Vos commentaires à l’éditorial d’Agnès Gruda, « Quand les caméras adoucissent les mœurs », publié le 14 juin.
> Lisez « Quand les caméras adoucissent les mœurs »
Des citoyens qui se savent filmés
Contrairement à ce qui est véhiculé, la présence des caméras ne change pas le comportement des policiers, mais plutôt celui des personnes interpellées. C’est pourquoi une majorité de policiers sont en faveur du port de la caméra. La chute des plaintes contre les policiers serait reliée au fait que les citoyens se savent filmés. De plus, je crois qu’une des raisons pour expliquer pourquoi les caméras n’avaient pas été retenues à Montréal était la plainte des organismes voulant protéger la vie privée des citoyens (big brother).
Claude Roy, Longueuil
Gestion difficile des caméras
Je ne voudrais pas être responsable de la gestion de ces caméras. L’histoire nous indique qu’il y aura 250 bonnes raisons pour expliquer pourquoi la caméra n’aura pas pris d’images. Les humains étant ce qu’ils sont.
François Renaud
Pour que la justice soit faite
Je crois que seuls les avocats, les criminels et les gens qui aiment provoquer la police seront majoritairement contre. L’honnête citoyen demande que justice soit faite, pour ou contre un policier.
Claude Paquet
Les « baveux »
Les caméras permettront aussi de faire voir devant quels « baveux » se retrouvent parfois les policiers et que l’arrogance ne se situe pas toujours de leur côté.
René Rochon, Bromont
Une évidence
Comme pour le port du masque, l’usage de caméras personnelles par des policiers me semble une évidence, quoiqu’en pense M. Arruda (pour le masque). De plus, si les policiers étaient équipés de numéros d’identification en grosses lettres sur leur tenue en cas d’intervention, ce qui permettrait de les identifier par la direction du service lors de leurs interventions parfois musclées, sans doute serait-il possible d’espérer un adoucissement des mœurs chez ces représentants de l’ordre qui devraient en priorité respecter la loi et les citoyens.
Elie Haccoun
Une histoire d’équilibre
Comme on le comprend en sous-entendu, les policiers se défendent et se protègent en mentant et en enjolivant leurs actions. La caméra sera là pour balancer leur témoignage. Et aussi, bien sûr, pour balancer les témoignages des personnes qui font l’objet des interventions.
Yves Doré
Une question de cash
Madame Gruda, vous cherchez ce qui a changé, c’est le financement. Depuis que le gouvernement fédéral a parlé d’une contribution financière, Valérie Plante trouve que les caméras s’avèrent un outil intéressant. Comme d’habitude, le produit (la caméra) ou les conclusions du projet pilote sont non pertinents, c’est le cash qui compte. Les citoyens se sentiront mieux protégés, alors Mme Plante profitera de cette opportunité et des votes… Les politiciens pensent à leur réélection et Mme Plante ne fait pas exception !
Odette Courchesne
Un outil qui sera apprécié
Oui, les caméras seront d’une grande utilité. Elles enregistreront les paroles superflues et blessantes d’un côté comme de l’autre. Qui a commencé ? Nous pourrons juger du contexte. En plus, les caméras donnent toujours des détails que l’œil ou la mémoire a oubliés. Ce sera bientôt un outil très apprécié.
Georges Bourgie
Pour une information neutre
Effectivement, les petits bouts de films présentés aux nouvelles et à répétition, qui montrent seulement la violence dite policière, ont contribué au climat malsain anti-police. L’information devrait être neutre, ce qui n’est pas le cas. Par exemple, le chef autochtone, lorsqu’il montre sa photo et crie à la violence, il m’apparaît beaucoup plus agressif que le policier au début de l’intervention. Il enlève son manteau et se dirige clairement vers le policier et ce n’était pas pour lui serrer la main. Il est pour ma part le seul artisan de ses malheurs. Le bout de film montrait seulement les policiers qui ont dû utiliser la force pour se protéger de l’antisocial, qui se croyait intouchable. Alors oui, l’équilibre s’installera et les attaques verbales et physiques ne seront plus des petits bouts de films utilisés pour vendre de la nouvelle.
Réjean Carrière
Incitatif à mieux faire son travail
Aucune raison valable pour ne pas forcer l’implantation de cet outil. Il agirait sûrement comme incitatif à mieux faire son travail. Déjà, c’est un pas dans la bonne direction.
Michel Damphousse