L’école minceur n’a plus sa place
La rentrée scolaire n’a pas été facile pour Bernard Drainville, mais le ministre de l’Éducation a raison sur au moins une chose.
La rentrée scolaire n’a pas été facile pour Bernard Drainville, mais le ministre de l’Éducation a raison sur au moins une chose.
Le sommet sur l’itinérance organisé par l’Union des municipalités le 15 septembre prochain braquera les projecteurs sur une crise sans précédent au Québec, et c’est tant mieux. Le problème mérite toute notre attention.
Le chantier est titanesque. Ses coûts se compteront en centaines de millions de dollars. Il exigera un labeur éreintant que peu de travailleurs voudront accomplir, particulièrement dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre.
« L’éducation va être la plus grande priorité de votre gouvernement », promettait François Legault lors de son discours inaugural en 2018. Ça devait être « l’ambition première » du gouvernement Legault. La première fois « depuis [les] années 1960 » que Québec mettait l’éducation au premier rang de la liste des priorités collectives1.
La mission diplomatique du ministre Steven Guilbeault en Chine lui aura valu une volée de bois vert.
Un autre père qui tue ses enfants avant de se suicider. Une autre mère dévastée qui devra tenter de survivre et de se reconstruire.
Dix ans après le célèbre jugement Éric c. Lola, les parents conjoints de fait ont assez attendu : le gouvernement Legault doit faire preuve de courage politique et réformer le droit de la famille pour leur donner une protection minimale.
Lequel de ces trois évènements, tous survenus en moins de 24 heures, est le plus inquiétant pour la santé démocratique du Parti républicain :
Les brasiers dévastateurs se succèdent à une vitesse inquiétante, ici comme ailleurs. Dans l’actualité, un incendie chasse l’autre, littéralement.
C’est avec un mélange de nostalgie et de tristesse que plusieurs générations d’adultes québécois ont appris la fermeture prochaine de la chaîne de télé Vrak, l’ancien Canal Famille.
Trois semaines après que le premier passager payant a embarqué, une chose semble évidente : on a inauguré le REM un peu trop tôt.
On n’est pas sorti du bois en éducation.
Le ministre Pierre Fitzgibbon a causé toute une commotion cette semaine en déclarant qu’il faudra réduire le nombre de voitures sur nos routes pour atteindre nos cibles d’émission de gaz à effet de serre (GES), en 2050.
Le ministre Pierre Fitzgibbon a raison : ce serait « irresponsable » d’écarter un retour de l’énergie nucléaire sans d’abord étudier la question1.
Ce n’est pas d’hier que la politicaillerie pollue la gestion de notre réseau routier.
Sans être parfaits, les États-Unis sont un État de droit exemplaire à bien des égards.