L’entrevue que Guy Rocher a accordée à notre chroniqueur Mario Girard dans notre section Contexte de dimanche a manifestement été appréciée. Voici un aperçu des courriels reçus.

Lisez le texte de Mario Girard

Le travail n’est pas terminé

Quel grand Québécois, j’espère qu’il sera là longtemps pour nous rappeler que le travail n’est pas terminé. Bravo !

Serge Mailhot

Le respect s'effrite

Même si je ne partage pas sa vision du Québec, des entrevues comme celle avec Guy Rocher devraient se faire chaque semaine. En plus de nous instruire sur l’expérience des aînés, dans tous les domaines, on ramène le respect des personnes âgées au Québec qui, selon moi, s’effrite…

Gail Rollo

Admiration

Quel homme exceptionnel ! J’admire Guy Rocher. Toujours aussi éloquent, convaincant et perspicace, cet éminent sociologue ayant participé à la rédaction et à la publication du rapport Parent nous rappelle le chemin parcouru et celui qui reste encore à faire pour que le Québec devienne enfin un pays.

Yolande Brunelle, Montréal

Un article à conserver

Je conserve cet article. Guy Rocher a été mon professeur préféré en travail social en 1963. Que de paradigmes il nous a offert pour structurer l’ouverture de notre pensée ! Je pense à sa théorie sur la charge affective des valeurs. Merci, Guy Rocher, pour votre longue vie dédiée avec cœur à l’éducation et au Québec !

Claire Leduc

Réveiller le peuple endormi

Merci de nous faire part de votre belle rencontre. Il en faudrait beaucoup d’autres hommes comme lui pour réveiller notre peuple endormi. Quand aurons-nous le courage de nous affirmer une bonne fois pour toutes ? Les ingrédients sont tous là présentement pour qu’on donne un grand coup ! Le Québec décidera-t-il de se prendre en main et de quitter ce Canada qui nous méprise ? J’espère voir ce jour de mon vivant.

Francine Roy

Confiance en la jeunesse

Je suis d’accord avec cet homme. Cependant, je crois qu’après 50 ans d’affirmation de notre culture, je fais confiance à nos jeunes qui devraient avoir l’occasion de parler une deuxième langue sans risque de perdre leur identité. Si l’on permet à une élite seulement de parler l’anglais, on contribuera à poursuivre la colonisation.

Pierre Cantin

Attention à ne pas refaire l’histoire

Guy Rocher fait son autopromotion et c’est son droit. Mais il n’a pas le droit de refaire l’histoire du Québec en minimisant l’importance de l’un de nos grands premiers ministres qui, somme toute, a provoqué un profond changement au Québec avec la Révolution tranquille. Jean Lesage fut le chef, le leader incontesté des Québécois des années 1960, quoi qu’en pense M. Rocher. Ces espèces d’indépendantistes ont la fâcheuse habitude de vouloir réécrire l’histoire du Québec selon leur option. Tenter de nous dire que Guy Rocher a eu plus d’influence que Lesage pour changer les choses au Québec et écrire aussi qu’Hydro-Québec a été créée par Lévesque est totalement faux quand l’on sait que c’est le gouvernement Godbout qui en fut l’auteur et le créateur. Cette façon de faire et refaire m’agresse historiquement ! Guy Rocher a eu son importance comme sociologue et serviteur de l’État québécois, mais il ne faut quand même pas qu’il s’élève au rang des Godbout et Lesage.

Ghislain Harvey, Saguenay

Influence positive

Je nous souhaite que M. Rocher reste avec nous pendant de nombreuses années. Quelle influence positive son expérience et ses connaissances peuvent encore avoir sur ce Québec du XXIe siècle. Imaginez, à 97 ans, c’est lui qui nous dit d’arrêter de nous la jouer safe…

Jean-Pierre Beauchesne

Le Québec a tout pour réussir

Monsieur Rocher, votre lecture du Québec trop sage et peut-être trop individualiste est juste et la mise au point, plus que nécessaire. J’ai eu le bonheur de connaître et de travailler avec sœur Marie de Rome, l’une des sept enfants de la grande famille Roquet, qui nous a donné un ambassadeur et l’actuel chancelier de l’Université de Montréal. Le Québec a tout pour réussir aujourd’hui et demain : des universités de grande qualité, une économie largement diversifiée et ouverte sur le monde, une richesse culturelle foisonnante et une énergie propre et renouvelable. Cela s’est réalisé à l’intérieur de la fédération canadienne, mais vous avez peut-être raison de dire que nous serions mieux si nous étions maîtres chez nous.

Étonnamment, le message de Serge Denoncourt publié ce dimanche matin va dans le même sens que votre analyse. Continuez sans aucune réserve vos réflexions et j’espère que votre texte saura éveiller l’intelligentsia québécoise endormie et centrée sur ses petits bonheurs matériels.

Jean Claude Lauzon, ex-délégué général du Québec à New York et à Washington