Ils sont nombreux, les lecteurs qui entendent modifier leurs comportements pour aider le pays à atteindre ses cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Voici un aperçu des courriels reçus à la suite de notre appel à tous.

Un petit geste à la fois

Le désastre actuel a été causé par une multitude de petits (et moins petits) gestes. Alors tout geste dans la direction opposée contribuera à repousser l’échéance qui nous guette. Chaque réduction d’un comportement destructeur de l’environnement est une victoire. Chaque kilomètre de réduction du transport est un plus pour la planète. Il suffit de prendre l’habitude de réduire un peu plus chaque mois et de la maintenir. Je ne suis pas certain que cela peut suffire, mais, par expérience, vous serez satisfait par votre expression dans votre miroir.

Michel Bergeron

Ne rien changer

Je ne changerai rien du tout. Je ne surconsomme pas et je ne gaspille pas. Voilà la recette.

Guy-Marcel Archambault

Être engagée

Mon comportement n’est pas parfait, mais je suis très engagée personnellement depuis 30 ans (peu de viande même avec 3 enfants, couches lavables, peu de voyages en avion en famille, une seule auto électrique depuis que les enfants sont partis, compost, lavage des sacs à lait, papier hygiénique lavable, lunchs quotidiens, etc.). Afin de faire davantage, comme présidente des psychiatres du Québec, je discute et vise des congrès et des plans de dépannage en psychiatrie carboneutres au Québec, si possible.

Claire Gamache

Transport carboneutre

J’ai fait deux changements majeurs en 2020, soit troquer ma voiture à essence pour un modèle électrique, et utiliser le vélo pour mes trajets quotidiens vers le travail, et ce, 12 mois sur 12. J’entends bien garder cette habitude pour les années à venir.

Erika Stumpf, Mont-Royal

Corvette contre véhicule électrique

Je viens de vendre ma Corvette 2008 afin de pouvoir acquérir un véhicule électrique le printemps prochain. Il était temps.

Daniel Mercier

Transport, plastique, viande

Je vais diminuer l’usage de l’automobile à essence et aller au bureau en métro trois fois par semaine, moins consommer de plastique, et moins manger de viande.

Jean Rivest

Aucune intention

Mon commentaire n’est ni positif ni constructif ; je le reconnais. Mais à l’aube de ma 60e année, après avoir travaillé très fort pour atteindre un tant soit peu le petit confort que les générations précédentes m’avaient fait miroiter, je n’ai aucune intention de diminuer celui-ci pour aider cette cause environnementale. Je sais, c’est égoïste. Le jour où les grosses entreprises envisageront de faire leur part, peut-être que je reconsidérerai ma position. Mais j’aurai peut-être 90 ans lorsque cela arrivera.

Natalie Dufour, Ottawa

Arbres, VUS et acheter local

Nous avons planté 5000 arbres sur notre terre en Estrie et, même si nous vivons en campagne, nous avons opté pour un nouveau VUS complètement électrique. Aussi, nous achetons le plus possible localement.

Pierre Pichette

Une goutte d’eau dans l’océan

Nous sommes passés d’une maison à trois étages à un petit condo ; de deux voitures à une seule, d’un RAV4 à une voiture électrique. Nous récupérons, compostons et mangeons moins de viande. C’est une goutte d’eau dans l’océan, mais si tout le monde s’y met…

Louise Laferrière

Diminuer sa consommation

J’ai remplacé tous les nettoyants chimiques et embouteillés par le vinaigre et le bicarbonate de soude. J’ai remplacé les bouteilles de shampoing par le shampoing en barre. Je réutilise le plus possible tout ce qui est papier cellophane pour la congélation. J’ai toujours avec moi une tasse thermos en aluminium pour y mettre mon thé ou mon café afin de ne pas utiliser de contenant de plastique ou de carton jetable. J’ai remplacé le savon à lessive par une boule nettoyante réutilisable et ré-énergisable. Et je développe le réflexe du « En ai-je vraiment besoin ? ».

Carole Miville

Résister, et s’en vanter

Résister à la pression pour le changement, donc garder le plus longtemps possible mon auto, mes meubles, mon ordinateur, ma tablette et mon téléphone portable. Et surtout, m’en vanter.

Diane Dulong

Partir de la source

Moi, je vais pousser nos représentants politiques à tout faire pour que les fournisseurs de biens et services changent leurs habitudes, car ce sont eux qui peuvent faire la différence : la récolte et la transformation des denrées, des produits, la distribution, les emballages. Je crois qu’il faut que ça parte de la source et non de l’utilisation ultime.

Georges Bourgie

Prise de conscience

Dans notre cas, nous avons baissé de façon draconienne la consommation de viande, avons acheté une maison sans foyer au bois ni au gaz et située à quelques minutes de marche des épiceries et des pharmacies, changé notre gros VUS pour un véhicule hybride, acheté des produits locaux, encouragé nos détaillants du coin, reporté nos voyages en avion, mangé au maximum saisonnier et non importé… et j’en passe. Tout cela en étant tout à fait heureux de ces changements. Une prise de conscience est plus que nécessaire pour nos enfants et petits-enfants…

François Laurent

Citoyenne, avant d’être consommatrice

Pour ma part, j’ai déjà entrepris plusieurs changements depuis quelques années : réduction draconienne de ma consommation de viande, particulièrement de viande rouge, achat en vrac et achat local privilégiés pour l’alimentation, élimination du gaspillage alimentaire, réduction des achats de vêtements et autres biens, me limitant au remplacement des biens usés ou brisés, réduction draconienne des objets mis à la poubelle, inscription dans un programme pour réduire la consommation d’énergie électrique, réduction des voyages hors du Québec. Pour l’avenir, je compte continuer ces bonnes habitudes en les améliorant. C’est sur le plan de la consommation que je peux avoir le plus d’impact. Je considère que je suis une citoyenne avant d’être une consommatrice. Il faut réfléchir à la portée de nos gestes avant de les faire.

Françoise Cadieux, Longueuil