À propos de l'illégalité des crédits de taxes des municipalités envers les nouvelles constructions, n'est-ce pas exactement ce que fait le gouvernement provincial, à plus grande échelle, lorsqu'il offre des incitatifs aux entreprises étrangères pour s'établir ici (Plan Nord, Fonds de diversification économique à la suite de la fermeture de Gentilly-2, tarifs préférentiels sur l'hydroélectricité aux alumineries, etc.) ?

Si la justification du retour sur l'investissement tient la route pour ces subventions (les retombées se font sentir sur toute une région et même au-delà), il en va de même, dans une moindre mesure, pour les petites subventions que les municipalités concèdent aux nouveaux résidants qui s'établissent dans une construction neuve.

Dans mon cas, par exemple, ma municipalité m'offre une subvention de 4000 ou 5000 $ (dépendamment de la valeur de ma propriété) que je réinvestirai immédiatement dans l'économie locale au moyen du terrassement de mon domicile.

L'entrepreneur local fera travailler des employés d'ici qui consommeront dans des commerces d'ici, etc., et la roue tourne. Si ma municipalité se voyait obligée de mettre un terme à ce programme (dont je suis censé bénéficier au cours des prochaines semaines), mon projet sera diminué de la somme que j'étais censé obtenir.

Peu importe la forme de ces promotions (crédits de taxes, subventions, terrain gratuit ou à prix réduit), j'ai toujours trouvé qu'il s'agissait d'un excellent moyen de développement pour les petites municipalités sans force d'attraction. Cette astuce de marketing garantit des revenus à long terme pour la municipalité, tout en facilitant l'accession à la propriété pour les jeunes adultes.