Quelles sont vos premières impressions du nouveau chef du Parti conservateur du Canada, Erin O’Toole ? Vous avez été plus de 250 lecteurs à nous faire part de vos premières impressions, plutôt partagées.

Une certaine maturité

Erin O’Toole semble beaucoup plus apte à diriger le pays. Il y a chez cet homme une certaine maturité.

— Denis Riel

Je le vois remplacer Trudeau

Je suis ravi de voir cet homme à la tête du Parti conservateur. Je pense qu’il sera un meilleur chef que son opposant Peter MacKay. Dès son arrivée, il s’est prononcé sur la subvention salariale d’urgence que les formations politiques ont reçue. Ce programme était pour les entreprises et non pour les partis politiques ; il a demandé à tous de remettre l’argent au gouvernement. Il a plus de valeur morale que notre premier ministre, et j’ose espérer que les électeurs s’en souviendront lors des prochaines élections. Je suis certain qu’il peut faire beaucoup mieux que les libéraux et qu’il pourra ramener de l’ordre dans nos finances publiques. Au Québec, il y a de bons leaders qui sauront le guider vers la victoire. Il faut qu’il se détache des penseurs à la Andrew Scheer. Il faut qu’il s’attarde au Québec s’il veut l’emporter, travailler fort afin que les votes nationalistes reviennent en grand nombre vers son parti. Je pense que c’est un type sincère, sans squelette dans le placard. Je le vois remplacer Justin Trudeau rapidement.

— Gilles Desrochers, Chambly

Un politicien caméléon ?

Ma première impression est que M. O’Toole a soufflé le chaud et le froid auprès de ses militants afin de se faire élire. Courtisant à la fois les « conservateurs sociaux » sur les questions morales et les « conservateurs économiques » avec une approche de droite économique. Il a créé beaucoup d’attentes et il doit maintenant rendre des comptes. Est-ce qu’il aura le sens politique nécessaire pour rassembler un tant soit peu tout ce beau monde, ou n’est-il qu’un autre mirage d’un politicien caméléon prêt à dire n’importe quoi pour s’attirer des votes ? Là est la question !

— Annie Lafrance

Une impression d’honnêteté

Mes premières impressions sont plutôt positives. Bien que peu connu, il donne une impression d’honnêteté et de gros bon sens. Il pourrait prendre progressivement de l’ascendant s’il préserve sa crédibilité en faisant des gestes comme refuser l’aide aux entreprises. Petit train va loin…

— Pierre Landry

Besoin d’un nouveau premier ministre

Erin O’Toole me semble beaucoup plus près de la nation québécoise que Justin Trudeau. Il me semble aussi beaucoup plus responsable fiscalement que celui, qui nous a endettés de plusieurs milliards en période de croissance avant la pandémie. Il me semble aussi plus apte à gérer un pays tout en respectant, lui, les lois sur l’éthique. En espérant qu’il se positionne plus vers le centre concernant les enjeux sociaux, car le Canada a désespérément besoin d’un nouveau premier ministre.

— Antoine Chartier

Sympathique

Pour le moment, je le trouve très sympathique. Il s’exprime très bien en français.

— Anna Pelletier

Un nouveau souffle

Je crois que l’arrivée de M. O’Toole amène un nouveau souffle à un parti qui en avait grandement besoin. Le ton est différent, l’approche est différente et les positions semblent claires. Pour ceux qui voudraient prendre un autre chemin, c’est lui, le meneur. Il reste à trouver des appuis avec une stratégie d’opposition constructive, sans attaquer les personnes, mais plutôt les partis et la crédibilité sera au rendez-vous. Les observateurs sont très critiques de ses dernières décisions concernant Richard Martel et Gérard Deltell, mais quand une recette ne marche pas, il faut la changer. C’est ce qu’il a fait ; attendons avant de tirer des conclusions hâtives.

— Rodrigue Vigneault

Qu’il explique son programme

Je donnerai ma première impression quand je l’aurai entendu expliquer son programme. Que voulez-vous que je vous dise ? Qu’il est beau, qu’il s’exprime bien en français, qu’il a l’air bon ? Je ne peux rien vous dire de plus. Ce serait des suppositions, et ça, je trouve qu’on en entend suffisamment par les temps qui courent.

— Thérèse Hébert

Commercer sainement avec les États-Unis

M. O’Toole m’a fait bonne impression. Je suis surpris de la qualité de son français et de son approche du Québec. Le Canada et le Québec doivent viser l’indépendance énergétique, industrielle et alimentaire. Presque impossible, c’est vrai, mais il faut être capable de vivre et de commercer sainement avec notre voisin du Sud sans en devenir trop dépendant. Il ne faudrait pas oublier qu’un nouveau président américain aura toujours les États-Unis en priorité ; le Canada est secondaire. C’est normal.

— Michel Milot

Vers une vague bleue

Je suis complètement emballée par M. O’Toole. Le choix de déjà nommer un lieutenant au Québec, je trouve ça très intentionné. Il se peut que je me trompe, mais je vous dirai qu’avec ma boule de cristal, nous aurons une vague bleue comme jamais on n'en a connue au Québec et au Canada. On verra bien !

— Huguette Deschênes

Vent de fraîcheur

M. O’Toole apporte un vent de fraîcheur au Parti conservateur. Il me fait réellement penser au regretté Jack Layton du NPD. Sa décision de refuser la subvention salariale d’urgence démontre un jugement que je considère supérieur à celui de notre premier ministre qui, depuis un bon bout de temps, ne cesse de faire des gaffes impardonnables malgré des excuses à répétition. Si M. O’Toole continue de bien faire, il aura toute ma confiance.

— Serge Trudel

Le sens des responsabilités

M. O’Toole a le profil d’un chef d’État. Son approche est inspirante et ses engagements sont teintés d’un sens des responsabilités et de respect pour tous les Canadiens. Son expérience dans le milieu militaire ainsi que comme ministre dans l’ancien gouvernement est un gage d’une gestion beaucoup plus transparente et responsable que ce que nous vivons présentement.

— Marcel Dionne

Je ne lui fais pas confiance

Je ne lui fais pas confiance, comme Andrew Sheer avant lui, surtout en matière de politiques sociales. Il a beau déclarer qu’il est pro-choix, il a aussi mentionné qu’il n’empêcherait pas un député de déposer un projet de loi privé qui viserait à revoir, à réviser et à restreindre l’avortement au Canada. Or, dans le contexte où un gouvernement conservateur était majoritaire, cela n’empêcherait donc pas ses membres de voter de nouvelles mesures législatives à cet effet, justement parce qu’ils seraient majoritaires. Sur le plan économique, je n’aime pas leur façon de vouloir revoir les pratiques de péréquation au détriment du Québec et à l’avantage des provinces de l’Ouest, surtout de l’Alberta. Cette dernière, largement déficitaire, est généreuse sur le plan fiscal et n’impose pratiquement pas de taxe sur la vente au détail. Que le gouvernement albertain fasse ses devoirs avant de déshabiller Pierre pour habiller Jacques.

— Serge Pelletier, Saint-Hyacinthe

Non aux conservateurs

Il a l’air d’un « bon Jack », mais pour moi, les valeurs conservatrices, c’est no way ! Je suis déçu de l’attitude de Trudeau face aux Américains, mais pas assez pour voter conservateur !

— Monique Lupien