L’environnement est le premier enjeu déterminant de la campagne électorale pour les lecteurs de La Presse.

Pour la croissance du bien-être

Même si j’ai 66 ans, l’enjeu déterminant demeure l’environnement, dorénavant. Cela nous obligera à redéfinir une nouvelle forme d’économie basée sur la croissance du bien-être physique et psychologique, plutôt que la croissance économique incessante. Cet enjeu trouve ancrage dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la protection du territoire agricole, forestier, de l’eau, des sources d’énergie, etc. Il n’est pas détaché des questions qui préoccupent beaucoup les humains… dont les femmes, premières impliquées pour amener des changements dans l’espace domestique notamment (protection de la terre mère). Revoir nos façons de vivre et d’être dans une perspective large environnementale m’apparaît un projet mondial d’avenir et d’espérance. 

— Louise Dallaire, Québec

Voter minoritaire

Ma préoccupation principale, et c’est la première fois en période électorale, c’est la lutte contre les changements climatiques. Mais comment faire quand les partis qui ont vraiment des chances d’être élus n’en font pas (ou si peu) une priorité ? Un gouvernement minoritaire ? J’aimerais bien, mais cette case n’existe pas sur le bulletin de vote… 

— Marie-Andrée Boivin

Sacrifier du confort

L’environnement plus que toute autre politique-cadeau, même si, et c’est incontournable, les projets viennent piger dans nos poches et nous priver de notre confort. Et je n’affirme pas cela parce que je suis riche ; mon conjoint et moi sommes enseignants…

— Carole Leclerc

À l’unisson

Moi, c’est l’environnement. C’est un projet de société qui devrait nous unir.

— Manon De Niverville

Vert espoir

L’environnement, sans aucun doute ! Le 21 octobre prochain, je voterai avec mon cœur, un cœur vert d’espoir !

— Annie Thériault, Montréal

Un fossé à combler

Un réel fossé existe entre notre vie quotidienne et les mesures à prendre pour limiter notre impact sur le réchauffement climatique et ses conséquences. Bien que nous utilisions moins de pailles de plastique, un groupe de citoyens souhaite investir des milliards pour construire des routes. Alors que nous diminuons notre consommation de viande, la publicité présente encore plus d’occasions d’acheter pour notre bonheur. Il est nécessaire de consacrer de l’argent à la recherche verte (appelons-la comme ça), mais il ne faut surtout pas que cela vienne de notre poche collective, et j’y inclus les entreprises. Les coups d’éclat qui nous briment ne sont certes pas populaires et il est légitime de douter de leur efficacité. Mais ces activistes ont le courage de s’exposer dans l’espace public. Et du courage, il nous en faudra pour adopter des lois contraignantes qui entraveront la liberté de quelques-uns, au bénéfice de tous.

— Mance Brisebois

Un projet d’avenir

L’environnement, l’environnement et encore l’environnement ! Il n’y a pas eu de sujet plus mobilisateur au cours des deux dernières années. Depuis la campagne provinciale du Québec jusqu’aux initiatives des vendredis des jeunes, nulle autre problématique n’a été aussi discutée. Et l’environnement est le seul sujet qui amène l’ombre d’un projet d’avenir pour notre pays, avec un rayonnement possible tant à l’intérieur que sur la scène internationale.

— Yvon Savaria, Boucherville

Contrebalancer la CAQ

Les changements climatiques et la préservation de l’environnement sont les enjeux fondamentaux pour moi en raison de l’urgence de freiner la détérioration actuelle de la planète. Quand on voit le peu de cas que fait la CAQ de cet enjeu, il faut vraiment que des mesures ambitieuses soient prises au fédéral pour contrebalancer la négligence du gouvernement québécois.

— Marthe Dechesne

Une seule cible

Il est temps d’agir. L’argent, le pétrole et les promesses ne sont plus les priorités. Seule la sauvegarde de notre Terre doit être notre cible. Nous sommes en danger. L’avenir est incertain, notre futur est entre nos mains. Nos enfants sont notre futur par nos actions présentes. Soyons altruistes de nos richesses et protégeons l’environnement en priorité.

