Dans toutes les régions, il y a des gens qui font avancer le Québec par leurs idées et leur dynamisme. Ils ont un impact à petite ou grande échelle sur leur milieu. Nos lecteurs, qui ont répondu à notre appel à tous, nous présentent ces êtres d’exception.

Caroline Codsi, au service des femmes

J’aimerais vous partager mon admiration pour une femme merveilleuse, Caroline Codsi, fondatrice de l’organisme à but non lucratif La Gouvernance au Féminin et qui préside cet organisme. Elle travaille et veille à la parité et à l’égalité des sexes. Elle soutient l’accession des femmes à des postes décisionnels et à des sièges dans des conseils d’administration. Elle a comme mission de rétablir l’égalité des revenus salariaux entre les femmes et les hommes. Elle a choisi de dédier sa passion, son énergie et sa vision au service des femmes. J’ai connu Caroline en tant qu’employée (maintenant retraitée) de Mercer Canada Limitée, compagnie ayant obtenu sa « certification parité » de La Gouvernance au Féminin. Caroline Codsi mérite l’appréciation et les remerciements de nous toutes, les Québécoises.

Chantal Barrette, Bromont

David Hervieux, curieux, intelligent et intéressé

J’ai connu David Hervieux en 1997 environ. À l’époque, j’étais à l’emploi d’une firme de consultants informatiques et il avait eu recours à nos services via son employeur, Pirel inc. David avait toujours plusieurs idées de produits ou d’entreprises à créer. C’est un informaticien chevronné, mais ce qui frappe avant tout chez lui est son attitude positive, son charisme et sa personnalité. Il est curieux, intelligent et intéressé. David est le fondateur de Devolutions, une entreprise de pointe dans le domaine de la sécurité informatique. Cette entreprise de près d’une centaine d’employés a connu une croissance très rapide, vend ses produits dans plus de 120 pays et compte plusieurs clients prestigieux comme Shell, la NASA, Dell et Sony. En 2016, David a remporté le prix du PDG de l’année d’Investissement Québec. Et David est encore jeune ! Il a su bâtir une entreprise aimée de ses employés. Finalement, David redonne beaucoup à la communauté. Par exemple, Devolutions a remis l’an passé 150 000 $ aux écoles de Lavaltrie. David a à cœur sa communauté et n’hésite jamais à venir en aide. Pour toutes ces raisons, je tiens à proposer David Hervieux comme personne qui fait bouger le Québec !

François Leclerc

Judith Goulet, faire bouger les enfants

Ma fille, Judith Goulet, est enseignante au primaire dans une école qui fait partie du centre de services scolaire de Kamouraska–Rivière-du-Loup. Elle a eu l’idée de faire bouger les enfants de sa classe pendant quelques minutes le matin, ce qui a eu pour effet d’améliorer leur réceptivité et leur concentration en classe. Devant ce succès observable, les séances d’activité physique (cardiobulles) ont été organisées dans toutes les classes de l’école, au plus grand bonheur des élèves et des professeurs. Puis, l’activité a été offerte dans toutes les écoles en utilisant Zoom. La séance d’activité physique de quelques minutes qui se déroulait dans la classe de Judith était captée par caméra et retransmise. Elle pouvait être visionnée en direct et en différé. C’est ainsi que des séances ont été diffusées dans plusieurs écoles au Québec, surtout, mais également de l’autre côté de l’Atlantique.

Gilles Goulet

Haskan Sioui, dévoué au développement économique des communautés autochtones

Je vous soumettrais le profil de Haskan Sioui, directeur général d’Investissement Premières Nations Québec (IPNQ). Il est Huron-Wendat par son père et Innu par sa mère. L’une des personnes les plus inspirantes que j’ai eu la chance de rencontrer. Il est incroyablement dévoué au développement économique des communautés autochtones à travers le Québec, un objectif plus que nécessaire quand on sait qu’avec le développement économique vient une réduction significative des enjeux sociaux propres aux communautés autochtones. Après plusieurs évènements difficiles et marquants durant son enfance et son adolescence, il a décidé de se prendre en main pour faire une différence. Il est allé chercher son baccalauréat en finance et comptabilité. Il est devenu à 24 ans directeur général du fonds d’investissement IPNQ (depuis 20 ans maintenant), qui investit dans les entreprises autochtones. Il ne compte pas ses heures et fait aussi beaucoup d’accompagnement avec les compagnies et les communautés pour améliorer les projets et les compagnies. Sa philosophie est aussi basée sur des partenariats avec des acteurs non autochtones, dans un effort de réconciliation. Il leur fait une place pour aller plus loin ensemble.

Chloé Raby-Roussel

Moéra Castonguay-Lafleur, au service des plus démunis

Je désire vous présenter Moéra Castonguay-Lafleur, jeune nutritionniste et gestionnaire de la sécurité alimentaire à l’Accueil Bonneau de Montréal. En plus de militer activement pour une meilleure réglementation sur le gaspillage alimentaire, Moéra multiplie les initiatives afin de s’attaquer à la sécurité alimentaire des personnes en situation ou à risque d’itinérance. Arrivée durant la pandémie dans cet organisme communautaire, Moéra a transformé peu à peu les repas distribués quotidiennement (près de 150 000 par année) afin qu’ils soient plus équilibrés et nutritifs tout en n’oubliant pas les végétariens. Pour les résidants de l’Accueil Bonneau, un jardin communautaire, des cuisines collectives et une épicerie ont vu le jour cette année. Dans cette petite épicerie, cette nutritionniste éduque, prodigue des conseils et encourage les résidants à cuisiner afin de bien s’alimenter. Moéra aurait pu œuvrer dans diverses organisations à but lucratif, mais elle a décidé de mettre son expertise et son talent au service des plus démunis du Québec. Grâce à Moéra, je n’ai jamais vu autant d’hommes motivés à se prendre en main par un désir d’autonomie alimentaire.

Josée Laurin, bénévole depuis huit ans à l’Accueil Bonneau