Quand la pornographie devient la référence
L’éducation sexuelle est prioritaire, elle ne devrait pas être mise de côté pour des raisons religieuses. Garder nos enfants dans l’ignorance par crainte de susciter du désir, quelle absurdité ! La pornographie est devenue la seule référence sexuelle, pas seulement pour les jeunes mais pour une grande catégorie d’hommes. Les jeunes filles croient qu’elles doivent faire la même chose pour avoir droit à de l’affection, et les jeunes hommes croient que les jeunes filles vont le faire de toute façon !
– Lucette Moquin
C'est de nos affaires
L’intimidation, le bullying, le chantage émotif, sexuel ou autre, doit toujours nous interpeller. En être témoins sans intervenir, c’est un manque de courage et de solidarité. C’est en unissant nos efforts que nous y arriverons. Ne laisser jamais quiconque nous dire que ce n’est pas de nos affaires. Merci de partager votre coup de gueule. Ça mobilise et c’est essentiel.
– Solange Raymond
Non, c'est non, peu importe l'âge
Merci de me rappeler qu’à 72 ans, je peux encore dire à certains hommes que non, c’est non !
– Louise Joncas
Offrons des outils
J’abonde dans le même sens pour l’idée d’identification de personnes ressources, et surtout, en attendant que cette idée et l’éducation sexuelle à l’école – par des professionnels reconnus – fassent leur chemin, les applications et outils d’alarme devraient être offerts à toutes !
– Sylvie Brière
Besoin de modèles
Que votre article m’a fait du bien. Il y a tellement de travail à faire auprès de nos jeunes, ils ont besoin de modèles masculins respectueux et intègres qui n’ont pas peur de s’afficher ou de remettre à leur place ceux qui se croient tout permis.
– Diane Racine
Des apprentissages nécessaires
Il faut bien sûr apprendre le respect et l’égalité sexuelle aux garçons, mais aussi apprendre aux filles à se défendre. À réclamer de l’aide quand c’est nécessaire. À ne pas tolérer l’intolérable. Immédiatement.
– Laurent Gingras
Des préjugés tenaces
« Lorsque qu’une femme dit non, elle veut dire peut-être ; lorsqu’elle dit peut-être, elle veut dire oui et lorsqu’elle dit oui, ce n’est plus une femme. » Cette phrase, je l’ai entendue au début des années 60, lorsque j’ai fait mon entrée sur le marché du travail, de la bouche de l’un de mes patrons. Heureusement, ça n’a pas eu d’influence sur le jeune homme d’à peine 19 ans qui entrait dans le monde des adultes. Ce qui m’attriste dans ce témoignage, c’est que de jeunes garçons en sont encore et toujours à ces préjugés face aux comportements des filles. Il y a énormément de chemin à faire. Dommage.
– André Voyer
J'affiche mon soutien
En tant qu’humain, je suis sidéré et fâché de voir l’ampleur du harcèlement dont sont victimes les femmes encore aujourd’hui et des ravages que tout cela cause à leur vie. En tant qu’homme, j’ai honte de faire partie d’un groupe dont certains membres ne comprennent pas ou n’ont pas appris les notions élémentaires de respect. Vivement de l’éducation ! Je trouve très intéressante l’idée d’un sigle à afficher pour affirmer notre soutien aux femmes et dénoncer les comportements qui n’ont pas leur place dans notre société. Nous pourrions justement profiter de l’obligation de porter le masque en public pour y apposer ce sigle, qui serait alors bien en évidence.
– Michel Sabourin, Sherbrooke
Des questions sur l'éducation
Je suis d’accord avec les propos de cette auteure. Je disais justement à mes connaissances : « Comment les enfants sont-ils élevés ? Qui élèvent ces enfants, garçons et filles ? » Je ne peux croire qu’il existe encore ce type de comportements. Nos mères se sont indignées il y a 40-50 ans de ces comportements. Comment se fait-il que cela existe encore ?
– Carole Fournier
À vos plumes, messieurs
Extraordinairement bien écrit ! Toutefois, j’aurais aimé qu’un tel texte soit écrit par un homme qui a de l’allure. Maintenant, messieurs, il serait bien que l’on entende que vous approuvez, sinon on va finir par croire que vous cachez tous un épisode dont vous avez honte et que de peur que l’on vous dénonce, vous restez bien tranquille dans votre silence !
– Jo Anne Mercier
Conseil de mère
Ma mère me disait souvent quand j’étais jeune qu’il n’y a pas plus niaiseux qu’une fille en amour. Il faut nuancer, bien sûr, mais j’ai toujours gardé ça en tête quand je tombais en amour… et ça m’a bien servi !
– Constance Vary
Apprendre le « non » tout court
Je suis tout à fait d’accord, mais je constate malheureusement depuis que je suis maman (10 ans) que pour apprendre la signification du mot « non », il faudrait commencer dès qu’ils sont petits, et ce, avec d’autres thèmes : « non, tu n’auras pas ce biscuit, cette permission, cette émission… même si tu négocies et que tu me fais des beaux yeux ! » Malheureusement, je constate que pour plusieurs parents de ma génération, la signification du « non » a disparu. J’appréhende ce que cela donnera lorsque ce sera en lien avec le consentement.
– Catherine Lestage
Lisez « On le sait ben, quand une fille dit non, elle veut dire oui ! »