Allons, donc ! Vous y croyez, vous, à cette campagne de propagande selon laquelle tout va très bien madame la marquise pour l’ancienne championne de tennis Peng Shuai ?

Une opération (ratée) de relations publiques a été orchestrée par le régime chinois pour nous en convaincre. On s’y attendait. Elle est aussi subtile qu’un bouton en plein milieu du front. Mais de voir cette machination cautionnée par le Comité international olympique… quelle indécence !

À la suite d’un entretien virtuel entre son président, Thomas Bach, et Peng Shuai, le mystère serait résolu. Celle-ci « préfère passer du temps avec sa famille et ses amis en ce moment ». Mais qui serait assez crédule pour penser que le dossier est clos, que l’athlète chinoise est en sécurité et que ses allégations d’agression sexuelle contre un ancien dirigeant du Parti communiste seront examinées par la justice avec diligence ?

Cher Thomas Bach, avez-vous oublié la devise des Jeux : plus vite, plus haut, plus fort ? On le jurerait. Vous êtes à plat ventre !

Message au gouvernement canadien : ne suivez surtout pas cet exemple.

D’ailleurs, pourquoi n’a-t-on pas déjà annoncé que la nouvelle ministre des Sports, Pascale St-Onge, ne se rendrait pas à Pékin ?

Pour protester contre les diverses exactions du régime chinois – dont le Canada a lui-même fait les frais, pensons à l’emprisonnement des deux Michael –, un boycottage diplomatique des Jeux de Pékin est le strict minimum acceptable.

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