L’éditorial de Stéphanie Grammond publié le 23 juillet sur les différents cas d’agressions sexuelles révélés dans l’actualité des dernières semaines a suscité bon nombre de réactions. En voici un aperçu.

Lisez l’éditorial de Stéphanie Grammond

Protégés par le silence

Oui, pourquoi Philippe Bond n’a pas reculé devant les protestations… Pourquoi un des joueurs de hockey ne s’est pas interposé… Pourquoi ? Parce que ces agresseurs sont régulièrement protégés par le silence de lâches, et ce, pendant PLUSIEURS années… Bravo pour cet excellent article.

Madeleine Viau

La responsabilité de dénoncer

Les témoins d’agressions qui se taisent, quel que soit le milieu, sont eux aussi coupables. Ils ont la responsabilité de dénoncer.

Martin Girard, enseignant au préscolaire et au primaire à la retraite

Une question d’éducation

J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre texte « S’ouvrir les yeux, briser le silence ». Comme ex-directrice d’école secondaire à Montréal, l’éducation sexuelle, ça s’apprend… et que dire du respect de l’autre…

Lise Robitaille

Un mot pour Thomas Levac

Merci pour cet article, je vous lis religieusement dans La Presse+. Mais je me demandais pourquoi on ne parle pas du « courageux » monsieur Levac qui n’a pas eu peur de dire tout haut ce que tout le monde savait depuis longtemps. J’ai lu des commentaires désobligeants à son égard à la suite de sa sortie contre Philippe Bond et pourtant, on devrait tous souligner son courage. J’espère en fin de compte que sa carrière n’en souffrira pas, car ne l’oublions pas, c’est le seul qui a fait preuve de courage selon tout ce que j’ai lu ces derniers jours.

Lucie Couturier

Plus vulnérable que jamais

J’habite en région, je suis dans la soixantaine et célibataire depuis quelques années et je recommence à peine à sortir occasionnellement lors de soirées à l’extérieur après plus de deux années de pandémie à rester tranquille chez moi ou autour. Je vous avoue que je ne me suis jamais sentie aussi vulnérable que maintenant lorsque j’ose sortir. […] C’est vraiment devenu inquiétant de sortir en soirée, peu importe l’endroit, avec tout ce qui arrive, dans tous les milieux comme vous le soulignez si bien dans votre article. C’est vraiment dommage et je ne sais pas si cela reviendra comme avant un jour, mais j’en doute…

Johanne Charette

Une culture à changer

Je viens de finir la lecture de votre éditorial et je pense qu’il faille travailler encore plus en amont que ça, dès le primaire, et même avant. Il y a cette expression en anglais : boys will be boys. Cette expression est l’illustration parfaite de cette attitude qui permet aux garçons d’avoir toutes sortes de comportements inacceptables que non seulement on accepte, mais qu’on ne punit pas parce qu’ils sont des garçons. Pire, ils sont parfois encouragés. Ça commence par de l’intimidation dans la cour d’école et ça finit par un viol. Oui à l’éducation sexuelle, mais elle ne rejoindra pas tous les garçons pour toutes sortes de raisons ; on doit aussi s’attaquer à la permissivité du boys will be boys.

Geneviève Blain