Les mois de mars et avril sont les premiers signes du printemps. Malheureusement, elle coïncide également la période des impôts. De plus, cette année, nous avons eu une autre élection au Québec, dont les coûts vont s'élever à 88 millions, payable par les contribuables.

Ce qui me préoccupe cette année est de savoir : combien dois-je rembourser au gouvernement du Québec ? Et, s'il est avantageux économiquement de résider hors du Québec ?

Tout le monde le sait (ou devrait le savoir maintenant), le Québec est reconnu pour être la province ayant le plus fort taux d'imposition au Canada, et cela pour tous les paliers de revenus, du plus petit au plus grand. Mais savez-vous combien d'argent reste dans les poches des contribuables des autres provinces en comparaison avec ceux du Québec ?

Le tableau suivant présente une comparaison approximative de la différence d'impôt prélevé par les gouvernements fédéral et provincial au Québec et en Ontario, puis au Québec et en Alberta, pour des particuliers ayant des revenus de 50 000 $, 100 000 $ et 150 000 $.

La définition de « richesse » varie d'une province à l'autre. En Alberta, cette classification n'existe pas. Tous les revenus ont le même taux d'imposition provincial de 10 %. En Ontario, le plus haut taux d'imposition est de 13,16 % pour les revenus supérieurs à 509 000 $. Au Québec, le plus haut taux d'imposition est de 25,75 % (le double de l'Ontario et presque le triple de l'Alberta), incluant la nouvelle taxe des mieux nantis introduite par le Parti québécois pour les revenus supérieurs à seulement 100 000 $ (cinq fois moins que l'Ontario) !

Ce n'est pas facile de quitter cette belle province. Cependant si vous en avez l'occasion, c'est un pensez-y-bien. C'est triste à dire, mais comme père de famille, j'ai le devoir de passer le message à mes enfants. La gestion des finances publiques du Québec est à la dérive, et ce n'est certainement pas la faute du reste du Canada et des particuliers québécois, incluant les mieux nantis. On pense souvent que l'herbe est plus verte chez le voisin. Du point de vue fiscal, c'est un fait accompli.