Vous êtes nombreux à réagir aux textes que nous publions. Voici un éventail de commentaires que vous nous avez fait parvenir ces derniers jours.

Sans musique et sans feu

Nous faisons du camping depuis toujours. L’un de nos moments préférés, après les randonnées, est de pouvoir jouer de la guitare autour du feu. Nous avons déjà avalé de travers le règlement d’interdire la musique. On nous l’a interdit même s’il n’y avait personne autour et que personne n’avait porté plainte ! Si en plus la SEPAQ songe à interdire les feux, nous allons tout simplement cesser de fréquenter ses parcs. Je me demande seulement pourquoi Monsieur Vézina et sa famille priveraient tout le monde à cause de leur état de santé particulier. Je crois qu’il doit y avoir des limites aux libertés individuelles quand cela brime les libertés de la vaste majorité. Je m’excuse, Monsieur Vézina, mais il y a beaucoup d’endroits où il n’y a pas de feux de camp.

Sylvain Pelletier, Montréal

Lisez la chronique « Touche pas à mon poêle à bois ! »

Double combustion

Il y a 44 ans, nous avions un gros poêle à bois ordinaire dans notre domicile neuf. Après plusieurs années, à force d’entendre parler de poêle à combustion lente, j’ai opté pour ce changement. Il y a environ 10 ans, autre changement, j’ai opté pour un nouveau poêle conforme aux normes du programme Changez d’air !, avec une petite subvention pour ce nouveau poêle double combustion. Il pollue moins, la fumée n’est plus la même, les cendres ont diminué en quantité. Il me semble que c’est un effort pour améliorer des choses. La maison est dans une zone rurale, sur un terrain élevé. Il ne faudrait peut-être pas confondre toutes les sortes de poêles, toutes les conditions et les endroits d’utilisation.

Gaëtan Breton, Sherbrooke

La démocratie mondiale en cause

Je crois bien que nous, en Amérique, avons mal compris ce qui se passe en Europe ou encore que certains dirigeants ne prennent plus la chose au sérieux du fait que ça se passe ailleurs que chez nous ou chez nos voisins. Mais n’oublions surtout pas que c’est la démocratie mondiale (pour les pays concernés) qui est en cause, voire la liberté du monde. Que ça se passe en Europe ou en Amérique, c’est du pareil au même. Si on laisse aller ou qu’on n’appuie pas les pays concernés, tous reculeront. Ce n’est pas une question de choix. Nous nous devons de réagir fortement et ça presse.

Pierre Langevin, Laval

Lisez la lettre « L’avenir de l’Ukraine se joue à Bruxelles »

Pas facile de s’intégrer pour un immigrant

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

« C’est difficile pour la plupart des immigrants, même de longue date, de s’intégrer à la société d’accueil », écrit Christine Besson et pour elle, l’idée de leur permettre de découvrir des activités nature est magnifique.

Excellent article qui dénonce un enjeu majeur de notre société québécoise mais aussi de toutes les sociétés devant le défi de l’intégration des immigrants. C’est difficile pour la plupart des immigrants, même de longue date, de s’intégrer à la société d’accueil. Les raisons sont multiples et les solutions, peu faciles. Mais cette initiative de permettre à des immigrants de découvrir des activités nature est magnifique. Comment pourrait-on développer cette découverte de la nature dans les écoles primaires en milieu pluriethnique presque toujours défavorisé ? Une aussi belle idée se heurte bien souvent à des défis insoupçonnés au départ. Par exemple, quelle nourriture offrir aux enfants de ces communautés en tenant compte de leurs convictions religieuses et culturelles ou de leurs habitudes alimentaires ? Comment organiser la mixité des jeunes hors des activités régulières pour des communautés où la place des filles est systématiquement à l’écart ? Ce n’est pas facile pour les organisateurs de réussir à bien gérer ces situations. Mais si on veut aider nos immigrants à vivre chez nous, il faut des initiatives comme celle-ci.

Christine Besson, Montréal

Lisez la lettre « L’inégal accès à la nature »

Le respect du Code de la sécurité routière

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

« On a beau installer les signaux sonores, si les gens ne respectent pas les règles de base, ça ne protégera pas plus les personnes les plus vulnérables », fait remarquer Bernard Truong.

Je suis totalement en accord que la Ville pourrait faire plus pour l’installation de signaux sonores aux intersections. Cependant, il y a aussi un renforcement nécessaire quant au respect du Code de la sécurité routière auprès des automobilistes et des cyclistes ! Je fais partie d’une minorité qui respecte la signalisation (ne pas tourner quand c’est une flèche pour aller tout droit, respecter la limite de vitesse et les lignes continues, etc.). On a beau installer les signaux sonores, si les gens ne respectent pas les règles de base, ça ne protégera pas plus les personnes les plus vulnérables comme nos concitoyens malvoyants ou aveugles.

Bernard Truong, Montréal

Lisez la lettre « Ma canne blanche sous les roues d’un autobus »

Douloureuse ouverture sur le monde

La lecture de La Presse+ le matin me permet de rester connectée sur le Québec et le monde. C’est douloureux, mais je « m’impose » cette ouverture sur l’autre. Ensuite, je ferme. Pas de radio, pas d’actualités, ni d’infos à la télévision, sauf peut-être à TV5, à cause de l’absence de publicité, car les images de la souffrance sont d’autant plus insoutenables quand elles sont émaillées de publicités…

Clotilde Seille, Montréal

Lisez la chronique « Le luxe de se protéger des mauvaises nouvelles »

Avec 15 ans de moins…

Récemment, j’aurais tant voulu avoir 15 ans de moins. Je me serais donné la permission de tenter de séduire un « jeune homme » en début de soixantaine. J’ai eu peur du rejet et pensé trop rêver. Un roman Harlequin, ma vieille, que je me dis ! J’en ai pleuré de tristesse tant je trouvais que l’âge c’était bête parce que « l’amour n’a pas d’âge : il est toujours naissant » (citation attribuée à Blaise Pascal).

Hélène Cantin, Magog

Lisez la chronique « L’âge est-il dans la tête ? »

Des retombées intéressantes

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

Terrain de la future usine de Northvolt, en Montérégie

J’aimerais que chacun réalise que l’usine de Northvolt ne vise pas à construire l’Étoile de la mort, mais bien des batteries pour des véhicules électriques. Il s’agit d’un projet écologique, avec en plus des retombées économiques intéressantes pour le Québec, qui jusqu’ici était très peu présent dans le secteur de l’automobile.

François Boudreau, Saint-Augustin-de-Desmaures

Lisez la lettre du ministre Pierre Fitzgibbon

Un BAPE, SVP

Pourquoi le gouvernement s’obstine-t-il et résiste-t-il encore et encore à l’idée de faire un BAPE sur le projet de Northvolt ? Pourquoi dévier des contrôles en place en les modifiant ? Ces contrôles ne sont-ils pas là pour mieux assurer le succès et l’acceptabilité d’un projet ? Monsieur Legault, sondez les Québécois. Vous n’avez pas l’acceptabilité parce que vous avez tout fait en catimini. Sept milliards de dollars de l’argent des Québécois, c’est énorme pour un seul projet dans un Québec de PME qui ont besoin de soutien autant qu’un Northvolt pour affronter les défis du futur : crise climatique, développement durable, productivité accrue grâce au virage technologique, etc.

Jacques Patry, Saint-Hyacinthe

Lisez la chronique « Le soleil est le meilleur désinfectant »