Un peu de repos, s.v.p.

Un peu de repos, s.v.p.

Le maire de Laval, le maire de Montréal et M. Bibeau de Loto-Québec ont besoin de repos. Et nous, les citoyens, pourrions-nous demander aux médias de nous offrir un bref moratoire durant la semaine où ne siège pas la commission Charbonneau? Juste pour nous permettre de digérer le flot d'allégations?

La crise de confiance me semble quasi insurmontable à court terme. Est-ce un excès de pessimisme? Comment les citoyens, exposés aux tempêtes médiatiques, peuvent-ils continuer, des mois durant, à encaisser quand ils se sentent aussi floués et ridiculisés comme contribuables? Pouvons-nous réellement faire confiance aux mesures législatives qui seront mises de l'avant par le gouvernement Marois? Pourrons-nous un jour retrouver la fierté d'appartenir à une ville comme Laval ou Montréal?!

Carol Patch-Neveu, Montréal

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Des voleurs honnêtes

D'un témoin à l'autre, les révélations faites à la commission Charbonneau sont explosives et n'arrêtent pas de nous surprendre. En effet, la table fut d'abord mise par le témoin Lino Zambito, qui a déclaré que la collusion avec d'autres entrepreneurs était le seul moyen de travailler et d'obtenir des contrats à Montréal.

Quant à l'ingénieur corrompu de la Ville de Montréal, Gilles Surprenant, il s'est excusé et a mentionné qu'il jouait au casino pour remettre l'argent reçu illégalement. L'ex-travailleur d'élection Martin Dumont a vu des sommes d'argent illégales circuler à l'hôtel de ville, a fermé les yeux et regrette maintenant de ne pas l'avoir dénoncé.

Que dire maintenant du témoin Luc Leclerc, qui parle de la fraude commise avec le sourire? Il a osé prétendre qu'il considérait avoir été un atout pour la Ville!

Tous des voleurs honnêtes, en somme. C'est vraiment rire du monde.

Jocelyn Boily, Québec

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Maîtres chez nous

À la lumière de la commission Charbonneau, j'en conclus que nous sommes maintenant de riches propriétaires de compagnies de construction, de béton et de tout ce qui tourne autour de ces domaines. En effet, en additionnant tous les 30% donnés à tous ces entrepreneurs au Québec, nous avons payé leurs équipements, leur matériel et leur main-d'oeuvre. Il est donc venu le temps de nationaliser toutes ces entreprises que nous avons achetées, pour devenir maîtres chez nous!

Chantal Lapointe, Ste-Julie