCR pour revenir chez nous et plutôt poursuivre nos bonnes habitudes d’hygiène. La vaccination devait être la carte de la liberté, alors cette liberté lointaine que nous avons tous tant espérée devrait maintenant être à notre portée.

Lesley Hill