Les restaurants d’ici sont bien créatifs quand vient le temps d’apprêter le homard. Car les produits locaux peuvent tout à fait se marier avec les saveurs d’autres horizons.

Chez Pumpui, par exemple, on le fait frire puis sauter à l’ail et au poivre, avant de le tremper dans la sauce Nam Jim Talay, piquante et acidulée. Au nouveau Bar Vivar, l’appareil crémeux à guédille est servi sur une tortilla de patates plutôt que dans un pain. Au Kundah Hôtel à Québec, le homard rôti sera accompagné de beurre aux herbes et au gingembre.

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Le homard frit chez Pumpui

Andersen Lee, chef copropriétaire d’Oncle Lee, avenue Laurier Ouest, a décidé de tenter une recette cantonaise pour la première saison de homard du restaurant, ouvert en janvier.

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Andersen Lee, chef copropriétaire d’Oncle Lee

« Je ne sais pas comment les clients vont réagir au fait de devoir travailler un peu pour retirer eux-mêmes les morceaux de chair de la carapace », s’inquiète un peu celui qui est en nomination dans la catégorie Révélation de l’année aux Lauriers de la gastronomie québécoise. Pour l’avoir testé, on vous assure que la baguette est un excellent outil de décorticage du homard !

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Le chef Julien Robillard

Le HENI propose une cuisine inspirée des parfums du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, ses propriétaires étant originaires du Liban et du Maroc, entre autres, mais exécutés avec les ingrédients phares d’ici. Le homard ne fait pas partie du vaste répertoire culinaire SWANA (« South West Asian/North African »), mais cela n’empêche pas le chef Julien Robillard de le cuisiner à l’iranienne, avec moult épices qui n’écrasent pas pour autant le goût délicat du crustacé.

PHOTO FOURNIE PAR LE KUNDAH HÔTEL

Au Kundah Hôtel, à Québec, le homard rôti est accompagné de beurre aux herbes et au gingembre.

Disponible pendant une courte période de l’année, le homard se mange souvent en toute simplicité, à la maison du moins. Mais si vous avez envie de sortir votre toque de chef, voici deux recettes un peu plus complexes qui permettent de déguster le roi des crustacés autrement.

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