Plus tôt ce mois-ci, nous avons lancé un appel à nos lecteurs pour savoir ce qu’ils souhaitaient jeter en 2021. Sans surprise, le coronavirus vient en tête de liste, suivi de près Donald Trump que beaucoup ont hâte de voir quitter la Maison-Blanche. Voici un aperçu des courriels reçus.

S’il vous plaît, jetez aux poubelles toutes les nouvelles concernant Donald Trump et la COVID-19. Si possible ensemble !

Monique Pouliot

À jeter en 2021 : les masques, les antimasques et leurs confrontations, le Purell à la journée longue, les recommandations de la Santé publique à répétition, les points de presse chaque jour ou presque, le manque de services justifié par la COVID-19, souvent sans logique.

Lise Labelle

Jeter Donald Trump. Que l’Amérique se débarrasse de ce personnage odieux. Ne plus lui accorder de place et de tribune dans les médias du monde entier !

Claire Pelletier

Tous les masques et les couvre-visages (une fois que tout le monde aura été vacciné).

Daniel Lauzon

J’aimerais jeter l’ennui et la distanciation, cet ennui et cette distanciation qui m’empêchent de toucher ou de serrer dans mes bras mes proches.

Carole Magnan

Jeter le passé. Un avenir plus joyeux nous attend. Ne pas perdre l’émerveillement de nos cœurs et gardons contact avec ceux qu’on aime.

Thérèse Malo

Jeter Trump et ses sbires du GOP au plus sacrant ! Ça presse.

Pierre Goulet

Déposer le chiffre 2020 dans un malaxeur, démarrer à la vitesse maximum pendant 20 minutes et observer le broyage avec joie. Ensuite, jeter le tout dans le bol de toilette et dire bye-bye… Inspirer, expirer, 20 fois. Namaste !

Natalie Rollet

Jeter toutes les formes de comportements de dominance.

Claude Ouimet

Jeter tout ce que j’ai accumulé en double et en triple au fil des années pour un don à Renaissance ou à un autre organisme communautaire.

Jean Dicaire

Brûler cette haine qu’a créé le président Trump au pays de l’oncle Sam. Se débarrasser des mensonges et des contre-vérités, qui assouvissent ses ambitions de pouvoir depuis les quatre dernières années. Pour le reste du monde, que 2020 ne soit plus qu’un mauvais souvenir et que l’on puisse remiser nos masques et cesser d’avoir peur du voisin.

Jean-Yves Doré

Les tonnes de propos égocentriques et dépourvus de bienveillance.

Martine Larose-Vérès

Il faut jeter le négativisme et la méchanceté gratuite qui pullulent sur les réseaux sociaux.

Nathalie Des Saules

J’essaie de jeter le plus de vieux souvenirs douloureux pour faire de la place à des nouveaux heureux. Pour retrouver ma place de retraitée, je jette des idées préconçues qui détruisent le tissu social. Je jette mes réflexes de sauveur pour limiter ma bienveillance à celles et ceux qui en ont besoin et ainsi pouvoir continuer à me rendre utile. Je rejette en masse la haine, la comparaison basée sur des valeurs autres que les miennes. Je jette moins de nourriture, de déchets récupérables et j’essaie d’endosser la simplicité volontaire et communautaire.

Nicole Carrière

J’aimerais jeter le diagnostic de cancer que j’ai reçu en octobre 2020, après l’année difficile due à la COVID-19. C’est malheureusement la mauvaise nouvelle de trop…

Chantal Thivierge

Jeter le moins possible. Plutôt, éviter d’acheter des choses inutiles. Et récupérer, recycler et donner à ceux qui en auraient besoin.

Gilbert Lavoie

J’aimerais jeter tous les égoïstes de ce monde ! Ceux qui ne pensent qu’à leur petite personne, qu’à leurs propres intérêts, sans égard au bien-être des autres ou au bien commun. S’il y avait moins d’égocentrisme et plus d’altruisme, il y aurait certainement une meilleure égalité des chances, un plus grand partage des richesses, un environnement politique et social plus serein et constructif, et… moins de gens atteints de la COVID-19 causé par ceux qui ne font pas attention !

Louise Poirier

C’est très rare que je jette ! Au point que mes sacs de poubelle sont toujours minuscules. Il est même arrivé que leur peu de poids fasse en sorte que j’oublie de les mettre au chemin et que je prenne le métro avec mon petit sac. Non ! la plupart du temps j’essaie de donner une deuxième vie aux objets qui encombrent la mienne. Je les apporte dans des centres de recyclage qui eux les revendent ou les transforment. Je ferai de même en 2021 !

Jo Anne Mercier

Sans jeter le principe universel d’un système de santé pour tous, il faudrait penser à une refonte en profondeur de sa gestion administrative, actuellement en décrépitude. Depuis l’instauration de ce système, il y a eu une multitude de changements et de maquillages qui n’ont servi qu’à satisfaire le lobbying et à ménager les finances publiques. Au fil des ans, notre système de santé a été morcelé de toute part, laissant pour compte les CLSC, les soins aux aînés, les soins en santé mentale, le soutien des jeunes en difficulté, les gens de la rue, les soins à domicile, etc. au profit de la place prépondérante qu’occupe les médecins dans le système et de l’instauration dominante du culte curatif hospitalo-centriste des dernières années. Il est à craindre que les demandes répétées d’augmentation du financement fédéral en santé ne servent qu’à maquiller encore une fois le manque de leadership de nos dirigeants en maintenant le statut quo. En cet ère covidienne qui met en évidence nos lacunes en gestion de la santé publique, n’est-ce pas une belle occasion de prendre un moment de recul pour mettre notre système de santé au diapason de la modernité ? Y a-t-il un autre M. Castonguay au Québec ?

André Brunelle