Qu’allez-vous suivre en priorité pendant cette campagne électorale ? C’est la question que nous vous posions hier à la veille du lancement des élections fédérales. Voici un aperçu des réponses reçues.

Le Québec d’abord

Tout ce qui sera avantageux pour le Québec et toute politique environnementale raisonnable, modérée et intelligente. 

— Claude Renaud

Et les grands-parents ?

Je suis très curieuse de voir ce que les candidats offriront aux gens d’un âge vénérable, à ceux qui ont mis au monde les générations d’aujourd’hui. Jusqu’à maintenant, on tient beaucoup de discours sur la famille, mais je n’ai pas beaucoup entendu que les grands-parents sont partie intégrante de celle-ci et que les gens âgés financièrement défavorisés sont une réalité. 

— Geneviève Calvé

Vite, qu’on en finisse !

J’aime la politique, mais je déteste les campagnes électorales ! En campagne, les partis se lancent dans une surenchère de promesses qui aboutissent à la confusion totale des électeurs. Parallèlement, les médias tentent par tous les moyens de coincer les chefs et leurs candidats sur un mot ou une image qui les fera mal paraître, ajoutant ainsi du croustillant à une joute somme toute ennuyeuse. Bref, mon souhait serait d’avoir une commande fast forward jusqu’à la soirée des élections.

— Guy Paquette, Saint-Lambert

L’expérience

Ils sont tous beaux, ont l’air bien honnêtes et veulent gérer le pays à leur façon. Je vais donc évaluer leur stratégie de gestion comme si c’était ma famille. Pas question de sacrifier un des membres pour le bien de la famille. Chacun doit pouvoir s’épanouir sainement et regarder l’avenir avec optimisme. Je dois avoir confiance dans le bon jugement et les valeurs que soutient le gestionnaire à élire. Les belles paroles comptent peu. C’est son vécu, son expérience et son équipe qui m’influenceront le plus. 

— Lucie Morin

Transition énergétique

Mon vote ira au parti qui offrira un plan d’action agressif face à l’urgence climatique. Ce plan devra inclure l’arrêt de toutes les subventions et autres avantages fiscaux aux pétrolières à l’intérieur du mandat. C’est la première étape vers une véritable transition énergétique. Subventionner le fabricant de pollution et taxer les contribuables pour cette pollution est contreproductif, illogique et ralentit indûment la transition.

— François Chapleau, Cantley

Bilans objectifs

Je comparerai studieusement le programme de chaque parti, j’écouterai les débats des chefs, je prendrai avec un grain de sel les résultats de sondage, je lirai attentivement des éditoriaux et des chroniques d’opinion, je prendrai du recul quant aux analyses politiques des divers panels sur RDI et CBC, je me boucherai les oreilles quand fuseront des propos démagogiques et des critiques purement partisanes.

Or, puisque j’ai étroitement suivi les actualités depuis l’élection du parti qui nous promettait des voies ensoleillées, ce sont les bilans dressés objectivement qui me seront les plus utiles : je voterai pour le moins pire et non assurément pour le meilleur chef et le meilleur parti.

— Carol Patch-Neveu, Montréal

Environnement

Je vais suivre le Parti vert. L’environnement est ma priorité.

— Laurette Hamelin

La balance du pouvoir

Je vais suivre la progression du Bloc québécois. Il risque de détenir la balance du pouvoir si nous avons un gouvernement minoritaire. 

— Jacques Lavallée

Oléoduc et emplois

La priorité de ces élections doit être la construction de l’oléoduc Trans Mountain le plus rapidement possible afin d’enrayer le mouvement de séparation de l’Ouest canadien, de préserver des milliers d’emplois et de s’assurer des millions en revenus, taxes et impôts afin de garder notre niveau de vie actuel, et ce, partout au Canada.

— Charles Dussault, Calgary

Les attentes des Québécois

Mon intérêt se portera d’abord et avant tout sur la position des chefs face aux intérêts et aux revendications du Québec en matière d’économie, d’environnement et de société. Je chercherai à comprendre quel parti saura le mieux défendre les Québécois et répondre à leurs attentes, souvent divergentes du reste du Canada.

— André Lebeau, Montréal

Pauvreté et environnement

Je vais suivre en priorité les mesures proposées par les partis pour le soutien aux familles pauvres et le logement social ; de même que les engagements en matière d’environnement.

— Denise Otis

Jouer un rôle d’intermédiaire

Pour le Québec, il y a des enjeux fondamentaux, à savoir quel parti fédéral saura le mieux respecter les choix de l’Assemblée nationale, que ce soit en matière de laïcité, d’immigration ou d’environnement.

Pour le Canada, nous devons choisir le chef qui saura le mieux nous représenter au niveau international, car des enjeux mondiaux nous interpellent, que ce soit les changements climatiques, le commerce international, l’accueil des immigrants ou la sécurité en matière de conflits potentiels.

Nous devons en tant que nation québécoise et canadienne jouer un rôle d’intermédiaire afin de promouvoir la paix et baisser les tensions pour atténuer les risques de conflits et de récession mondiale. Évitons de tomber dans le piège des discours d’idéologies extrémistes, qu’ils soient de droite ou de gauche.

— Jean Baillargeon, expert-conseil en communication et développement stratégique