Un problème grave

Un problème grave

Je suis mère de deux filles en bas âge. Il y a quatre ans (presque jour pour jour), alors que j'étais enceinte de seulement trois mois, j'ai inscrit ma première fille sur la liste d'attente centralisée des services de garde de ma région. J'attends depuis quatre ans l'appel d'un centre de la petite enfance (CPE) qui offrirait une place à mes enfants. J'ai respecté les procédures, mis mon dossier à jour régulièrement pour garder mon dossier actif. Cette semaine, alors que j'étais en réunion, la secrétaire d'un CPE a laissé un message sur la boîte vocale de mon téléphone cellulaire. Il était 15h17. Elle me dit qu'une place serait libre pour mon aînée et qu'elle me laisse 24h pour la rappeler. Elle précise la date du lendemain et l'heure, soit 15h17. Afin d'assurer le suivi le plus rapide qui soit, je retourne son appel à 16h30 la même journée. Si mon calcul est exact, je donc rappelé 1 heure 13 minutes plus tard; il restait donc 22 heures 47 minutes au délai. La dame me répond qu'un parent l'a déjà rappelée et que la place n'est plus disponible. Lorsque je lui ai demandé si c'était une blague, elle m'a expliqué qu'elle devait combler les places rapidement. Quatre ans d'attente: 1 heure 13 minutes trop tard pour obtenir une place. Je suis évidemment outrée par le manque de considération démontré par cette dame. Par contre, j'en déduis que si, par manque d'options, des parents sont prêts à accepter une place en service de garde pour leur enfant dans un endroit où le personnel n'accorde aucun respect aux parents, c'est qu'il y a un grave problème avec le système d'attribution des places en CPE.

Joëlle Lacroix



Les anglos méprisés


Je n'en reviens tout simplement pas de la façon dont la RAMQ traite sa clientèle anglophone (voir La Presse de jeudi, p. A10). Je suis un souverainiste convaincu, je suis pour la loi 101, la priorité à la langue française dans l'affichage des commerces et la francisation des immigrants. Mais il est tout à fait inacceptable de traiter les anglophones du Québec comme des étrangers. N'en déplaise à certains souverainistes, les Anglo-Québécois sont ici chez eux! Je pense notamment aux anglophones des Cantons-de-l'Est qui sont de fiers descendants des loyalistes et qui sont installés ici depuis des générations. Les anglophones ont droit au respect et à la dignité. Le message d'accueil téléphonique de la RAMQ est tout simplement méprisant.

Pietro Di Paolo, Montréal