Ça va de soi
L’argent ne pousse pas dans les arbres à ce qu’on dit. D’une poche ou de l’autre, ce sera toujours l’argent des contribuables qu’on veut dépenser. Alors avec les besoins criants en santé, l’augmentation des transferts avec indexation va de soi pour éviter à nouveau un déséquilibre fiscal. Par ailleurs, le dédoublement des compétences doit cesser. Le fédéral doit respecter les champs de compétence des provinces.
Marc-André De Launière
Bienvenus, mais…
Ces millions en santé sont les bienvenus, mais une restructuration, avec de bons gestionnaires compétents dans chaque sphère médicale, non politisés, est la clé du succès.
Francine Bienvenu
Ne pas se mettre à genoux
Parfaitement d’accord avec les demandes de M. Legault. Les trois demandes en question sont des plus importantes pour le Québec. En ce qui concerne les transferts en santé, notre premier ministre du Québec n’a pas à se mettre à genoux devant Justin Trudeau pour lui rendre des comptes, pour savoir comment le Québec gérera le montant désigné pour la santé. Ce serait un grand manque de respect pour M. Legault, mais aussi pour tous les Québécois.
Micheline Senécal, Sainte-Thérèse
L’immigration, enjeu majeur
Il faut continuer de protéger la nation québécoise et obtenir beaucoup plus de pouvoir en immigration, qui, à n’en pas douter, sera un enjeu majeur pour la croissance de la population du Québec. Quant aux transferts en santé, ils auraient dû commencer bien avant. Cette situation a endetté la majorité des provinces.
Michel Labbé
Le troisième lien, excessif et inutile
Je suis pour la plupart des demandes de François Legault ! La seule qui, selon moi, n’a aucun sens est celle du troisième lien, une dépense excessive, inutile et très peu écologique. Améliorez le système de transports en commun et les approches des deux ponts actuels et vous réglerez la plupart des problèmes de transports à Québec !
Jean Baudouin
Une demande qui ne cadre pas
Pour la question des transferts en santé, M. Legault a raison de demander une hausse des transferts fédéraux pour éviter un déséquilibre fiscal. Par contre, ses exigences en immigration sont injustifiées. Depuis sa prise du pouvoir, la CAQ veut imposer une vision de l’immigration qui ne cadre pas avec la nécessité d’accueillir encore plus d’immigrants et d’aider à combler les besoins du marché du travail.
Réjean De Roy
Orienter le vote
Quelle honte de voir François Legault vouloir clairement orienter mon vote vers le Parti conservateur, un parti de droite comme la CAQ. J’espère que les électeurs se réveilleront enfin et cesseront d’appuyer ces partis de droite sectaires que sont le Bloc québécois, le Parti conservateur et éventuellement la CAQ.
Pierre-Louis Rivest
Un chèque en blanc ? Non merci
C’est bien de faire des demandes au fédéral, mais un chèque en blanc du fédéral ? Pour moi, c’est non ! Oui, nous sommes capables de gérer nos ressources, M. Legault, mais nous avons aussi besoin du fédéral. Pensons à l’armée qui est venue prêter main-forte pendant la première vague, car nos gouvernements provinciaux depuis 30 ans ont très mal administré le secteur de la santé ! Notre gestion était déplorable. Nous vivons dans une fédération, donc une allocation des fonds publics canadiens devrait aussi, dans certaines situations, apporter un alignement de stratégie. Plusieurs de nos modèles (CPE) sont bien vus au Canada. Mais gardons en vue que notre gestion depuis 30 ans n’a pas toujours été à la hauteur de notre nation.
Daniel Racicot
À prioriser
Avec la population vieillissante, la pandémie, le manque de ressources dans le domaine de la santé, une hausse des transferts en santé serait ma demande à prioriser, c’est certain.
Josée Beaudoin
Le fédéral joue à la belle-mère
Il serait temps de clairement signifier aux partis centralisateurs qu’on veut le respect de la Constitution et mettre fin à ces chicanes de juridiction, qui sont improductives. Il ne faut pas oublier que l’argent vient de nos poches. Si le fédéral ne veut pas agir en partenaire financier des provinces dans leurs domaines de compétence, qu’il libère des points d’impôt afin que les provinces puissent augmenter l’impôt provincial, ou plus simplement baisser la TPS pour permettre aux provinces d’augmenter la taxe de vente. Que le fédéral s’assure de bien gérer ce qui est sous sa responsabilité (frontières, relations internationales, etc.) car on sait que cette gestion n’a pas été un succès pendant la pandémie, et qu’il arrête de jouer à la belle-mère. S’il trouve que les choses importantes pour la population sont dans les provinces et qu’il veut s’en mêler, qu’il ouvre la Constitution. Le Canada n’est pas un État central, mais une fédération d’États autonomes dans leurs champs de compétence. Il est temps que cela soit compris.
André Fortin