À six semaines d’avis, les parents n’avaient pas besoin de cette nouvelle tuile.

Lors de la prochaine semaine de relâche, plusieurs centres de services scolaires, dont celui de Montréal (CSSDM), ne garantiront plus de place aux enfants dans leurs services de garde. Un nombre minimum d’enfants d’une même école devront avoir besoin du service pour qu’il soit offert. Le tout en pleine pénurie de main-d’œuvre, alors que bien des travailleurs essentiels (on pense ici à ceux des hôpitaux) ne peuvent prendre congé. Auparavant, on regroupait simplement les enfants des différentes écoles s’ils étaient en nombre insuffisant.

Pourquoi ne pas continuer ainsi ? Le CSSDM invoque la « pénurie de main-d’œuvre » pour justifier sa décision… alors même qu’il compte sur un vaste bassin d’éducatrices en congé ! On affirme aussi craindre qu’en regroupant les enfants de différentes écoles, ceux-ci ne se retrouvent avec des éducatrices qu’ils ne connaissent pas. Mais quel drame ! (C’est de l’ironie.) Dans les camps de jour proposés comme solutions de rechange, les moniteurs et les enfants ne se connaissent pas plus. Certains centres de services scolaires font pire en n’offrant absolument aucun service de garde pendant la relâche. Un tel manque d’empressement à aider les parents est navrant, surtout quand il est aussi mal justifié.

Qu'en pensez-vous ? Qu'en pensez-vous? Exprimez votre opinion