Quoi voir cette semaine ? Voici nos critiques des derniers films sortis en salle ou sur une plateforme.

Ghostbusters : Frozen Empire : Plutôt tiède

« La structure de Frozen Empire ressemble d’ailleurs à celle de l’original : des scènes d’action rares, une menace qui demeure longuement en suspens, des explications fournies avec humour, un tour de ville new-yorkais, un problème de stockage des ectoplasmes. À l’image de Star Wars : The Force Awakens, il y a du bon et du moins bon à faire un remake qui n’en est pas un », écrit notre journaliste Pascal Leblanc.

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Dernière nuit à Milan : La nuit, tous les flics sont gris

« Présenté hors compétition à la dernière Berlinale, Dernière nuit à Milan, troisième long métrage d’Andrea Di Stefano (Escobar, L’informateur), envoûte le spectateur dès la séquence d’ouverture, tournée de nuit à partir d’un hélicoptère et non d’un drone. Jamais Milan n’aura été présenté ainsi sur grand écran. Dans la caméra de Guido Michelotti, qui a filmé le tout en 35 mm, la ville italienne, qui a inspiré tant de films policiers, se donne des airs de métropole américaine », mentionne notre journaliste Manon Dumais.

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La Vénus d’argent : Énigmatique Vénus

« C’est avec cette mise en bouche “fracassante”, au sens propre comme au figuré, comme l’ont souligné Les Inrocks, que la chanteuse Claire Pommet (Pomme de son nom de scène) fait son entrée dans le monde du cinéma. Disons-le : ce premier rôle lui va comme un gant, et la chanteuse désormais comédienne crève l’écran. Son regard nous hypnotise, sa voix robotique tout autant. Son personnage, aussi énigmatique et peu attachant soit-il (ça aussi, il faut le dire), nous fascine », explique la journaliste Silvia Galipeau.

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La fonte des glaces : Les chemins de la liberté

« Deuxième long métrage de François Péloquin, après l’excellent Le bruit des arbres, La fonte des glaces est un drame social sur fond de suspense policier. Le film démarre avec force, en nous plongeant dans un huis clos carcéral au climat anxiogène, à la Unité 9 », écrit notre journaliste Luc Boulanger.

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The Queen of My Dreams : Telle mère, telle fille… ou presque

« Eh bien, dans The Queen of My Dreams, premier long métrage prometteur de Fawzia Mirza (la série Hidden Canyons), la pétulante Amrit Kaur interprète avec la même fougue Azra, qui n’a pas encore fait son coming out à ses parents, et sa mère Mariam dans sa jeunesse aux côtés d’Hamza Haq, qui incarne le suave Hassan, père d’Azra et mari de Mariam toutes époques confondues », affirme notre journaliste Manon Dumais.

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Road House : Hommage musclé à une époque révolue

« Dans le cas de Road House 2024, ses artisans ont en premier lieu fait le choix d’adapter l’action à celle d’aujourd’hui. Les habiles coups de pied de Patrick Swayze aux visages d’ivrognes qui s’affalent sur le mobilier de bois d’un petit bar du Missouri cèdent leur place à des combats brutaux entre experts des arts martiaux mixtes et à des poursuites en bateau effrénées. La caméra de Doug Liman (Edge of Tomorrow, The Bourne Identity, Swingers, une œuvre chouchou) est nerveuse et les coupes sont fréquentes et brusques, ce qui offre un contraste pas toujours heureux avec l’affable Dalton de Jake Gyllenhaal », écrit notre journaliste Pascal Leblanc.

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Immaculate : Sainte horreur

« Le plus grand mystère d’Immaculate (Immaculée, en version française) réside dans la volonté de Sydney Sweeney qui, 10 ans après avoir passé une audition pour ce drame d’horreur où l’on tente de remettre au goût du jour le film de nonnesploitation, en est devenue la productrice, a demandé à Andrew Lobel de remanier son scénario et a engagé Mohan pour le mettre en scène. Outre le plaisir de jouer une innocente qui se transforme en une violente furie le temps de quelques scènes bien dégoulinantes, lesquelles provoquent davantage le rire que l’effroi, peu d’éléments du long métrage s’avèrent dignes d’intérêt », mentionne notre journaliste Manon Dumais.

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