Incensé d'inviter Zambito

Incensé d'inviter Zambito

Que penser de la présence de Lino Zambito à Tout le monde en parle? Est-ce que Gilles Surprenant et Frank Catania vont suivre? Guy A. Lepage va-t-il faire un simulacre de commission? Que penser de mettre à la même table Jean Cournoyer et Lino Zambito? Il y a un manque de discernement. Que penser de Guy A. Lepage, qui invite un ex-entrepreneur en construction qui nous a volés et qui va faire de l'argent avec lui à son émission? Pourquoi lui fournir une tribune aussi importante pour se défendre alors qu'il est en attente d'un procès criminel? À la télévision d'État en plus. Le Québec a réclamé durant deux ans une commission d'enquête sur la collusion et la corruption pour en arriver là, à un show de télé où le premier témoin de la commission est invité. Il y a là une perte de sens face à l'administration de la justice et face aux institutions. Le Québec en est-il rendu là?

Martin Courcy, psychologue

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Loi rétroactive bienvenue

Si le gouvernement Marois cherche encore une façon de déposséder rétroactivement une partie de son électorat sans avoir à affronter un mouvement de protestation, il devrait regarder du côté de la commission Charbonneau. Au vu des nombreux cas de corruption de fonctionnaires et d'élus allégués par Lino Zambito, dont l'un est déjà corroboré par le témoin Gilles Surprenant, je propose qu'une loi soit adoptée spécifiant que tout élu ou fonctionnaire jugé coupable de corruption perde rétroactivement son droit à sa rente de retraite du domaine public. Ainsi, chaque officier public, qu'il soit lieutenant-gouverneur, ministre de la Famille, ingénieur civil ou simple commis-comptable, se demanderait, au moment d'accepter ou de réclamer un pot-de-vin en argent, si ça en vaut vraiment la peine devant le risque de perdre 25 ou 35 ans de retraite à 40 000 ou 80 000$ par année.

Jean-Marie Gagnon, Notre-Dame-des-Prairies

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Maires aveugles, c'est assez!

Il y a trop longtemps que cette mauvaise période sombre, voire même noire, de la politique municipale dure et perdure. Des maires, bien ciblés par les enquêteurs, qui ne voient ni ne savent rien des dépassements de coûts dans l'allocation des contrats et des montants versés dans des caisses de partis politiques, cela au détriment de la population dont ils sont redevables. Ça suffit! Le temps des discours empreints de la pure chimère est révolu. Il se passe des choses sous la couverture, alors les citoyens ont le droit et l'obligation de connaître tous les détails, même les plus anodins.

Francis de Gainsbourg, Québec

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Et les autres créatures?

Cet autre projet de loi omnibus des conservateurs choque beaucoup d'entre nous qui ne voyons pas les cours d'eau uniquement comme de simples voies navigables ou récréatives. Mais cela ne peut nous étonner de la part de ce gouvernement. En fait, les deux forces présentes chez cette organisation politique sont le conservatisme économique et religieux. Une sert l'autre. Les évangélistes représentent une bonne part de l'idéologie de ce parti, ils sont très pointilleux en ce qui concerne le foetus, créature de leur dieu. C'est tout à leur honneur, le foetus humain est un être merveilleux jusqu'à ce qu'il devienne politicien. Mais sont-ils aussi prompts à défendre les autres créatures de leur créateur créationniste: les écosystèmes comme milieux abritant la diversité biologique? Sans tomber dans un certain catastrophisme écologique, il reste que notre environnement naturel est aussi notre écosystème et que, même dans notre toute-puissance technologique, nous en sommes dépendants.

Marc Boucher

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Trop pour les animaux

Le nouveau projet de la Ville de Montréal de construire un centre de services animaliers au coût de 23 millions m'a sidérée. Au moment où des itinérants dorment dans des parcs, où des enfants n'ont pas à manger, où des personnes âgées attendent pour des places en CHSLD, où des HLM sont requis d'urgence, et tout ça, faute d'argent, on va allouer 23 millions pour des animaux! Cette ville a vraiment perdu sa boussole. Va pour une fourrière digne de ce nom pour les animaux errants et abandonnés, mais il n'est pas question de les soigner et de les entretenir plus de 3 jours. Si non réclamé, c'est simple: l'euthanasie. Le reste du Québec doit se rouler par terre.

Mireille Robitaille, Les Cèdres