Mettre le feu à la rue, s'habiller comme des clowns et endommager l'équipement, c'est se comporter en voyou. Comment fait un citoyen pour savoir s'il a un vrai policier devant lui? Je crois que le permis de port d'arme d'un policier patrouilleur devrait venir avec l'obligation de porter l'uniforme complet. Il s'agit ici de rassurer la population et de garder les voyous sous contrôle.

Des voyous

Mettre le feu à la rue, s'habiller comme des clowns et endommager l'équipement, c'est se comporter en voyou. Comment fait un citoyen pour savoir s'il a un vrai policier devant lui? Je crois que le permis de port d'arme d'un policier patrouilleur devrait venir avec l'obligation de porter l'uniforme complet. Il s'agit ici de rassurer la population et de garder les voyous sous contrôle.

Alain Brosseau

Et les autres employés de l'État ?

J'observe le comportement des pompiers, policiers et autres fonctionnaires municipaux et je me rappelle qu'à chaque négociation il se produit le même genre de manifestations. Pas étonnant que les administrations municipales aient donné d'aussi exorbitants avantages à leurs employés. Elles n'avaient ni les pouvoirs ni la force pour résister à ces pressions. Espérons que cette fois, appuyées par un gouvernement provincial fort, elles sauront rétablir l'équité avec les autres employés de l'État qui, rappelons-le, ont vécu des coupures bien plus sévères en 1982, coupures qui continueront d'avoir des effets encore longtemps.

Jean Bazinet

Question de sécurité

Les policiers se déguisent en clowns comme moyen de pression. L'uniforme vise à bien différencier et identifier les policiers, favorisant la reconnaissance de son autorité, et rassurant le citoyen. Mercredi dernier, une policière au coin de Rachel et Papineau portait une casquette rouge, un jean et un dossard fluorescent sans aucune identification sur le devant. Seul un écusson sur sa manche de chemise laissait supposer son statut de policière. L'attente du feu vert m'a fourni le temps d'observation nécessaire à son identification. Ne pas respecter le port de l'uniforme autorisé réduit le niveau de sécurité, pour le citoyen et le policier. Est-ce que l'on tolérerait cette situation dans une usine de transformation alimentaire? Poser la question, c'est y répondre.

André Bernier, Longueuil

Qui doit payer ?

La Cour suprême vient de rendre un verdict en faveur du gouvernement fédéral, qui s'est approprié les surplus de la caisse de l'assurance-emploi. Ces surplus ont été amassés par les contributions des employeurs et des syndiqués. L'ensemble de la population n'y a pas contribué, mais en a profité pour, entre autres, le remboursement de la dette nationale.

Quand on en vient aux régimes de pensions des employés municipaux, l'argument voulant que l'ensemble des contribuables n'ait pas à payer pour les déficits des fonds de pension me semble injustifié. D'autant plus que certaines municipalités ont unilatéralement décidé de ne pas cotiser pendant plusieurs années.

Roger Bourdon, Québec

Pression indue

Peut-être que les syndiqués des corps policiers ou des pompiers n'ont pas volé leur régime de retraite. Mais si on se rappelle certains événements liés aux relations de travail, ils ont sûrement utilisé une pression indue pour obtenir les gains qu'ils ont faits. Je me souviens qu'en 1974, lors de ce que l'on a appelé le «week-end rouge», certaines personnes nous offraient, à mes amis et moi, 10$ pour mettre le feu dans les poubelles du parc où les citoyens devaient mettre leurs déchets, pour cause d'une autre grève. Bref, tenir une population en otage pour obtenir des privilèges que la majorité des payeurs de taxes ne peut se payer ne s'appelle pas une saine négociation pour moi. Il est temps de cesser de piger dans les poches de tous pour répondre aux besoins d'une minorité qui n'est pas à plaindre.

Michel Bélanger, Montréal

Où est le maire ?

M. Coderre, qu'attendez-vous pour agir concernant vos bébés gâtés de policiers? Qui est le maire? Vous avez été élu pour prendre des décisions, alors faites vos devoirs. Si j'étais mairesse, ils mériteraient tous d'être mis à la porte!

Nathalie Pelletier, Varennes

L'aide des syndicats ?

Pourquoi les grandes centrales syndicales qui possèdent des centaines de millions et qui prennent l'argent des syndiqués à chaque paye ne contribueraient-elles pas à leur caisse de retraite?

Michel Lafontaine