Les titres de ces pages font plaisir à lire : « Doubler l’offre de transport collectif » et « Construisez un TGV ». Ces énoncés redonnent espoir d’autant plus que la pandémie a porté un coup dur au transport collectif.

En effet, l’achalandage a subi une forte baisse avant de remonter lentement. Un cercle vicieux s’installe, tel qu’illustré par la récente abolition du service « 10 minutes max » de la Société de transport de Montréal (STM).

Cette introduction semblerait banale si elle ne venait pas d’un élève de 14 ans qui s’intéresse grandement à tout ce qui a trait au transport collectif, à l’urbanisme et au développement durable du territoire et qui s’inquiète de l’avenir.

Alors que le gouvernement sera bientôt en pleine rédaction budgétaire, c’est une invitation à l’audace que j’ai envie de lancer à nos élus. Le transport collectif peut, et doit, être un moteur de développement économique et social, tout en étant un levier important dans l’atteinte de la carboneutralité.

De A à F, voici quelques Amorces de réflexion qui, sans être une finalité, peuvent les inspirer.

Aménagement
À la base, il faut repenser nos villes en développant autour de réseaux structurants, puis y arrimer les réseaux complémentaires de transport collectif. Des aménagements bien réfléchis viendront maximiser l’utilisation du transport actif, du transport collectif et de la synergie entre les deux. C’est ainsi que nous prendrons plaisir à changer nos habitudes de déplacement.

Budget
Il importe de financer le transport collectif à la hauteur des besoins, autant pour le développement du réseau que pour la qualité du service au quotidien. Fiabilité, fréquence, propreté et abordabilité résument les attentes des usagers envers les sociétés de transport. Le cercle vicieux ne s’arrêtera pas si des coupes budgétaires entraînent des réductions de services.

Compétitivité
L’auto solo étant depuis bientôt 100 ans la reine de nos déplacements, il faut lui opposer une réelle solution de rechange rapide, efficace et confortable, autant pour le travail que pour les loisirs.

Développement
Entre 1966 et 1988, 65 stations du métro de Montréal ont été inaugurées. Depuis cette effervescente période, les 35 années suivantes ont vu l’ouverture d’un timide nombre de trois stations. Dans la dernière année, il y a aussi eu la triste contestation judiciaire du projet de tramway à Québec. En choisissant de consacrer le D au développement, il y a un peu de nostalgie, celle du D de Jean Drapeau.

Expertise
Il est possible de voir grand et de pousser encore plus loin l’expertise québécoise en conception et réalisation de projets de transport collectif structurants. Cela nous permettrait à la fois de stimuler notre économie, de réduire les coûts de nos propres projets et de faire rayonner et rentabiliser cette expertise dans un marché nord-américain appelé à s’ouvrir et à s’accroître.

Fréquence
C’était le propos initial avec l’exemple du réseau « 10 minutes max » : avancer ne se fait pas en reculant. Le succès du virage souhaité dépend de ses usagers, dont la satisfaction repose sur la fréquence et la qualité du service.

Il y a tant à dire et à faire qu’on pourrait poursuivre en parlant de gouvernance, d’habitation et d’infrastructures tout comme on pourrait insister et aborder l’importance de l’architecture, des banlieues repensées, du courage politique, du design, de l’électrification et de la fiabilité.

À travers le budget à venir et les politiques, on demande au gouvernement d’être à la hauteur et d’innover. Notre avenir est en Jeu.

P.-S. Ce texte a été écrit sans l’aide de ChatGPT.

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