L'article sur Celluforce publié dans La Presse Affaires du 7 février dernier a été coiffé d'un titre trompeur, qui ne correspond pas à la teneur de l'article. Au moment où toutes les industries québécoises, incluant le secteur forestier, se doivent d'innover afin de demeurer compétitives mondialement, il est essentiel de ne pas induire le grand public en erreur, en lui faisant croire que l'innovation nuit aux problèmes économiques complexes, ou qu'elle représente une solution rapide. Ce faisant dans un titre de sept mots, démontre une incompréhension totale des processus de recherche et de développement des nouvelles technologies et du temps nécessaire pour arriver à l'étape de l'exploitation commerciale. Dans le cas de Celluforce, la nanocellulose cristalline, un matériel d'avenir, est un produit renouvelable, abondant, sans risque pour l'environnement et possédant un fort potentiel de développement. Nos partenaires croient fermement qu'elle contribuera de façon importante à l'économie des régions du Québec. L'innovation et la nanocellulose cristalline n'ont pas dit leur dernier mot, loin de là.

Un titre trompeur

L'article sur Celluforce publié dans La Presse Affaires du 7 février dernier a été coiffé d'un titre trompeur, qui ne correspond pas à la teneur de l'article. Au moment où toutes les industries québécoises, incluant le secteur forestier, se doivent d'innover afin de demeurer compétitives mondialement, il est essentiel de ne pas induire le grand public en erreur, en lui faisant croire que l'innovation nuit aux problèmes économiques complexes, ou qu'elle représente une solution rapide. Ce faisant dans un titre de sept mots, démontre une incompréhension totale des processus de recherche et de développement des nouvelles technologies et du temps nécessaire pour arriver à l'étape de l'exploitation commerciale. Dans le cas de Celluforce, la nanocellulose cristalline, un matériel d'avenir, est un produit renouvelable, abondant, sans risque pour l'environnement et possédant un fort potentiel de développement. Nos partenaires croient fermement qu'elle contribuera de façon importante à l'économie des régions du Québec. L'innovation et la nanocellulose cristalline n'ont pas dit leur dernier mot, loin de là.

Pierre Lapointe, président et chef de la direction FPInnovations

Jean Moreau, président et chef de la direction CelluForce Inc.

Comme dans les années 40

Je ne suis pas apolitique: j'ai assisté à ma première assemblée en 1976 dans Gouin, où se présentait Rodrigue Tremblay pour le Parti Québécois, alors que je n'avais pas le droit de vote. Avec les années, je suis devenu désabusé devant le comportement de nos politiciens. Malgré le respect que j'ai pour leur travail difficile, je suis médusé de voir qu'ils croient visiblement que les électeurs ne sont pas assez intelligents pour saisir une argumentation nuancée. La déclaration de Mme Marois, suggérant que la Gaspésie obtenait une cimenterie à cause de son vote du «bon bord» m'a achevé. Mme Marois, dois-je comprendre qu'une circonscription qui a des besoins légitimes pourrait mordre la poussière parce qu'il n'a pas voté pour le bon parti? Comme dans les années 40? Dites-nous que ce n'est pas le cas et que les politiciens peuvent, en 2014, s'élever au dessus de cette partisanerie d'une autre époque et inacceptable dans une société «mature». Votre déclaration éclabousse toute la classe politique.

Pierre Desaulniers md, Montréal

Je ne voterai pas pour le PQ

Je viens d'avoir 60 ans et j'ai été péquiste toute ma vie. Cependant, la nouvelle version du PQ ne me convient plus du tout. Aussitôt au pouvoir, bien que minoritaire, le PQ a augmenté rétroactivement les impôts à plus de 50% des soi-disants riches, diminué les déductions des retraités vivant chichement de leurs dividendes et coupé le gain en capital. Ensuite, plusieurs amis ont bénéficié de nominations partisanes. Puis, on a coupé dans la recherche, diminué les travaux routiers, coupé les plus pauvres vivant de l'assistance publique et les crédits à la santé. On a bien passé quelques lois, dont une pour des élections à date fixe, visant à sauvegarder la démocratie et éviter le gaspillage. Et la Charte de la division... Depuis que le PQ a décidé d'enfreindre sa loi sur les élections à date fixe, il a annoncé un déficit record, suivi d'une vague déferlante de promesses. Imaginez le prochain déficit. Maintenant libéré des libéraux, je vais refuser la Peste Québécoise, et je déciderai si je vais à gauche ou à droite.

Daniel Prince, Laval

Un médecin reste un médecin

Dimanche le 9 février, après être tombée en patinant et être transportée à l'urgence à l'hôpital Lakeshore de Pointe-Claire, j'ai dû attendre assise sur chaise pendant 16 heures pour voir un docteur. Je croyais avoir des os cassés et je souffrais. Il n'y avait pas foule à l'urgence, mais, apparemment, un seul médecin était sur place. Peut-on imaginer un système de santé plus archaïque? J'ai voyagé en Afrique et, ayant dû consulter, j'y ai reçu de meilleurs soins. Que peut faire un patient qui attend si longtemps pour boire, manger, aller aux toilettes et se réchauffer, car il faisait froid aux urgences ce jour-là? Au Québec, nous payons beaucoup d'impôt et de taxes et nous avons le droit de recevoir les mêmes soins que les citoyens des autres provinces. Où va l'argent des contribuables, alors qu'on dépense des millions pour débattre d'une Charte! Je me moque complètement que mon médecin porte des signes ostentatoires, car un médecin reste un médecin.

Micheline Simard, Pointe-Claire