Ainsi, selon votre chroniqueur Vincent Marissal, je nourrirais une «secrète ambition... pas si secrète que ça» de retourner en politique active comme chef du PLQ? Et je m'appuierais sur la Commission Jeunesse pour me faciliter la chose et ouvrir la voie vers une candidature aux prochaines élections, alors que, incidemment, je serai en vue de mon 70e anniversaire de naissance? Franchement, quelle naïveté!

Décidément, preuve est encore faite que le ridicule ne tue pas! Mais que s'est-il passé? Votre chroniqueur a-t-il été manipulé? Prend-il la dictée? Le sait-il seulement? Quelles vérifications a-t-il faites avant de rédiger des propos inventés?

 

Leur seul objet ne peut être, et le chroniqueur doit le savoir, que d'irriter ou distraire des militants réunis en Conseil général au Parti libéral du Québec, en fabriquant intrigues et complots.

Je suggère à votre chroniqueur de relever un plus gros défi: trouver et publier le début du commencement d'une parole ou d'un geste de ma part, en privé ou en public, depuis 11 ans, qui corresponde même de loin à la thèse qu'il colporte dans vos pages.

L'auteur est un ex-premier ministre du Québec et ancien chef du Parti libéral du Québec. Il réplique à la chronique de Vincent Marissal intitulée «Fin de session pépère», publiée samedi dernier.