— Jules Bourque

Le règne de l’auto solo

L’environnement est, pour moi, l’enjeu central. En revenant de Montréal avec mon mari, dans une auto hybride, nous avons fait le décompte des autos qui roulaient à nos côtés. Nous avons été stupéfaits de constater que 98 % des autos n’étaient occupées que par le conducteur.

Nous sommes tellement loin des paroles aux actes. Nous sommes prêts à marcher pour la planète, mais pas disposés à changer nos comportements. Quel dommage !

— Constance Bennett

Une évidence

L’environnement évidemment. Tous les autres enjeux ou promesses sont vains sans un milieu de vie sain et viable pour les générations futures !

— Cynthia Marcoux

Maintenant

L’environnement. Pour mes enfants de 5 et 7 ans. Pour mes élèves qui ne sont pas en âge de voter. Pour ma qualité de vie dans le futur. Donnons un coup maintenant pour pouvoir vivre librement et sans regret dans le futur.

— Isabelle Goulet

Inquiétant

La lutte contre la crise climatique, mais il est désolant de constater que Trudeau ne semble pas avoir de plan et que Scheer croit que ça se réglera tout seul. Je ne suis pas optimiste pour la suite des choses.

— Lise Lapointe

Le temps presse

L’avenir de la planète m’inquiète. En conséquence, le 21 octobre, je voterai pour le parti politique qui semble le plus préoccupé et le plus entreprenant pour faire face aux changements climatiques. Le temps presse, agissons rapidement !

— Marceline Pradas

Au-delà de la partisanerie

Moi, c’est l’environnement ! Qu’on crée un ministère de la Crise climatique, multipartite, sans partisanerie, sans lobbying de quelque sorte et qu’on ose des solutions… 

— Carmen Valois

Tornades et déluge

Les changements climatiques ont déjà fait leur œuvre en Montérégie. Des tornades d’une intensité jamais vue se sont abattues en région, des pluies torrentielles sur les champs ont pourri les cultures maraîchères, occasionnant des inondations là où jamais auparavant on n’en vit. Tel est l’enjeu déterminant : réduire le CO2.

— Michèle Amiot

Quatre ans

C’est l’urgence climatique. Comme le dit si bien Dominic Champagne dans vos pages du 8 octobre 2019, le monde a encore une réserve de CO2 à émettre avant que le climat s’emballe et devienne incontrôlable. Cette réserve, ce budget carbone est de huit ans pour l’ensemble de la planète et de seulement quatre ans au niveau d’émissions au Canada. Quatre ans. Il ne nous reste que quatre ans pour sortir totalement des énergies fossiles. Vous imaginez ? Et quels sont les plans des partis politiques principaux : rien de sérieux. Que de l’enrobage vert pour mieux continuer comme si de rien n’était. Nos dirigeants sont de fieffés irresponsables. Un jour, il faudra qu’ils en payent le prix.

— René Gendron, Saint-Hubert

Un rêve

L’enjeu de l’environnement est au sommet de mes préoccupations. Sans planète viable, tout le reste n’a plus aucune importance. Je fais quotidiennement l’effort de changer mes habitudes pour mes enfants et petits-enfants qui n’ont pas à payer pour notre indifférence. Mon attente est que notre gouvernement soit exemplaire et en fasse tout autant et même davantage. Je rêve d’un Canada qui se démarquerait en tant que leader mondial des changements qui devront inévitablement s’opérer. Cela pourrait me redonner le sentiment de fierté que j’ai perdu ces dernières années.

— Luce Gagnon

Une suggestion

Certainement la lutte contre le réchauffement climatique. Le gouvernement devrait s’adjoindre un groupe de scientifiques et d’économistes qui l’aiderait à mettre en œuvre un plan efficace de réduction de nos émissions. Peut-être commencer par réduire le nombre de voitures sur les routes en mettant de l’avant un plan de covoiturage à grande échelle. Ce serait peut-être un premier pas qui pourrait être franchi rapidement à un coût raisonnable et qui aurait un effet important sur l’amélioration de notre bilan carbone.

