L’opinion d’Alexandra Nadeau publiée le 11 avril, « L’appel des casseroles », a suscité un torrent de réactions, une majorité se disant en désaccord avec l’auteure. (Re)lisez « L’appel des casseroles »

Croyez-vous que les travailleurs de la santé ont le goût de sortir sur leur balcon avec une casserole après un 12 heures de travail ?

— Marie Tremblay

Appel à la vaccination

J’espère que le bruit des chaudrons sera l’appel à la vaccination.

— Lorraine St-Marseille

Des mesures qui fonctionnent

Si les mesures restrictives ne marchent pas, pourquoi les cas baissent-ils quand on les applique ?

— Louise Richard

Une atteinte à la liberté

Je suis tout à fait d’accord avec les propos de cette dame, le couvre-feu est une atteinte inacceptable à la liberté et il ne réglera rien, au contraire, il maintient les gens chez eux de façon exagérée.

— Alain Lajeunesse

Rendez-vous à la clinique

La démocratie demande qu’on accepte quelques mesures restrictives en ce mois d’avril, le temps qu’il y ait plus de monde vacciné. Oui, c’est plate, le couvre-feu, mais on est sur le point de perdre la guerre par manque de discipline collective. Au lieu de taper sur des casseroles, allons aux cliniques sans rendez-vous. — Alain Brière, Montréal

Un appel à la « désolidarité »

Les casseroles, c’est la nostalgie. Les images que vous avez publiées des rassemblements dans les parcs samedi, où l’absence de masques était très évidente, ne parlent-elles pas d’elles-mêmes de la nécessité d’un couvre-feu à 20 h ? Les casseroles représentent pour moi un appel à la « désolidarité », à la déresponsabilisation.

— Marie Beauregard

Une chanson sur le balcon

Les casseroles, un peu invasif, mais avec la collaboration des médias, ça peut être une ou deux chansons que tout le monde entamerait ensemble de leur balcon, de leur cour extérieure, sur leur trottoir, différentes à chaque soir. Moins bruyant, mais plus ludique. On a besoin de ça.

— Colette Boisvert

Tintamarre et balivernes

Tapez fort, les cocos. Le virus va devenir sourd et sacrera le camp ! Youpi ! Prouvons que nous sommes créatifs, libres et adeptes du tintamarre. Non, mais, franchement, pourquoi nous donner à lire ces balivernes ?

— Normand Bissonnette

Moi, moi, moi

Pour moi, c’est l’appel à l’égoïsme. Le moi, moi, moi passe avant tout, nous sommes tellement gâtés qu’à la moindre restriction, on a l’impression que c’est une attaque personnelle. Taper sur des casseroles ne veut plus rien dire maintenant.

— Luc Beaulé, Gatineau

Une grande imagination

Mme Nadeau, quelle grande imagination vous avez avec vos casseroles ! Ça va certainement régler tous les problèmes… !

— Martin Richard

Une pensée pour les victimes

J’espère que le bruit de vos casseroles réussira à vous réveiller face à cette situation planétaire. Quel dommage de constater que les gens pensent encore que la pandémie disparaîtra en se fermant les yeux. Vous n’avez sûrement pas perdu un être cher pour croire qu’en frappant sur des casseroles vous éliminerez ce fléau sans faire aucun effort sanitaire. Une autre personne qui est plus centrée sur son bien-être personnel que sur celui de toute une communauté. Félicitations pour votre solidarité et ayez quand même une petite pensée pour toutes les victimes de cette pandémie.

— Daniel Vachon

Tout simplement pathétique

Comme un enfant qui tape du pied pour obtenir ce qu’il veut ! Tout simplement pathétique de faire appel aux casseroles pour faire disparaître un virus. La preuve par l’absurde qu’il faille à tout prix maintenir les écoles ouvertes…

— Michel Chicoine, Varennes

Encourager les gens à respecter les consignes

Pourquoi ne sortirais-tu pas tes casseroles pour encourager les gens à respecter les consignes, se faire vacciner le plus rapidement possible et pour dire bravo à la portion grandissante de ceux qui sont maintenant vaccinés ? Cela ferait du bien pour le moral…

— André Graveline

L’éléphant et le virus

L’éléphant est dans la pièce : le virus. Il est toujours là, et continue d’exister grâce à nous. Il se sert de nous, profite de nos faiblesses, de notre indiscipline, et surtout de notre impatience. Je suis d’accord pour la symphonie des casseroles, mais pour rappeler que le virus est toujours là, pas pour faire diversion et satisfaire une émotion : notre ras-le-bol. Il se fout des saisons et de l’arrivée du printemps. Il nous sert du beau temps pour tester notre discipline et notre résilience. Le piège est aussi gros qu’un éléphant dans la pièce, dans un contexte où tout le monde s’improvise chef, édicte ses vérités, sans avoir la vue d’ensemble et surtout sans en assumer les conséquences. Oui, pour les casseroles, mais pour rappeler aux gens que notre salut viendra d’une discipline collective, et qu’ils doivent aller se faire vacciner au lieu d’aller se faire bronzer.

— Samir Ghrib

Quand on se compare avec l’Ontario

Il est possible que le couvre-feu, comme mesure restrictive seule, ne fonctionne pas. Mais c’est l’ensemble des mesures imposées qui semble donner des résultats. Du moins en comparaison avec l’Ontario.

— Jean Lelièvre