— Philippe Brunet

Une question de survie

L’enjeu déterminant : l’environnement, bien sûr ! La mise en place d’actions concrètes maintenant ! Un changement de paradigme dès maintenant est nécessaire. Une nouvelle façon de gérer en fonction d’une vision de survie est nécessaire. Tout plan d’action doit l’être en fonction d’un seul objectif, celui de l’environnement.

— Jocelyne Gadoua

Le recyclage

Pour moi, l’enjeu déterminant est le recyclage. Je pense que si nous ne parvenons pas à recycler tous nos déchets sur notre petite planète et que nous continuons de polluer la terre ferme et les océans, le fait de limiter le réchauffement planétaire n’empêchera pas la disparition de milliers d’espèces, que ce soit sur terre ou dans les océans. L’un ne va pas sans l’autre…

— Dany Turcotte, Sorel-Tracy

Une Silicon Valley de l’environnement

La lutte contre les changements climatiques doit être la première priorité. L’heure est grave et une série de mesures peuvent être prises. Par exemple, diminuons progressivement les subventions aux entreprises pétrolières, gazières et pétrochimiques et utilisons les sommes économisées pour subventionner davantage les entreprises vertes. Annonçons haut et fort aux entrepreneurs et aux dirigeants du monde entier que le Canada va les accueillir à bras ouverts (subventions à l’appui) s’ils viennent au Canada. Créons une Silicon Valley de l’environnement où s’installeront des usines de fabrication de panneaux solaires, des centres de recyclage de piles au lithium, etc. Soyons novateurs !

— Marc Sakaitis

De gré ou de force

L’environnement devrait être notre principal enjeu. Tout le reste peut très bien se gérer à partir de ce nouveau paradigme. Il nous faudrait revoir nos priorités à plusieurs égards et si on ne le fait pas de plein gré, j’ai bien peur que nous y soyons contraints. Et ce sera bien pire que de le planifier. La nature humaine étant ce qu’elle est, contrôler ces changements qui viendront inévitablement dans nos vies serait la moins mauvaise des solutions. Ceux qui sont dans le déni vont se heurter à tout un mur. Dans ma circonscription, rouge depuis toujours, mon vote n’a aucune importance, sauf pour envoyer un message. Je voterai donc vert, simplement pour signifier l’urgence de s’occuper de cette catastrophe annoncée, mais ignorée par nos dirigeants.

— Louise Gagné

Folle accélération

L’avenir de la planète : à 83 ans et en pleine santé, je crains non seulement pour la vie de mes enfants et petits-enfants, mais également pour la mienne, compte tenu de l’accélération affolante du réchauffement climatique. 

— Normand Thériault, Québec

Refuser les cadeaux électoraux

L’environnement est le seul et unique enjeu. Pour l’avenir de la planète et les autres générations. Pour cela, il faut accepter les contraintes et impacts sur nos habitudes de vie et nos choix de consommation. On doit allier économie et développement durable. Il faut cesser les promesses électorales qui redonnent quelques dollars par-ci, par-là aux individus et aux familles. Que les gouvernements nous donnent des exemples d’investissements concrets qui profiteront à notre futur sur cette Terre. Soyons solidaires avec cette orientation. Acceptons de débourser plutôt que d’attendre de l’argent dans l’immédiat qui pour plusieurs ne servira qu’à des dépenses inutiles. 

— Sylvie Lepage

Minuit a sonné

L’enjeu le plus important est l’environnement. Quand nos décideurs vont-ils se rendre compte qu’il est minuit ET cinq ? Il ne faut plus sortir de terre les énergies fossiles, il faut arrêter de traiter les sables bitumineux, tellement polluants. Il faut se réveiller, c’est encore l’argent qui mène tous les candidats, le système capitaliste nous a menés au bord du précipice et tous veulent nous faire faire un grand pas en avant les yeux fermés ! Belle catastrophe en vue.

— Nathalie Ferron